TERMINÉ [Défi Écriture] N°1 : Par phrases

Le défi :
Les personnes souhaitant participer doivent écrire un texte sur une des séries de P. Bottero comprenant au choix :
- Un des univers des livres.
- Des personnages.
- Les deux.

Dans votre texte, il devra y avoir touts/es ces mots/phrases au moins une fois, sinon il ne sera pas valable :
- Quelle belle chaussure
- Clafoutis
- Pingouin
- Dragon
- Cette personne est d'un sadisme étonnant.

Pour le reste, vous faites ce que vous voulez, de la longueur que vous souhaitez... bonne écriture ^^
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L'univers et les personnages ne vous appartiennent pas (ils appartiennent à Pierre Bottero) et vous ne pouvez tirer aucun profit de vos textes (cette règle est acceptée si vous participez).

Je vais peut-être (je dis bien peut-être) essayer...

je vais peut être essayer parce que les mots requis me font triper^^
mais venant de moi ne vous attendez pas à un truc serieux

Je relève le défis... en rapide... en n'importe quoi mais je le relève...
Ma folie dévastatrice est en marche...

[Histoire supprimée par Luna le temps que le défi soit terminé. Je remettrais ça après ]

Stoppons là cette converstion hautement théologique^^
Mais bon... je voyait pas comment casé tout ces mots avec des personne sobres....
J'attends les autres défis... surtout si Eter s'y met... je sens qu'on vas bien se marrer...

Dunadan, j'ai demandé à ce qu'on me les envoie par MP... je suppr tes mess et je me les envoie... mais fait attention à l'avenir stp ^^

C'est bon !
Je t'ai envoyé ma fic Luna !

Je l'ai reçue et lue
J'attend encore 1 ou 2 participation et le défi sera clos, je pense...

(n'oubliez pas que vous pouvez tous poster des défis. Par contre, il y aura maximum 2 défis en même temps).

Ok merci...

Je me suis lancée! Tu l'auras bientôt!
EDIT >> Tu l'as eu!

j'ai 3 participations pour l'instant, j'attends un peu et ça seras clos !

Si vous voulez que je rallonge un peu le délais, n'hésitez pas.

je pense que tu devrais plutô mettre une date butoire plutôt que d'attendre un certains nombre de participants. Genre, laisse quinze jours... enfin, c'est mon avis ^^
aprés, je pense que je vais peut être tenter le défi!

Oui, mais la date peut être modifiée à tout moment...
m'enfin, je laisse jusqu'au 1er juin, mais la date peut être repoussée ^^

Voilàvoilàvoilà...
*repars*

...

*revient*
Bonne chance, Takinza ^^

Oooh, c'est jusqu'à mon anniversaire! ^^
bon, j'ai fait le défi, je te l'envoie... et pour déterminer qu ia gagné le défi, comment tu fais?

On fais un ti vote, dans un nouveau topic avec toutes les fics que j'aurais exposées

aaaaaaaahhhhhhhhhhh attendez moi j'ai trop pas le temps en ce moment... (surtout que j'ecris d'autres trucs) bon je vais faire un effort^^

Luna tu les mets demain??

ouais en fait j'crois que j'aurais pas le temps je peux ecrire que le week-end matin...

Ca c'est dommage! Mais bon...

Bon, bah, je les met maintenant...

Akane, je mettrais des mots biens aussi pour le prochain ^^

Les histoires dans mon prochain message.

DURADAN ARAM

Al-Chen, sombre nuit d'été...

