Illindir

Bon, c'est plus où moins une fan-fic, de Bottero et de Gemmel. Je m'inspire de Bottero du côté marchombre(et d'un autre côté que vous découvrirez bientôt...héhéhé^^), mais le monde duquel je parle est plus proche de celui de Gemmel, principalement celui de Légende. Je ne sais pas exactement où le placer, donc que les modos le déplacent si ils jugent que je me suis trompée.


Il courait. Il les fuyait toujours, ils étaient sur ses traces. Il écouta le son de leurs tambours roulants, des sabots des chevaux, et cela faisait un vacarme assourdissant. Cela les perdrai. Leur fierté, leur vanité et leur confiance. C'était leur seule faille. Leur seule faille, sa seule chance. Cela lui permettrai choisir son terrain. L'affrontement était inévitable, mais s'il choisissait son terrain, s'il en avait le temps, alors, l'issue du combat pouvait changer du tout au tout... Il montait continuellement depuis trois heures, toujours plus loin dans les montagnes. S'il arrivait à la gorge d'Halrm, s'il retrouvait avant cela l'étrange compagnie qu'ils formaient quelques jours au paravent, il avait sa chance. Mais cela faisait beaucoup de si. Il galopait maintenant, du plus vite que son cheval le pouvait, sur la neige glissante. Soudainement, l'étalon bai tomba, enfoncé jusqu'à l'épaule dans une congère. Il ne pouvait se débloquer de là, mais il se débattait. Sa jambe était bloquée par un pic de glace, qui le lacérait. L'homme à ses côtés était impuissant. Impuissant et découragé. Si tout cela n'avait jamais eu lieu... S'il n'était pas descendu à Laïel ce matin-là...



Asyria rentrait chez elle lorsqu'elle le croisa. Cet homme vêtu de noir, qui se mouvait avec une grâce envoûtante, cet homme qui l'intriguait. Il se dirigea vers elle, lui adressa un sourire, se pencha vers son oreille, et murmura:
"-Voilà longtemps que je te cherche...Rejoins-moi au Vent Rugissant ce soir à dix heures. J'ai des choses a te dire à propos de tes parents."
La jeune fille, choquée par ses propos, acquiesca en silence.
L'inconnu repartit rapidement, se fondant dans la foule avec agilité.
Elle n'en revenait pas. Ses parents? Personne ne connaissait ses parents. Elle même ne s'en rappelait qu'à grand peine, seul leurs noms et quelques traits de leurs visages étaient restés dans sa mémoire. Estenaë et Simol. Deux noms doux et caressants, deux noms soufflés par le vent.

J'espère que vous avez apprécié ce début, je dois lacher l'ordinateur, mais je continuerai dès que je pourrais!

Très très bien ! Suspence .... Juste un tout petit truc : des répétitions au début (il) , mais ça donne un genre , mais je chipote là ! Bravo !

Remarque pour tout gens qui passe ici (parce qu'il y a des gens qui passent ici, vous l'aurez certainement remarqué, mais il y a une petite case qui indique combien de visite il y a eu!) et que, non, je ne suis pas passée 25 fois sur ce topic, et que je prie le prochain de mettre un message! Merci

C'est bien, tu as un bon style.
Veille juste à ne pas faire de répétitions. On t'as déjà fait remarquer pour les 'il', mais tu répète plusieurs fois la même chose, comme si l'on était un peu bête et qu'on avait pas bien saisi la première fois. Je parle de ce passage : " Il ne pouvait se débloquer de la congère, mais il se débattait. Sa jambe était bloquée par un pic de glace, qui le lacérait. Il ne pouvait sortir de la." Ne crois pas que cela vaut pour tout le texte !
Sinon, j'aime bien ta façon d'insister vraiment sur le danger et la difficulté de la situation. On a vraiment envie de savoir la suite.
Juste un conseil pour rendre ton récit encore plus vivant : creuse un peu plus l'expression des sentiments, ça fera encore plus 'réel'.
A quand la suite?!

Très, très bientôt pour là suite, je suis en train de l'écrire^^.
Sinon pour la congère, ma soeur m'a fait remarquer, mais j'ai oublié d'éditer (je suis une imbécile finie ). Je vais changer ça tout de suite, mais pour les il, je ne vois pas trop comment changer sans révéler trop d'information à son sujet, si tu vois ce que je veux dire.
Merci d'avoir répondu^^.

