La chevaucheuse de Brume

J'adore Elundril Chariakin ! Le personnage m'attire car mystérieux, flou, et marchombre donc j'ai eu une grosse envie d'inventer sa "jeunesse" ! Ce que j'ai écrit retrace la vie d'Elundril à partir de ses 15 ans jusqu'à ce qu'elle entre dans la légende ( bon je vous garantis pas d'allé jusque là pour tout plein de raisons mais bon, en particulier parce que ça fait beaucoup de pages !! je peux toujours essayer).
S.V.P, dites-moi ce que vous en pensez même si ce n'est pas "sympa" je veux juste un avis (négatif ou positif, je m'en fiche) ! (bon pour ceux que ce que j'écris est trop long il faut se plaindre à ceux qui me disent de développer)

Chapitre 1 : La présentation.


Elle avait été présentée aux marchombres. Ils lui avaient demandé son nom elle avait répondu Elundril Chariakin. Avait suivis toute les questions de la présentation auxquelles elle avait répondu par la seconde réponse, celle du poète. Enfin, était arrivée la dernière question : << De qui es-tu l'élève ? >>, prise dans son élan poétique, Elundril avait répondu la Brume*. Elle n'aurait pas due. Le visage de son professeur se durcit. Visiblement, il n'avait pas apprécié d'être oublié. Pourtant, la réponse de la jeune fille avait plu et elle fut acceptée. Elle avait 15 ans. Ça faisait 2 ans qu'elle suivait son maître. Il la connaissait bien. Elle pas assez. Elle s'en aperçue ce jour-là. Elle accepta toutes les félicitations, oubliant son maître. Une fois le dernier marchombre partit, elle chercha son instructeur. Trop tard. Il était partit. Elle sortit et trouva, posé sur le toit, un sac dans lequel elle découvrit ses armes et une poésie marchombre :
Espoirs déçus,
Volés,
Par l'apprentie disparue
Elle comprit l'allusion, elle comprit aussi qu'elle était seule, qu'elle était enfin vraiment libre. Elle partit, arriva devant une tour qu'elle escalada. Au sommet, elle s'immobilisa. La jeune fille pratiqua la gymnastique marchombre.Elle s'arrêta. Silhouette immobile et silencieuse, elle pleura. Une larme unique, cristal de lumière s'accrochant à la lune au rayons d'argent.
D'un coup, elle releva la tête, essuya sa joue et décida que ce serait la Lune*, la Brume* et le Vent* qui la ferait avancer sur la voie.Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, elle pensait aux montagnes, aux tours et tout les autres endroits à escalader, à franchir, à gravir et à découvrir. Elle soupira, elle commencerait son voyage plus tard. Pour le moment elle voulait dormir. Roulée en boule, un sourire aux lèvres elle partit chevaucher la Brume*.

Félin endormit,
Rêves d'une nuit,
Choisir sa vie.
J'ai mis des * vers les mots Brumes,Vent et Lune car dans le texte ils prennent une majuscule car je les considèrent comme des presque personnages.

Chapitre 2 : les cheveux d'argent.
Elundril se réveilla. Elle se sentait différente, comme grandit.Elle se leva et s'équipa : tous ses couteaux, son fouet et sa bourse...vide.Elle allait devoir voler. Elle détestait ça. Pour commencer elle se glissa au bas de la tours,

puis elle alla vers le marché . Elundril s'approcha d'une échoppe de nourriture, et, discrètement, elle vola de quoi se nourrir pendant plusieurs jours. Elle fut si discrète et si rapide, que, quand le mot marchombre remonta la rue, elle était déjà à plusieurs centaines de mètres. Dans une ruelle, elle croisa un gros homme, habillé comme un noble, sa bourse bien ronde pendait à sa ceinture. Mauvaise idée. Elundril le bouscula et lui déroba sa bourse, tout en s'excusant auprès de lui. Avec l'argent elle s'acheta un cheval et des vêtements de rechange. Elle remarqua qu'au fil de sa promenade les gens la dévisageaient de façon insistante. Elle se savait mignonne : grande, fine, elle possédait de magnifiques yeux couleur acier et des cheveux d'un blond pâle presque blancs, pourtant elle se doutait que se n'était pas sa beauté qui lui valait tous ces regards. Intriguée et inquiète, elle se glissa dans une bijouterie où les murs étaient recouverts de miroirs. Ses yeux s'agrandirent alors, ses cheveux étaient argentés.