A cette heure, seule les rodeurs et les malandrins rôdent dans les rues. Normal : les honnêtes gens dorment, et les pochtrons écument les tavernes. C'est justement en ces lieux que commence notre aventure. Acouddé au contoire, un homme bien bâtie, blond et en armure était en train de divaguer. En effet, il avait déjà pillé la cave de l'auberge et, en tant que héros Alavirien, il ne payait rien...
Il avait déjà été chassé d'une vingtaine d'auberges différentes car il avait fréquemment asséné des coups de haches sur les servantes, les clients, ou alors avait démoli le mobilié... Il avait même faillit être ostracié de Al-Chen pour être entré en état d'ébriété dans le chateau et démolie la statue en forme de pinguin, symbole d'Al-Chen.
Mais pour l'heure, il était au contoire en train de se souler avec un autre homme étrange. Il possédait une tenue très étrange...
Cela ne faisait aucun doute qu'il venait d'un autre monde...
- Eh.... Bjorn.... paye ta tournée! dis ce dernier.
- Eh ho... d'abord tu... r'tourne dant ton monde et tum'choppe la chose qu'il te semble êtr' la meilleurrrreeeee des deux mondeuuuh!
- Oh... tu fé ssssssié, zé pas enviii d'y r'tourné!
- Tu vas me chercher ton cla- machin!
- Mais déjà, tu sé même pâââs le quel choisir! Tuuu préfère quoi? Ssssssssserize ou abricot?
- C'est quoi ces chhhhoses?
- Des fruits de mon monde, alcoolique!
- Bah com' tu veux! T'iras m'en chercher un... de... calfoutis!
- S'tu veux...
- Pfff, tut...tut....tut' croit fière einh? Tu te la joue einh? Tu pense avoir tout vue einh? Moi j'vous connais, vous les inssssspecteurs! Tous les même! J'ai connue l'autre imbécillllle de Franchina! Maintenant j'te cotoye toi! Dunachou! Boarf! Moi j'ai vu du mond'! Moi j'ai vu le Dragon! Toi t'vu quoi?
- Euf... des célébritées... Fifi, Bewt, Shaddam, Yoda, Zoal...
- C'qui?
- Pas rave...
- Oké...
- De toute manière dans vot' monde vous êtes des bruttes igggggnares! Vous vous habillez com' des gueux!
- Kestu r'conte?
- Regarde moi sa!
- Ooooooooh! Quelle belle chausure! mais pourquoi tu la met sur ta tête??? uhguhuhuuhuhu!
- C'est un bééééééret enfoiré!
- Ah oké....
- De toute manière j'ai conue... le téééééééérrrrible Gugu!
- M'en fou, j'ai féquenté maître Elis....
- OOuuu?
- Dans une taveeerrrrne avant sa mort...
- Et???
- Et bah quand il était iiiivre et bah il devenait biiiiiiiiiiizzzzzzzaaaaaaaard!
- Comment sa?
- Et bah tu peu pas savoir mais.... Cette personne est d'un sadisme étonnant!
- Ah oué???

Tous les mots demandés ont étés mis : Oui.

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WINDELLANA

Livre : Les Mondes d'Ewilan
Personnage : Ewilan, Oyoel (je parle d'autres personnages, mais ils n'apparaissent pas)
Epoque : Environ 10 ans après la fin des Tentacules du mal.
Disclaimer : Je ne tirerais aucun profit de cette fic et tous les personnages (sauf ceux que j'ai inventés) appartiennent à Pierre Bottero.

"Oyoel, raconte-moi l'histoire des étrangers !
Le vieux nautonier se leva et toisa la jeune fille. Elle s'appelait Stella et devait avoir dix ans. L'histoire qu'elle lui demandait était celle des quatres alaviriens qui, dix années plus tôt, étaient venus vivre avec les haïnouks. Mais, peu de temps après leur arrivée, ils avaient disparus, du jour au lendemain, sans laisser de nouvelles.
Oyoel s'apprêtait à commencer son récit quand un jeune garçon du nom de Anoul lança à Stella :
-Tu la connais par coeur cette histoire ! Ca fait vingt fois qu'Oyoel te la raconte !
-Au toi, le pingouin, retourne manger ton clafoutis et laisse-nous tranquille !
Puis elle marmonna :
-Cette personne est d'un sadisme étonnant !
-Ne parle pas comme ça d'Anoul ! lui dit le nautonier. Il aime bien te taquiner ; il n'est pas cruel à ce point !
Stella afficha un air boudeur.
-Moi, je trouve que si !
-Stella... Si tu continue, je ne te raconte pas cette histoire !
-De toute façon, je pense que tu ne va pas me la raconter...
Oyoel suivi le regard de l'adolescente. Une jeune femme se tenait, à cinquante mètre d'eux. Seule.
Oyoel ne murmura qu'un nom.
-Ewilan...
Stella le regarda d'un air étrange.
-C'est Ewilan Gil'Sayan ? L'alavirienne qui est venue avec ses trois amis vivre ici ? Celle qui a vaincu Ahmour ?
-Oui, Stella. C'est bien elle.
-Et bien, allons la voir !
Le navire à roues accélera l'allure. Stella dinstinguait très bien l'alavirienne, et malgré la gravité de la situation, elle ne put s'empêcher de penser "Quelle belles chaussures ! " en voyant les pieds de l'étrangère.
Le navire des haïnoukks freina brusquement. Oyoel entendit Ewilan murmurer.
-Par le dragon... Pourquoi Sil'Afian a-t-il tenu à ce que je vienne ici...
-Nous aussi, nous aimerions avoir la réponse, lui dit Oyoel.
-Oyoel !Je suis heureuse de vous voir ! Comme vous avez changé !
-Vous aussi, Ewilan. Vous avez changé... Mais que faites-vous là, après votre départ il y a dix ans ? Pourquoi êtes-vous revenue ?
-A l'époque, ma mère m'avait contacté grâce au Dessin. Gwendalavir avait besion de moi. Sil'Afian en personne voulait me recevoir.
-Et pourquoi ?
-Je ne peux pas vous le dire. Secret d'état. Mais il tenait aussi à recevoir mes compagnons. Après m'être entretenue avec Sil'Afian, je suis restée avec mes parents à Al-Jeit. Et puis, hier, Sil'Afian a de nouveau voulu me parler. Il voulait que je revienne ici pour établir les bases d'une solide relation entre nos peuples. Je dois aussi me rendre aux cités-états.
-Et vous êtres seule ?
-Oui. Maintenant que j'ai environ vingt-cinq ans, l'Empereur pense que je suis capable de mener cette mission à bien.
-Sachez, Ewilan, que le peuple des fils du vent est toujous prêt à vous recevoir. Mais occupez-vous de votre mission. Les haïnouks ne vous oublieront jamais. Jamais...
Et Ewilan repartit, en direction d'Hurindaï.
-Oyoel... Tu n'auras plus besion de me raconter l'histoire, intervint Stella. J'ai vu Ewilan Gil'Sayan de mes propres yeux, et ça me suffit..."