Le soir en question, à neuf heure, elle était déjà là. L'inconnu aussi. Adossé au bar, en pleine contemplation de la rue sombre et enneigée. La jeune femme s'avança, et se planta devant lui.
-Bonsoir, dit-t-il d'une voix douce, presque un murmure.
-Hum. Bonsoir. répondit-t-elle d'une voix sèche. Vous aviez à me parlez, il me semble, non?
-Oui, c'est cela.
-Donc, parlez.
-Et bien...Commençons par le commencement. Tes parents étaient deux grands navigateurs, des Haïnouks, des fils du vent, si tu à déjà entendu parler de ces gens?
-Hum. Très brièvement. Mais continuez, vous m'expliquerez plus tard.
-Comme tu le sais certainement, il y a une trentaine d'années, le Roi est mort, et de violents conflits ont agité l'Empire, répandant la terreur et la mort. Puis, au terme de ces conflits, un roi maléfique et malfaisant a pris le contrôle de l'Empire. Une terrible période pour tous les habitants d'Esstirilian s'ensuivit, et elle dura seize ans. La quinzième année du règne de ce roi, Munkou, tu es née. Ta mère mourut à ta naissance, et ton père la suivit quelques mois après, rongé par le chagrin. Je suis le frère du meilleur ami de ton père. Je m'appelle Illindir. Mon frère avait déjà quatre enfants, qu'il peinait à nourrir. Il t'a donc placée dans un orphelinat, et nous n'avons plus eu de nouvelles pendant 16 ans. Il y a quelques semaines, je suis arrivé à Laïel, et je t'ai croisée. Je t'ai reconnue tout de suite: Tes cheveux rouge sang ne passent pas inaperçus, et je n'avais jamais oublié la délicatesse de ton visage lorsque tu étais enfant. J'ai donc décidé de te parler. Et c'est pourquoi nous sommes là.
Asyria acquiesça en silence, ses longs cheveux flamboyants tombant sur son visage, recouvrant ses yeux d'un noir de jais. Elle encaissa toutes ces informations sans un bruit.
-Et donc, reprit-t-il, j'ai eu une surprise en te voyant. Une agréable surprise. A-tu jamais entendu parler des marchombres?
-Oui. Tout le monde sait qu'ils existent, mais peu de gens en connaissent. Quel rapport avec moi?
-C'est à dire que...Tu sais que les marchombres ont, dès leur naissance, des compétences hors du commun?
-Hum...oui, mais où voulez vous en venir?
-Et bien...Tu as ces compétences, sans l'ombre d'un doute. Tu te déplace sans le moindre bruit, chacun de tes mouvement est empreint d'une grâce sauvage, tu respires le calme et la concentration à chaque instant. Tu es faite pour suivre la voie des marchombres.
La jeune femme le regarda, stupéfaite.
-Moi, marchombre? Et...et vous...vous en êtes un?
-Oui. Et je te propose de devenir mon apprentie, et me suivre sur la voie. Si tu accepte, tu me donneras trois ans de ta vie, trois ans où tu m'obéiras. A la fin de ces trois ans, tu seras marchombre. Ce que je t'offres là, c'est une chose que les hommes ont oublié. Je ne t'offre aucune considération de la part de personne, tu ne sera pas célèbre, mais je t'offre une chose que beaucoup d'hommes oublie. Je t'offre la liberté.

Salut!
J'ai tout de suite accroché, et j'aime beaucoup ton style d'écriture. Deux petites remarques: tu parles de roi au lieu d'empereur ("le Roi est mort, et de violents conflits ont agité l'Empire") et dans ta dernière phrase, tu as oublié de mettre le verbe au pluriel ("une chose que beaucoup d'hommes oublieENT"). Cependant, il est incontestable que les répétitions qui t'étaient reprochées au début ne sont plus là, preuve que tu portes attention aux commentaires de tes lecteurs et je trouve ça génial.
Bonne chance pour l'écriture de la suite, et sois sûre que je lirai la suite avec bonheur!
Hallolo

PS: une question: serais-tu la même Hell (ou Hel14 sur FFN) qui a écrit "Elle s'appelait Pan" , "Les choix du Prince" et "Requiem pour un secret" ?