Cheveux blonds,
devenus argent
Changements.

Pas gris comme ceux d'une vielle femme mais argentés comme les étoiles un soir d'été. Elle sourit. Elle avait décidé de prendre cette couleur pour un signe, un très bon signe. Elle sourit. Cette couleur rappelait ses yeux et ses armes en plus brillant, en plus lumineux. Elle sourit. La Brume, la Lune et le Vent lui avaient fait un somptueux présent : la preuve de sa différence. Elle sourit. Elle était la marchombre sans maître. Elle sourit car elle était la chevaucheuse de Brume. Elle sortit de la boutique. Elle flottait, comme dans un rêve. Elle réfléchissait à un lieu capable de la faire progresser, grandir ou apprendre quand-t-elle comprit ce qu'aucun maître n'aurait été capable de lui faire comprendre. Elle venait d'entrevoir une partie du sens du mot liberté : dans liberté il y avait marchombre mais pas de liberté pour les marchombres plus que pour un homme (enfin,si, mais pas beaucoup). il lui fallait faire des chois capables de la faire progresser, avancer sur la voie. Et ça, ce n'était déjà plus une liberté. Par contre, elle avait un libre-arbitre illimité donc ce mot la définissait aussi bien elle que les marchombre.
Tout en réfléchissant, Elundril avait laissée ses pas la porter. Elle arriva au port sans même s'en rendre compte ou à peine. Pourtant très vite, son attention fut accaparé par un magnifique navire. il s'appelait le chevaucheur de vent. Elle sourit et un instant elle pensa qu'elle et le bateau allaient bien s'entendre. Elle décida qu'elle embarquerait sur le bâtiment coûte-que-coûte.

Majesté
Et grandeur
Du bateau chevaucheur.

Pour tous ceux qui auraient envie de me dire que je ne dois pas faire de double poste je dis : c'est quand même mieux au niveau de la mise en page de faire un post par chapitre !

Chapitre 3 : La chevaucheur de vent.

Un homme la voyant en admiration devant le bateau s'approcha d'elle et lui dit, tout en contemplant le navire, le chevaucheur partira dans trois jours, je cherche une cuisinière. Êtes vous intéressée ?
Idiotie
D'un homme aveugle
Bouffée de colère
Elundril faillit l'étrangler. Elle élaborait déjà des plans pour l'exécution du recruteur quand-t-elle repensa au bateau .Elle ferma les yeux, prit une grande inspiration et lui sourit disant qu'elle voulait bien cuisiner pour 2000 hommes si ça pouvait la faire monter à bord. Elle crut mourir quand l'homme lui répondit <>Un instant un silence s'installa puis l'homme lui dit qu'il allait lui faire visiter le navire et lui montrer la cambuse. A peine eut-elle posé le pied sur le pont que des sifflements montèrent. Une ombre passa devant les yeux de la jeune fille. Elle se rua sur le siffleur le plus proche.
Devenir feu follet
Vive comme l'éclair
Danger
L'homme n'eut aucune chance de l'éviter. Déjà parce qu'il ne s'attendait pas à se faire attaquer puis parce que de toute façon il n'était pas assez vif. Elundril lui tordit le bras puis murmura au creux de son oreille << Souffle de lune, Violence sauvage, Marchombre >> Elle se releva ensuite sans plus se soucier du malheureux et cria : << Je suis Elundril Chariakin et je serai cuisinière sur le navire. >> Un instant le silence se fit puis chacun reparti à ses occupations et Elundril se tourna vars l'homme qui l'accompagnait et lui demanda quel poste il avait sur le bateau. L'homme sourit et répondit qu'il était capitaine et rajouta qu'elle était la première personne à rabattre le caquet à ses hommes aussi rapidement. Son sourire s'effaça remplacé par une mine sérieuse quand-t-il lui fit visiter le pont, les cabines, la cambuse... Après quelques minutes, Elundril demanda à négocier le contrat ce qui fait de nouveau sourire le capitaine qui dit << Eh ben ! toi tu perds pas e Nord ! >> Elundril sourit et lui répondit qu'elle ne perdait JAMAIS son objectif de vue. Elle obtint du capitaine quatre heures de libre en journée et un écu par semaine. Sachant que la jeune fille n'avait besoin que de trois heures de sommeil et qu'une nuit durait environ sept heures sur un bateau comme celui-ci elle aurait neuf heures pour découvrir les moindres recoins du navire.
**** trois jours plus tard
Elle se rendit au cuisines et fit connaissance du chef-cuisinier auquel elle devrait obéir. Après avoir passé trois minutes à ses côtés elle avait déjà envie de lui balancer des casseroles à la tête et ça n'allait pas en s'améliorant. Elle prit conscience en lui obéissant que le libre-arbitre était presque aussi éphémère que la liberté.