Tous les mots demandés ont étés mis : Oui.

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ELLANA

Livres: L'histoire se déroule dans la fôret des captifs.
Personnages: Bernard Boulanger, Ewilan, Salim, Duom, Siam, Ellana et Edwin.
Epoque: Il s'agit du moment où les Alaviriens suivent Bernard Boulanger en train pour rencontrer Bruno Vignol.
Disclaimer: Je ne tirerais aucun profit de cette fic et tous les personnages (sauf ceux que j'ai inventés) appartiennent à Pierre Bottero.

Maximilien Fourque ne les accompagna pas jusqu’à la gare.
Les Alaviriens et Bernard Boulanger, après l’arrivée de sa femme, se rendirent à la gare qui se trouvait en ville. Pour se rendre à Saint Sauveur, ils prirent deux taxis.
Bernard, Ellana et Ewilan dans l’un ; Edwin, Duom, Siam et Salim dans l’autre.
Le trajet fut plutôt long et mouvementé car Ellana supportait très mal la voiture. Ils arrivèrent quand même en ville et Bernard partit acheter des billets de train pour Paris. Comme il y avait très peu de monde, l’achat fut promptement réglé et les Alaviriens montèrent à bord du train une demi-heure plus tard.
Il y avait environ 3h30 de trajet jusqu’à Paris. Les Alaviriens partageaient leur voiture avec une classe de 18 élèves plus trois accompagnateurs. Les enfants (sûrement des cinquièmes) faisaient un bruit épouvantable lorsque les Alaviriens montèrent. Avant de prendre place, Edwin réclama le silence et les enfants intimidés se turent.
C’était des rangés de 8 personnes. 4 sièges à droite et 4 à gauche.
Duom s’assit avec les accompagnateurs.
Bernard, Siam, Salim et Ewilan disposaient d’un coté à eux tout seul. Edwin et Ellana étaient assis en face d’un garçon à l’allure fière, et d’une fille très calme et sûrement très timide. Les enfants qui avaient été rabroués, par Edwin se tassèrent au fond de leurs sièges lorsqu’ils virent celui-ci se diriger vers eux. Lorsqu’elle s’assit, Ellana leur sourit d’un air rassurant et les enfants se rasssurèrent.
Le train partit.
Pendant le trajet, Siam voulut tout savoir sur cette machine qu’elle appelait « machine d’anti-fatigue », Ewilan essaya de lui expliquer mais renonça laissant sa place à Bernard Boulanger qui commença à lui faire pratiquement un cours d’histoire sur le chemin de fer.
Maître Duom discutait avec les trois pédagogues. Vu qu’il était lui-même un ancien professeur, la situation le ravissait et il se moquait éperdument du train.
La professeur principale de la classe de cinquième, Melle Rapiet, une dame de 55 ans au moins semblait elle aussi ravie. Sa véritable passion étant l’éducation, elle ne pouvait pas mieux tomber ! Elle parlait en ce moment avec un ancien professeur d’une école de surdoués. En effet, comment voulez-vous lui expliquer l’art du Dessin et l’Imagination ?
Edwin lui observait le paysage qui passait à toute vitesse devant ses yeux. Les poteaux de fils électriques, les routes en béton, les voitures aussi… Il n’arrivait pas à comprendre comment ces gens, ces Français arrivaient à habiter dans un pays aussi pollué. Il avait hâte de retourner en Gwendalavir.
Ellana, elle s’était endormie. Les deux enfants, Félix et Mathilde faisaient un bac à lauréat. Ils comparaient leurs réponses pour la lettre C.
- Alors pour la nourriture j’ai trouvé le canard frit ! annonça Félix
- Et moi j’ai trouvé le clafoutis !
- Ah, fit Félix déçu, j’y avais pas pensé.
Mathilde ne répondit pas et dit plutôt :
- On fait quelle lettre maintenant ??
- On n’as qu’à faire la lettre P !
- D’accord !
Ils se lancèrent dans une nouvelle partie.
