[Le Seigneur des Anneaux] J'ai deux amours

Attention, yaoi à peine suggéré, mais yaoi quand même ! (yaoi : histoire d'amour homme x homme) Avec des personnages "ah tu piques !"... euh... attypiques.
Une petite bétise écrite à mes heures perdues... voilà ce que ça donne.

J’ai deux amours...

Gimli était un Nain. Un fier Nain, un vrai, un pur, comme peu de Nains ont été un jour. Comme tout les Nains, il avait la passion du mithril, du fer chauffé à blanc forgeant les armes, des galeries profondes creusées sous terre, révélant des montagnes de minerai enfoui. L’amour de la mine.
Il avait aussi, comme beaucoup d’autres de sa race, l’amour de la bière fraîche et des haches de guerres, qui, avec l’habituelle barbe hirsute, caractérisait fort bien son peuple. La guerre n’avait pour lui que peu de secrets, et il s’y adonnait avec ardeur quand l’heure était venue de se battre pour la patrie. En somme, Gimli était un être passionné, peut-être impulsif, mais qui avait acquis avec le temps l’amour de la rudesse de la vie. Et il est vrai que le seul domaine qu’il n’affectionnait pas particulièrement était sans doute l’amour lui-même.
Et les Elfes.
Sur ce dernier point, on peut noter que Gimli était loin d’être le seul Nain à ne pas porter les Elfes dans son cœur. Etait. Car si aucun représentant du petit peuple des mines n’avait jusqu'alors éprouvé autre chose que de l’aversion pour le beau peuple, il en était autrement pour Gimli, même s’il aurait préféré se couper un bras plutôt que de l’avouer.
En allant à la rencontre du peuple elfique, il s’était attendu à recevoir des injures, des remarques teintées d’ironie, des moqueries à son égard et à celui de son peuple. Et il ne s’était pas trompé. A peine arrivé à Fondcombe, les Elfes chargés d’accueillir son peuple ne purent s’empêcher de les regarder de haut, au sens figuré du terme car au sens propre, ce n’est pas bien compliqué. Gimli les trouvait prétentieux, coiffés comme des filles et vêtus de leurs habits brodés d’or. La vérité était surtout qu’il était un peu jaloux ; on leur aurait foutu un pagne en feuilles de choux qu’ils auraient quand même été aussi élégants. Mais la raison qui le poussait à se rendre à Fondcombe étant bien trop importante pour se risquer à provoquer un énième conflit Elfes/Nains, Gimli laissa passer, avec difficulté toutefois, les remarques désobligeantes et se força à rester stoïque pour le restant de son séjour chez les m’as-tu-vu.
Ce n’est que lorsque se fonda la Communauté de l’Anneau, à laquelle il prit part, qu’il s’aperçut qu’il était loin d’en avoir fini avec les Elfes, ou du moins un en particulier. Legolas était l’archétype même du peuple elfique. Blond aux yeux azur, doué à l’arc et maniant à la perfection une dizaine de lame fixés dans son dos, et surtout, doté d’une beauté hors du commun, il sembla à Gimli qu’il était plus hautain encore que ses confrères. Jugement inexact, puisqu’au fil du temps et des épreuves que la Communauté traversa, les deux comparses se trouvèrent une certaine complicité, mêlée à un drôle de sentiment qui achevait de convaincre Gimli qu’il ne savait plus où il en était.
Au fur et à mesure, ils s’étaient rapprochés ; ils avaient chevauché ensemble à la recherche de leurs compagnons, le Nain enserrant de ses bras puissant la taille fine de l’Elfe, plus par désir que par nécessité, même s’il le niera par la suite et prétendra s’être accroché pour ne pas tomber. Ils vécurent maints combats côte à côte, affrontèrent des centaines d’ennemis qu’ils démembrèrent puis dénombrèrent, chacun tentant de rivaliser avec l’autre, plus par jeu que part véritable duel. Ils s’entendaient à merveille, chose rare pour deux personnes de leur race, et Gimli aurait aimé pouvoir exprimer à son ami les sentiments ambigus qui le travaillaient depuis un bon moment et qui se localisait généralement au fin fond de ses entrailles, quand ce n’était pas en dessous de la ceinture. Mais il avait sa fierté, et se disait qu’il pouvait bien attendre et profiter encore des moments qui s’offraient à lui.
Il le savait, il avait trouvé en Legolas la personne dont il avait besoin et envie, un mélange de ce que représente une mère et un meilleur ami. Voir plus. Beaucoup plus.
Il avait découvert son deuxième amour, plus fort encore que l’appel de la mine et de l’hydromel ruisselant dans les gorges.
Puis Aragorn était tombé. Du haut d’une falaise donnant sur un cours d’eau dynamique, leur ami avait disparu. Définitivement disparu. Gimli avait vu Legolas pâlir en apprenant la nouvelle, avait voulu prononcer un mot, une phrase réconfortante... rien n’était sortit. Depuis ce sinistre évènement, Legolas ne communiquait plus que par monosyllabes, renfermé sur lui-même, ressassant sans cesse dans son esprit la mort de son ami. Il mangeait à peine, ne souriait plus, et l’éclat qui brillait autrefois dans ses iris bleus avait disparu en même temps qu’Aragorn. Se comportement insupportait Gimli. Lui qui avait réussi à tisser des liens d’amitié avec l’Elfe ne tolérait pas de les voir s’altérer de jours en jours.
Il devait agir.
Ce n’est qu’une fois arrivés au gouffre de Helm, voyant Legolas assis sur la plus haute marche d’un escalier de pierre, qu’il se jeta à l’eau. Il gravit avec difficulté – en raison de la petitesse de ses jambes – les hautes marches qui le séparaient de son Elfe, et s’adressa à lui en ces termes.
- Legolas, mon ami... je ne puis supporter plus longtemps de vous voir ainsi. Quel mal vous ronge, que je puisse vous aider à l’ôter ?
‘Oulala, ça sonne déclaration d’amour’ réalisa Gimli en se maudissant intérieurement. L’Elfe leva un regard empli de souffrance et de tristesse vers le Nain, et ne pu prononcer un mot. Gimli lui tapota doucement le dos, quelque peu gêné.
- Allons, allons... Aragorn va revenir...
- Non, répondit Legolas d’une voix rendu rauque par le chagrin. Il est mort.
- Ne dites pas cela, voyons... je suis sûr qu’il est vivant.
- Vous croyez ?
A vrai dire, Gimli n’était certain de rien, à part une chose : il ne voulait pas rendre Legolas encore plus malheureux que maintenant. Lui-même ressentait un pincement au cœur en repensant au moment où Aragorn était mort ; où il avait réalisé, du haut de la falaise, barbe et cheveux au vent, qu’il ne le reverrait plus. Cela ne l’empêchait pas d’espérer. Lorsqu’il parla de nouveau, ce fut avec force et conviction, un sourire étirant ses lèvres enfouies sous sa barbe.
- Bien sûr ! Il ne peux pas mourir. Tant que nous serons là, il n'en aura pas le droit.
- Alors, expliquez moi pourquoi il n'est plus parmi nous...
Legolas avait sorti de sa poche l'Etoile du soir, qu'il avait ramassé après la chute d'Aragorn, et dans le même mouvement s'était rapproché du Nain, qui lui répondit le plus doucement qu'il pû :
- S'il n'est pas là, c'est parce qu'il est, disons... en retard.
- En retard ?
- Oui... mais il nous rejoindra bientôt. J'en suis sur.
L'ombre d'un sourire passa sur le visage de l'Elfe lorsque la main de Gimli effleura ses cheveux. Ce dernier n'eu d'ailleurs pas le temps de se flageller mentalement pour ce geste, car Legolas se blottit tout contre lui et ferma les yeux, les bras puissants du Nain l'ensserant et le berçant doucement. Ils restèrent sans bouger quelques minutes que le soleil mit à profit pour se coucher, puis Gimli se dégagea en se raclant la gorge et partit en pretextant une excuse plus ou moins potable. Legolas, lui, resta assit sur les marches et comtempla le ciel, un vague sourire flottant sur ses lèvres.
Caché derrière un muret, Gimli dévora longuement son Elfe des yeux, regrettant presque de n'être pas resté auprès de lui de peur de dévoiler certains sentiments qu'il préférait cacher au fond de lui-même. Qui sait ce qui aurait pu se passer ensuite...

