RÉSULTATS [Défi Écriture] N°9 : Pulsions meurtrières par ici

De nombreux candidats avaient laissé entendre qu'ils participeraient . . . Seuls les plus courageux ont osé ! Seuls les plus courageux ont tué !

Voici donc les quatre participations de ce défi ; à vous de voter !





Il se dressait devant eux, les écrasant de sa hauteur. Un Ts’lich !
-Ma race n’est pas morte, et j’accomplis sa vengeance. Je t’ai retrouvé Ewilan, tu ne m’échapperas pas cette fois, tu n’as aucune chance. Tes amis ne peuvent plus rien pour toi, siffla-t-il.
La jeune fille se jeta dans l’Imagination, mais pour en être expulsée aussitôt. Elle jetait un coup d’œil au monstre pour essayer de trouver ses faiblesses, quand elle se figea d’horreur. Derrière son ennemi s’alignaient des têtes plantées sur des pics. Elle reconnut Artis le rêveur, son père, Altan, Ol Hil’ Junil, Erylis, puis détourna les yeux. Près d’elle, Akiro poussa un cri. Sa sœur, se souvenant de sa présence, lui jeta un regard plein d’espoir. Il pouvait dessiner où bon le lui semblait ! Or ce jour-là, il n’arrivait même plus à entrer dans les Spires. Elles se dérobaient sans cesse à son esprit.
-Akiro, continua le Ts’lich, ne cherche pas à dessiner, tu ne peux pas. Cette fois, j’ai bel et bien gagné !
-Tu veux dire : nous avons gagné, j’imagine.
La voix provenait d’un homme de petite taille qui sortait de l’ombre. Les deux jeunes gens le reconnurent aussitôt pour ce qu’il était : un mercenaire du Chaos. Il souriait de toutes ses dents en contemplant le carnage qui devait être son œuvre. Les corps entassés pourrissaient dans un coin tandis que les têtes le regardaient de leurs orbites vides. Son affreux sourire s’étira encore plus lorsque son regard s’attarda sur celle d’Ellana. Ewilan eut un haut-le-cœur et une larme perla à sa paupière. Toutefois, elle ne put pas pleurer car l’autre continuait :
-Vous devez vous demander comment vos compagnons, ici présents, ont fini de cette manière. Sachez que j’ai très bien fait mon travail. Je les ai tous tués de la façon à laquelle ils s’attendaient le moins ! Bjorn et Maniel, les gloutons, ont été empoisonnés, Chiam a été empalé sur une de ses propres flèches à cause d’un mouvement maladroit de ma part, Artis est tombé d’une fenêtre d’Ondiane, Edwin a été grièvement blessé par une enfant de sept ans et est mort dans d’atroces souffrances sous l’œil amoureux d’Ellana, que j’ai réussi à tuer alors qu’elle s’était endormi au chevet de son bien aimé. Vos parents m’ont donné du fil à retordre, mais un faux rendez-vous donné par l’Empereur a eu raison d’eux. Grâce à mon ami Ts’lich, j’ai pu les démembrer sans qu’ils aient l’opportunité d’esquisser le moindre geste. Illian a été drogué et tabassé par mes soins jusqu’à ce que mort s’en suive. Vos cinq amis académiciens ont étés figés vifs puis coupés en morceaux. Puis mon ami a pris le contrôle de l’esprit de Salim alors qu’il se transformait en loup pour amuser Siam. Le loup a donc dévoré la jeune Frontalière qui avait hésité à attaquer son ami à coups de sabre. Salim n’a eu conscience de son erreur qu’une fois redevenu lui-même. Honteux, il s’est réfugié dans un arbre. Il était tellement abattu qu’il n’a presque pas essayé de se défendre quand mon ours élastique l’a étranglé. Je me serais pissé dessus tellement c’était drôle ! Pour approcher Sil’Afian, ça a été un peu difficile. Mais un bon costume de la Légion Noire a fait l’affaire. Sa mort est passée pour un suicide : ses veines ont été taillées alors qu’il se baignait dans sa salle de bains de nacre.
Ewilan et son frère avaient bien du mal à le croire, pourtant la preuve était là. Tous leurs amis étaient morts, tous ceux qui les avaient un moment ou un autre aidés étaient exposés dans cette caverne, privés d’une sépulture digne d’eux. La jeune fille prit son courage à deux mains et demanda :
-Et qu’allez-vous faire de nous ?
Le mercenaire éclata de rire tandis que le Ts’lich répondait :
-Comme tu l’as constaté, cette caverne est un Hiatus. On dit que Merwyn y a pleuré Vivyan et que le lac, dont le sang de tes amis rougeoie la surface, est entièrement constitué de ses larmes. De plus, Akiro ne peut pas dessiner à cause d’un poison mortel que Owärd a versé dans son eau à la taverne, hier. Il va mourir à petit feu sous tes yeux. Pendant ce temps là, je vais me servir de toi pour faire renaître ma race.
Ewilan roula des yeux effarés. Elle ne voulait pas que cette horreur pose ses sales pattes sur elle ! Akiro, à ses côtés la regardait avec inquiétude. Elle se reprocha de n’avoir pas pensé à lui. Il subirait aussi un triste sort. Voyant que la jeune fille était sur le point de pleurer, il lui chuchota :
-Camille, ne t’inquiète pas pour moi. C’est trop tard de toute manière, tu l’as entendu comme moi. Si ma mort peut te sauver, profites-en. Sinon, sauvegarde ta vie avant tout.
-J’ai une idée, répondit-elle, le cœur au bord des lèvres. Il faut que tu fasses comme si tu agonisais. Jette-toi sur le mercenaire et plante-lui ça dans le ventre, continua-t-elle en lui donnant la sphère Ts’lich avec laquelle elle avait rendu fou Holts Kil’ Muirt lors de son seul et unique combat. Merci Mathieu.
Il lui adressa un clin d’œil complice en tentant de lui cacher la souffrance qui le gagnait peu à peu. Il fit ce qu’elle lui avait dit, mais au moment où il aurait dû enfoncer la sphère dans l’abdomen, son bras retomba mollement et ses dernières forces s’envolèrent dans le cri d’agonie qu’il poussa. Ewilan sentit sa dernière heure arrivée. Dans un ultime espoir, elle tenta de s’enfuir, mais l’immense queue du Ts’lich lui barra la route. Ce dernier souleva la jeune fille de terre.
« Je vais finalement savoir comment les Ts’lich se reproduisent, » fut sa dernière pensée, avant qu’une douleur immense lui déchire le corps.