- Un animal, lança Mathilde.
Félix se pencha sur sa feuille et écrivit « pingouin » en faisant de grosses fautes d’orthographes.
- Un objet.
Félix écrivit « une prémolaire ».
Et la partie continua.
Parmi les autres élèves, une certaine Victoria entouré de ses amies observaient Edwin à la dérobée. Elles n’arrêtaient pas de glousser ce qui réveilla Ellana pourtant loin devant elles. Elle regarda par-dessus son siège pour voir qui faisait un bruit pareil. En la voyant intriguée, Mathilde lui précisa :
- C’est Victoria, la fille la plus populaire de l’école. C’est une Lolita.
Ellana fronça les sourcils à la dernière phrase :
- Une quoi ??
- Une lolita. Une gravure de mode quoi !
- Ah je comprends mieux, fit la marchombre en riant.
D’ailleurs Victoria et ses inséparables copines s’approchaient des 4 sièges. Leur prétention et leur sûreté sautèrent aux yeux d’Ellana qui réprima son sourire. Elle allait s’amuser.
Mathilde voyait elle aussi les 4 filles approchaient. Outre Victoria la blonde il y avait Lola une autre blonde, Mélanie une rousse et Estelle une brune. Toutes étaient habillés avec des tee-shirts montrant les nombrils et des pantalons montrant les culottes. Du mascara sur les yeux et du gloss sur leurs lèvres.
Mathilde ne les aimaient pas. Ces filles se la jouaient trop et étaient plutôt du genre à ne pas aimer les filles qui se fringuaient pas de la même façon.
Félix, lui, n’avait pas ses réflexions. Il ne souciait pas des filles et s’il se trouvait aux côtés de la jeune Mathilde c’était parce qu’il était trop turbulent pour rester avec ses copains.
Les 4 pestes décidèrent donc de s’approcher de Mathilde et de Félix.
- Alors, ricana Victoria, ça va Mathilde ? Tu dragues ?
Mathilde baissa les yeux et ne répondit rien.
Ellana regarda la jeune peste avec un œil railleur. Celle-ci d’ailleurs le remarqua et trop sûre d’elle, elle toisa la marchombre sans un mot. Elle la jaugea des pieds à la tête puis poussa un sifflement ironique :
- Quelle belle chaussure ! Vous l’avez acheté où ? Dans une cité médiévale ?
La peste ne s’attendait pas à ce que la femme qui lui faisait face prenne sa remarque avec le sourire :
- C’est exactement ça ! Dans une cité médiévale ! Mes vêtements viennent eux d’une surface peu chère mais dont les matériaux sont durables.
Ellana jaugea la gamine à son tour :
- Contrairement à toi. Je suis sûre que tu peux à peine respirer là dedans!
La peste serra les mains et s’apprêta à répondre lorsqu’Edwin intervint :
-Retourne t’asseoir jeune fille !
Comme un écho, Melle Rapiet intervint :
- Retourne à ta place, Victoria !
Victoria lança un regarda plein de rage envers la marchombre. Celle-ci lui renvoya un signe de la main et au moment où la cinquième partait, Ellana lui dit dans un souffle :
- Fais attention petite, si tu n’est pas sage...
Victoria ne répondit pas et retourna s’asseoir.
Mathilde regardait Ellana avec adoration :
- Vous l’avez vraiment remis à sa place madame. Vous reconnaîtrez qu’elle est immonde, n’est-ce pas ?
- Oh je connais bien pire.
- Ah bon ?
Ellana échangea un regard avec Edwin. Tout deux pensait à Eléa.
- Oh oui et cette personne est d’un sadisme étonnant… Bien pire que Victoria!
Mathilde n’en sut pas plus.
Ellana se rassit confortablement et glissa à Edwin:
- Quelles horreurs ces sièges! C'était plus confortable sur le dos du Dragon!
Le trajet se déroula sans autre accident et leur train arriva en gare vers 12h30 et les Alaviriens et Bernard se mirent en quête d’une pizzeria avant de commencer leur recherche sur Bruno Vignol.