Bon ben je vais tout réécrire ! désolée pour les doubles post mais j'étais sous le choc !

Chapitre4 : La cuisinière enragée
-Non mais tu t' fou de moi ! T'as laissé ça brûler !
-Oh! Eh m*rde !
-Bouge-toi un peu espèce d'idiote !
-Ne me parles pas sur ce ton ! Elundril réprima son envie de lui balancer ses casseroles à la tête.
-Je te parles comme je veux ! T'es vraiment bonne à rien !
Elundril était vraiment en colère. Elle bouillait de rage. elle allait étriper cet espèce d'andouille qui se croyait malin. Elle était marchombre pas préparatrice de bouillie infâme. Elle allait éclater, le tuer, le massacrer, le démantibuler, l'étrangler ou, du moins, faire quelque chose pour que cet idiot arrête de hurler. Et lui balancer une casserole dessus lui semblait un bon moyen de le faire taire. Elle inspira une grande bouffée d'air imprégnée de l'odeur de la nourriture puis se força au calme, laissant un sursis à ce cuisinier de bas-étage.Il n'aurait sûrement que quelque minutes de plus mais c'était déjà ça. Ça c'était ce qu'elle pensait. Elle se trompait. Elle ne lui laissa que quelques secondes, dix précisément. Après, elle lui balança une casserole à la tête, puis une autre et une autre encore.
Le pauvre homme était perdu : après s'être fait criblé de casseroles, il se vit traîné jusqu'au pont, agressé par son assistante cuisinière, un joli brin de fille sans force, enfin, c'est ce qu'il avait pensé, avant d'être sur le point de finir en pleine mer. Il se mit tout à coup à hurler comme si la vue des flots l'avait réveillé. Aussitôt deux hommes se ruèrent à son secours. Elle avait décidé de les laisser sauver leur cuistot. Elle voulait simplement que le chef cuisinier prenne conscience du fait qu'elle n'était pas son esclave. Ni plus, ni moins.
Quand les deux homme arrivèrent sur elle, elle se ramassa sur elle même, bondit en arrière, atterrit à dix mètres des matelots à qui elle annonça avec nonchalance qu'elle allait faire un tour aux cuisines. Arrivée dans la cambuse, elle prépara un repas rapide, loin d'être excellent mais mangeable et, à l'heure pile de sa pause, elle fila sur le pont.
Elle escalada le mât, se glissa dans les haubans et sauta jusqu'au nie-de-pie. Elle s'arrête là guettent le ciel lumineux et limpide et la mer brillante. Un calme profond envahi Elundril. Elle se sentait bien. En accord avec le vent. Elle vit une tâche blanche se dessiner dans le ciel : un oiseau blanc, très grand et très beau. Elle s'imagina comme se serait bon d'être libre comme lui, de voler comme lui.
Elle repensa à sa première nuit sans son maître et se dit que le vent l'avait accepter comme élève. Elle décida que c'était aujourd'hui qu'elle prendrait sa première leçon, et, sans une seconde d'hésitation elle sauta dans le vide....
Silhouette fragile
Au bras du vent
Danse mortelle"

Chapitre 5 : Sur les ailes d'une marchombre (élan mystique qui m'a permis de trouver ce titre fait que mon texte soit aussi mystérieux que le chapitre)

Elle tombait et le vent fouettait son visage. Elle étendit les bras comme un oiseau.

Ça ne fonctionnait pas. Elle tombait toujours.

Soudain, elle prit peur. Le sourire qui étirait ses lèvres disparu. Elle essaya de hurler. Aucun son ne sortit de sa bouche.

Elundril s'affolait, il ne restait que quelques mètres avant l'impacte.

Les idées se brouillaient dans sa tête. Tout était flou. La peur la tenait et ne la lâchait pas. Tout à coup tout devînt clair : il fallait qu'elle ralentisse
3sa course et pour cela elle devait opposé un maximum de résistance au vent. Son manteau était suffisamment ample pour la ralentir dans sa course éffrenée vers les flots.