Fanny

Ellana se promenait dans les petites rues de Gwendalavir. Il était plus de minuit passé, mais la Marchombre n'arrivait pas à trouvée le sommeil. Elle savait que dans quelques heures, elle devrait repartire et ne plus revoir ses amis. Salim étant devenus indépendant, elle n'avait plus rien à lui apprendre et plus aucune raison de restée avec lui.
Ellana ralentit quand elle passa devant une ruelle sombre qui débouchait dans un cul de sac. Elle s'y engagea, persuadée d'avoir entendus le chant des Marchombres.
Une fois arrivée au bout de la petite ruelle, elle n'avait rien remarquée d'anormal. Elle se retourna, pour partire, mais se retrouva face à Jorune.

- Qu'est ce que tu fais ici ? Demanda Ellana d'un ton glacial. Je t'avais prévenus de ne plus jamais te mettre en travers de ma route !
- C'est que tu ferais presque peur Ellana ! Répliqua Jorune d'un ton sarcastique.

La jeune femme n'eut pas le temps de répondre que Jorune levait déjà sa main droite vers le visage de la Marchombre. Mais à la place de ses doigts, se trouvait une main en argent avec des griffes à l'extrémité. Ellana n'eut pas le temps de faire un geste que Jorune rabaissait déjà la main qui atteignit la Marchombre dans le ventre. Le sang commença à couler par trois grosses entailles.

- Si j'ai réussis à tuer ton mentor, je n'aurais aucun mal à te tuer aussi ! Déclara Jorune avec un sourire malsain.

Ellana releva la tête vers le Marchombre. On pouvait lire dans ses yeux ; de la haine, de la rancoeur et de la peine. Mais aussi une petite étincelle de défis.
Elle attrapa son poignard dans un geste rapide et bondit en avant, ne faisant pas attention à la douleur qui lui transperçait tout le corps. Jorune, surpris par cette soudaine réaction, fit un pas en arrière, ce qui permit à la jeune femme de se retrouvée au-dessus de lui après lui avoir asséner un violent coup de pied dans le visage. Une fois que la Marchombre aille réussie à mettre son adversaire au sol, elle mit son poignard sous la gorge de celui-ci.

- Je vais te tuée dans les trois prochaines secondes Jorune ! Dit Ellana d'une voix tranchante et pleine de colère.
- Tu peux pas me tuée Ellana ! Répliqua-t-il d'une voix tremblante.
- Ha bon ? Et pourquoi ?
- A-ton avis, qui va croire la guilde ? Toi ou moi ?
- Jorune, la guilde ne saura jamais rien de ce qui va se passer ! Répliqua-t-elle avec un rire sarcastique.
- Bien sur que si, qu'ils seront au courent ! Avant de partire, je leur ai laisser une lettre, leur expliquent tout !