Vers lui je tends les bras
Et le cœur battant d'émoi
A mi-voix
Doucement je dis "emporte-moi !"

J’ai deux amours...

Superbe

Habituellement, je n'aime pas particulièrement les fics du SdA, mais j'apprécie celle-là beaucoup quand même.

Etant une fervante fan du Seigneur des Anneaux... C'est original, en effet, mais je n'aime pas du tout.^^ Complétement désolé, je n'arrive pas à voir une autre version que celle de l'auteur. Et voir la relation Gimli, Legolas de cet facon et pour moi une énorme version éroné, de ce que je pence.
Encore désolé, mais c'était original.^^
Espére qu'un fan du niveau au-dessu ne voi pas sa tu te ferais déscendre sans mê^me comprendre.^^

Je sais bien que ce n'est pas du tout dans l'esprit de l'auteur ! ^^
Et puis Gimli et Legolas comme ça, ça serait franchement pas crédible. xD (c'est pas le but de ma fic, d'ailleurs)

un jour on retrouvera Eter au fond d'un fleuve découpée en chtits morceaux... euh non j'espere pas moi, contre les anti-pingouins!!!
bonne fic, pas du tout mon genre et j'aime pas du tout lol mais j'avoue que c'est bien écrit, et assez original...

La suiiiiiite!! Toujours géniales tes fictions Eter! Je ne fait que m'incliné devant tes sublimes fictions " dégentées"^^

Je n'ai pas lu le SdA mais j'e n'ai vu que les films ... alors je ne peux pas m'empêcher d'imaginer Orlando Bloom dans les mains d'un petit nain pas très beau ; ça fait mal au coeur :'(
xD

Ce qui fait qu'au final, même si c'est bien écrit, je n'aime pas trop >< Brrr xD

hahahaha, génial. Je trouve seulement que u en fait un peu trop:

Citation :

les bras puissants du Nain l'ensserant et le berçant doucement [...] Gimli dévora longuement son Elfe des yeux

ça par exemple, c(est un peu...trop.
Sinon, c'est trés bien écrit et bien pensée.
Presque rien à redire.

Mwahaha ! C'est trop bien !
Orlando Bloom dans les bras d'un nain =D
j'adore !!!!
c'est trop bien !!!! Bis bis !!!