D'un mouvement brusque, elle retira son manteau et le tendit dans son dos. Sa course en fut à peine ralentie. A peine mais suffisamment : le cerveau d'Elundril avait effectuée une part du sauvetage, ses facultés marchombres et son instinct sur-développé feraient le reste.

Elle approchait la surface de la mer quand-t-elle lâcha le vêtement. Elle se mit en position (bon là je savais pas vraiment comment tourner la chose don...) et atterrit à l'eau sans produire un remous.

Elle s'enfonçait au plus profond des abysses, les yeux grands ouverts, distinguant à peine ce qui l'entourait. De sa vision floutée, elle distinguait les couleurs magnifiques des coraux : du rouge, du bleu, du vert, du jaune, du violet, du rose; mais aussi un banc de poissons argentés sur sa droite et juste devant elle une tortue de mer qui exécutait une danse à la chorégraphie connue d'elle seule. Tout était calme, superbement attirant et Elundril ne voulait pas s'en aller.

Du plus profond d'elle même remontèrent des paroles prononcées bien des années auparavant : elle e souvenait de son père qui parlait de ses plongées, des merveilles qui le poussaient à toujours prolonger le temps qu'il passait sous l'eau et surtout l'histoire d'un de ses amis qui avaient été emporté par les flots lors d'une excursion sous-marine, cet homme avait été victime d'un phénomène assez étrange : il avait tout oublié, sa famille, ses amis... Ce phénomène s'appelait l'ivresse des profondeurs.

Sans se souvenir remonté à la surface de sa conscience, Elundril mourrait. Aussitôt revenu, le souvenir la poussa à se tirer de l'admiration des récifs et de leur faune féerique.

La jeune femme arriva à la surface juste avant l'asphyxie. Du bateau, les marins la hélait, lui disant de prendre la bouée à sa droite.

Elundril repéra le flotteur et nagea jusqu'à celui-ci. Les hommes la tirèrent sur le pont en moins de temps qu'il n'en faut pour dire marchombre.
Elle était frigorifiée. On lui amena une pile de serviette et des couverture qu'elle eut tôt fait d'utiliser.

Le capitaine arriva au moment où elle commençait à se réchauffer et lui sourit. C'était un sourire étrange, charmeur. Prenant conscience du fait que, même s'il était capitaine, il était aussi un homme, Elundril détourna les yeux pour ne pas encourager son jeu.

Elle n'en revenait pas : à quinze ans, un homme la regardait comme si elle en avait vingt. Elle n'était pas sure d'apprecier. et elle apprécia encore moins quand l'homme l'invita à dîner le soir même.

Elle failli l'envoyer promener avec grâce et répondant et surtout sans une once de tact comme elle savait si bien le faire. Elle se ravisa et accepta en répondant :
- Je suis d'accord mais il vous faudra attendre que j'aie terminé son service.
-Vous serez dispensée du travail en cuisine, cela va de soit. Et puis vous avez traumatisé notre pauvre chef cuisinier et je ne suis pas sur qu'il accepte de vous laisser rentré dans la cambuse.

Chapitre 6 : Des vêtement pour un dîner.

En tant que futur marchombre Elundril était prometteuse, très prometteuse. Par contre, en femme de société, la jeune femme était tout simplement une catastrophe naturelle.

Déjà pour trouver quelque chose à se mettre se fut très compliqué. Elle dut se résoudre à aller frapper à la porte d'une servante pour lui demander des vêtements présentables ou plutôt simplement une robe.

La servante l'accueillit :
-Bonjour mademoiselle ! Le capitaine m'avait dit que je devais m'attendre à une visite de votre part aujourd'hui. Il m'a donné une malle remplit de vêtements à votre taille. Il m'a aussi dit que vous auriez besoin d'aide, c'est vrai ?
-Je crains fort que ce soit le cas, oui, dit Elundril en parlant de façon très distinguée (^^)
-Ça m'arrange car le capitaine a dit que si vous aviez besoin de moi, je ne travaillerais pas aujourd'hui. Enfin, je devrai quand même vous obéir et apparemment vous habiller mais c'est tout.
-Bon, et bien vous pouvez être sûre que vous n'aurez pas grand chose à faire aujourd'hui mis à part me rendre présentable, ce qui, je m'en doute, sera dur.
-Vous vous trompez, ce ne sera pas long car vous êtes déjà très belle et puis de toute façon j'adore maquiller et habille les gens à ma façon.