Tous les mots demandés ont étés mis : Oui.

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TAKINZA

Personnages: Ewilan et Salim
Epoque: Aprés le 6eme Tome d'Ewilan
Disclaimer: Je ne tirerais aucun profit de cette fic et tous les personnages (sauf ceux que j'ai inventés) appartiennent à Pierre Bottero.


Pingouin vs Clafoutis

La porte de la cabine s'ouvrit brutalement. Ewilan , qui se trouvait depuis quelques temps maintenant avec les fils du vent, en compagnie de Salim, appréciait énormément ce rythme de vie. A peine levée le matin, elle sentait déjà le vent siffler à ses oreilles et caresser doucement sa peau.
Depuis quelques jours toutefois, cet air si bienfaisant c’était fait plus frais, à mesure qu’ils monter au nord.
Ewilan passa le pas de la porte, et s’avança sur le pont pour tenter de retrouver Salim.
Automatiquement et presque blasée, elle leva les yeux vers les cordages pour y retrouver son compagnons en train de se balancer gracieusement. Avec un sourire, elle repensa à la grâce que le Dragon posséder quand il s’envoler dans les cieux, la même que celle de sa Dame dans les profondeurs des mers.

Oui, Salim avait cette même grâce naturelle. Celui-ci, l’apercevant, redescendit en voltigeant, pour atterrir juste devant elle.

- Bien le bonjour jeune damoiselle !
- Bonjour Salim ! Bon sang, il fait un froid de canard ! On doit être bien au nord !
- Je me demande si on verra des pingouins... tu crois qu’on verra des pingouins ?
- J’ai des doutes sur la question, sourit elle.
- Même pas vrai ! Je suis sûr qu’il y a des pingouins ! Et foi de Salim, je te montrerais un pingouin !
- Salim, arrête de dire des bêtises, tu veux ! Il ne peut pas y avoir de pingouins ici.
- Et pourquoi pas ! Il y a bien des hommes dans ce monde ci, alors pourquoi pas des pingouins ?
- Salim ! Si tu continues je…
- Tu ?
- Je…. Euh… je te prive de clafoutis ! dit elle, triomphante.
- Quoi ? Mais c’est pas juste ! T’as pas le droit de faire ça !
- J’vais me gêner ! Pingouins contre clafoutis Salim !

Boudeur, Salim se détourna de la jeune fille.

- Salim ?
Baissant les yeux, le jeune marchombre tomba sur une petite fille rousse à la frimousse mutine.

- Dis Salim, pourquoi tu fais la tête ?
- Parce que miss Gil’Sayan ici présente m’a privée de clafoutis ! Fais attention petite, cette personne est d’un sadisme étonnant !
- Ça veut dire quoi sadisme ?
- Hem… errrrrrh… tu sais quoi, tu devrais aller jouer avec les autres !

Il sentit alors une main se poser sur son épaule.

- Allez, mon Salimichou ! Fais pas la tête ! T’en auras du clafoutis !
- C’est vrai ?
- Oui… y’en a ce soir au menu.
- Ewi, t’es la meilleure !
- Je sais !

Le soir donc, alors qu’ils longeaient la mer aux grés du vent, ils étaient tous réunis pour déguster un clafoutis. Soudain, Salim poussa un cri un peu plus aigue que la normal. Sur les icebergs qui se trouvaient alentours, plusieurs tâches noires évoluaient, plongeaient et remontaient.
Se saisissant d’une longue vue, il la braqua sur les tâches en question et…

- Des Pingouins ! Ewi, ce sont des pingouins !!!
- Tu dis des bêtises Salim, je suis sure que ce sont des bestioles qui ressemblent à des pingouins !


Enervé de ne pas être compris, Salim retira sa chaussure et la jeta en direction de sa compagne qui lui souriait malicieusement.
Evidemment, ce geste n’avait rien de méchant, plutôt une sorte de jeu entre eux…

- Quelle belle chaussure Salim ! Je crois que je vais la garder… à moins qu’elle fasse plaisir aux pingouins…
- Ah ! Alors tu avoues que ce sont bien des pingouins !
- Moi ? J’ai jamais dit le contraire, conclut elle avec un sourire hypocrite.


FIN

Tous les mots demandés ont étés mis : Oui.

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