Un sourire victorieux et narquois apparut sur le visage de Jorune, qu'Ellana tenait toujours en joue avec son poignard.

- Jorune, je suis une Marchombre libre et la guilde ne me fait pas peur !

C'est sur cette phrase qu'Ellana abattit son poignard dans la gorge du Marchombre.
Elle avait enfin vengée son mentor. La guilde la recherchera, mais Ellana ne la craignait pas. Elle savait déjà ce qu'elle allait enfin faire !
Elle se releva et rangea son poignard. Elle jeta un dernier regard vers le corps de Jorune et fit demis tour, pour enfin rejoindre les rues de Gwendalavir. Mais, après avoir fait seulement trois pas, qu'elle tomba à son tour sur le sol humide de la petite ruelle.
Elle avait peut-être tuée Jorune, mais lui aussi l'avait vaincue . . .

D’un puissant battement d’ailes, il s’élance, se propulsant plus haut, pourfendant ensuite l’air rendu humide par l’orage de la nuit passée en une descente vertigineuse et atteignant ainsi une rapidité presque faramineuse. Son petit corps musclé se tendant sous son plumage brunâtre. Répétant toujours ce même schéma d’action, encore et encore. Sous lui, le paysage défile, passant d’une vieille forêt aux arbres élancés, à des champs où, paisibles, des siffleurs et coureurs d’élevage paissent. Survolant quelques cheptels isolés. Voyant depuis son altitude se profiler à l’horizon un petit village perché, dont les chemins entremêlés aux contours broussailleux sillonnent le flanc de la colline. Mais ce n’est pas ce qu’il cherche. Puis amorçant une dégringolade vive il plonge droit vers un champ fraîchement labouré pour tenter de glaner, tout comme ses congénères, de quoi se repaître. Tiraillant comme il peut les résidus utilisés en tant que compost, ou bien réussissant parfois à extraire une graine mal ensevelie. Ses petites pattes pataugeant dans ce qui communément est nommée la gadoue. Jusqu’à ce que soudain intervienne l’élément perturbateur de toute histoire, et le vigoureux volatile prend un envol précipité, mû par un instinct héréditaire le lui dictant.

En effet, une silhouette noire survient. Doté d’un corps à l’étendue plus large, plus trapu, il avance, à grand coup de solides battements d’ailes, tout en puissance et énergie. Il survole un bosquet, et le voilà qui rejoint un amas grouillant de ses semblables. D’autres corbeaux commencent à s’approcher de ce qui se situe en plein cœur de leur conciliabule, tandis que les plus téméraires, eux, déjà, tiraillent sur des sortes de lambeaux visqueux rouge sombre, principal composite de la vaste tâche au centre.

Reposant parmi la dît tâche rougeâtre, un corps d’humanoïde masculin, que l’on aurait pu dire endormi sans entrevoir ses deux yeux grand ouverts, fenêtre inexpressive de l’âme, dont l’inertie des pupilles laissaient refléter les nuages sur leur cristallin. Et si l’on omettait en outre les stries parallèles sur son abdomen, laissant entrevoir la blancheur de ses côtes tandis qu’une partie de ses entrailles sillonnaient dehors, comme si un coup brusque les avaient délogées de leur emplacement habituel. Un œil encore plus averti aurait pu entrevoir l’insecte, vraisemblablement un cloporte, gambadant sur le contour de l’orbite gauche, attiré par son humidité. Quant à un aveugle, même lui aurait pu constater le manque d’ordonné de la position du défunt, dont les membres épars, comme désarticulés, avaient prit des angles habituellement non-conventionnels.

Certains corbeaux eurent peut être un éclair de lucidité. Peut être. Ou pas. Ceux-ci néanmoins, abandonnant leur méfiance exacerbée, s’approchèrent du défunt, choix judicieux au lieu d’attendre qu’un plus imposant charognard ne vienne leur dérober ce banquet.

Et voilà que, déjà, deux se disputent, ayant désiré les mêmes morceaux de choix. Prise de bec. Quelques plumes volent, affrontement ne composant au final plus de bruits et de gestes que de sincères blessures. Une aubaine. Pour un autre. Qui, lui, pique le trophée souhaité par les antagonistes. Un des opposants, offusqué par un pincement plus perfide que les autres, s’éloigne d’environ trois mètres, décollant à peine du sol par quelques bondissements accompagnés de courts battements d’ailes. Quant au vainqueur, il se détourne, sautillant vers le cadavre, ayant dans sa petite cervelle de volatile prématurément oublié le pourquoi de la confrontation. Il sait qu’il a gagné, c’est tout. Puis il l’oublie, au profit de la recherche d’un nouveau morceau éveillant son appétit.