La servante fit entrer la jeune femme dans sa cabine et la laissa fouiller dans le coffre pendant qu'elle allait chercher du thé dans les cuisines. Elundril devint toute pâle en découvrant le nombre de vêtement contenus dans la malle. Quand elle vit que chaque robe était assortie de multiple jupons et corsages elle commença à désespérer.

Quand la brave femme revint des cuisines elle trouva sa protégée immobile, posant un regard anéantis sur le coffre de vêtement. Elle ne put s'empêcher d'éclater de rire. La scène était comique et puis la jeune fille avait l'air vraiment désespérée. Elle se rendit vite compte qu'elle devrait sûrement tout faire.

Elle la fit s'asseoir et lui offrit son sourire le plus rassurant :
-Je pense que tu ne veux pas de robe trop encombrante ? lui demanda-t-elle avec douceur.
-Euh...Non, surtout pas, bredouilla la jeune fille encore toute retournée.
-Bon,alors voyons ce que j'ai à te proposer dans un style simple et pas trop gênant, dit la servante en farfouillant dans le coffre maudit.
-Vous savez je pense que je ne vais peut-être pas mettre de robe finalement.
- Oh que si. Vous n'y couperez pas. Pourriez vous m'appeler par mon prénom.
-Mmmh... D'accord Sianna, marmonna la jeune fille.

Au bout d'une petite demi-heure de recherche, Sianna arrêta son choix sur une robe noire et bleu turquoise (une nuance assez intense se mariant parfaitement avec le noir) assez simple et plutôt courte car ça augmentait la liberté de mouvements, enfin aux dire d'une servante amoureuse des fringues.

Ensuite, Sianna lui donne une parure magnifique qui allait parfaitement avec la robe en déclarant avec un étrange regard "offert par le capitaine".

Le pire pour la jeune fille fut d'enfiler la robe, elle avait dut en mettre une seule de toute sa vie et ce fut sûrement avec l'aide de sa sœur et de sa mère qu'elle avait maintenant perdue. Pour se coiffer, s'habiller et mettre les bijoux. Une fois prête, elle fila dans sa cabine.

Quelques minutes à peine après qu'elle soit enfin revenue dans sa cabine on frappa à sa porte. Elundril se leva à regret et découvrit Sianna avec, dans les mains tout un nécessaire à maquillage.

Elundril Prit la boîte noir et ferma la porte au nez de la pauvre servante. Le petit coffret contenait du rouge pour les lèvres, du mascara, du fard à paupière et toute une ribambelle de choses dont elle refusait d'en connaître l'utilité.

Elle soupira, dire qu'elle avait cru son calvaire terminé. Heureusement, elle savait se maquiller, elle aimait bien Sianna mais elle parlait un peu trop à son goût.

A huit heure tapante, elle se rendit à la cabine du capitaine. Elle était superbe, sa robe mettait ses yeux en valeur et son maquillage accentuait la nature sauvage de son visage. Le capitaine était absolument émerveillé, il ne s'attendait pas à un tel changement. Elundril esquissa un sourire, elle avait l'air de plaire au monsieur.

Revenu de sa surprise le capitaine commença à la complimenter sur ses yeux si doux (hum, hum), sur ses cheveux d'une couleur si originale, sur sa tenue qui lui allait si parfaitement, sur son maquillage si bien appliqué et patati et patata et que j'te passe de la crème ici, là et là. Pour la jeune femme, le temps avait tendance à s'allonger à force d'entendre des mots creux résonner tout autour d'elle :
Palabres inutiles,
Idioties apprises par cœur
Ennui mortel

Après avoir fini de distiller ses paroles inutiles dans le pauvre cerveau d'Elundril, le capitaine la fit asseoir et essaya de nouveau d'engager un de ses monologue dont il avait apparemment le secret. Elle l'arrêta aussitôt. elle lui demanda comment elle devait l'appeler et pourquoi il l'avait invité. elle n'aimait pas perdre son temps en mondanités et gaspiller ses heures de liberté. Elle fut donc directe, espérant par le même coup déplaire au capitaine. elle provoqua l'effet inverse : le marin aimait les gens directe

- Vous pouvez m'appeler Isi'Inir, ce dîner n'est qu'un repas d'affaire, tout ce qu'il y a de plus banal, déclara l'homme avec un sourire mielleux.

Assurance
De l'homme aux cent conquêtes
Pensées imbéciles