Bientôt, le soleil sera à son zénith. Dégageant des relents d’odeur en décomposition. Mais pour l’heure, c’est le festin.

Sur une pierre proche, gravés aux lettres quelques peu incurvées, deux mots : « Fyfyir vengé ! »


N.B. : J’espère que tout le monde a comprit qu’on a assassiné Edwin.




Seuls les plus intrépides s’étaient lancés ce défi. Edwin Till‘Illan, le guerrier le plus craint et le plus respecté de toute l’histoire de Gwendalavir. Ellana Caldin, la marchombre la plus douée depuis la légendaire Ellundril Chariakin. Salim Condo, le jeune loup à la langue vive. Et enfin, le dernier mais pas le moindre, Duom Nil’Erg, le célèbre ana . . . Duom Nil’Erg ? Mais qu’est-ce qu’un concombre comme lui fiche dans une aventure d’un danger extrême ?
Passons . . .

La nuit venait de tomber sur une prairie au Nord d’Al Jeit et Salim soupirait bruyamment en pensant à Ewilan qui, prétextant un besoin de repos, avait refusé de l’accompagner.
- Tais-toi donc, lui souffla Ellana. Un marchombre ne soupire que pour provoquer un adversaire ; pas pour exaspérer son maître !
Peu convaincu, Salim se força à penser à quelqu’un d’autre. Bjorn. L’exubérant chevalier avait lui aussi refusé de faire partie de l’aventure mais son excuse était, aux yeux de Salim, parfaitement valable : il se tenait la Semaine du Fin Gourmet à Al Chen. Le jeune apprenti aurait lui aussi adoré s’y rendre. Nouveau soupir.
- Silence ! tonna à nouveau Ellana. Tu es plus bruyant que ce pachyderme de Bjorn quand il ronfle. Vas-tu cesser de te plaindre ? À moins que tu ne préfères que je coupe une partie superflue de ton anatomie ?
Alors qu’Ellana ne pensait qu’à gentiment arracher les oreilles de son élève, celui-ci, inquiet, se protégea instantanément l’entre-jambe.

Les quatre amis, déterminés à s’amuser tout en risquant leur vie, se tenaient au milieu de la prairie.
- Bien, lança Ellana d’un ton enjoué, qu’est-ce que tu nous as prévu, Edwin ?
Celui-ci sortit un Horlogeur -petite créature noire capable de donner précisément l’heure- de sa poche et répondit, tout sourire :
- Vous allez voir. Très bientôt . . . Ils ne sont jamais en retard aux rendez-vous.
- « Ils » ? releva Duom avec un soupçon d’inquiétude dans la voix. Qui ça, « ils » ?
- Les Raïs, pardi, répondit Salim du tac au tac. Tu as toujours cru qu’Edwin était un Frontalier ? Mais non, c’est un Raï ! Et donc, il a invité toute sa petite famille pour nous dévorer.
Prenant un air faussement sérieux, le jeune garçon se plaça à côté de Duom et chuchota de façon grossière, pour que tout le monde puisse l’entendre :
- Regardez. Vous oyez bien que son nez, de profil, ressemble plus à un groin qu’à autre chose, non ? Et là, cette bosse, qui lui sort du front. Eh bien c’est une corne ! Et ça aussi, juste au niveau du torse, c’est . . .
Maître Duom n’eut pas l’occasion d’en savoir plus sur la prétendue véritable identité du maître d’armes que Salim reçut un violent coup de genoux dans les côtes . . . Et un sauvage coup de poing en plein visage.
Edwin, apparemment un rien vexé, avait réagi au quart de tour, ainsi qu’Ellana, qui n’avait vraisemblablement pas apprécié la comparaison.

Salim, sonné, s’effondra au sol.
- Vous l’avez tué ! s’écria Duom.
- Tu exagères, rétorqua Edwin.
- Il exagère toujours, affirma Ellana, sa bouche collée contre l’oreille du maître d’armes.
Maître Duom ne parut toutefois pas convaincu et s’agenouilla pour vérifier le pouls du jeune garçon. Il plaça son pouce sur le poignet souple et musclé de Salim, mais ne sentit rien. Il se pencha vers son visage pour y sentir un souffle quelconque, en vain.
Le vieil analyste n’eut pas le temps d’annoncer la mauvaise nouvelle à ses deux amis qu’une troupe de guerriers Thüls envahirent la praire ; en hurlant et en courant dans tous les sens.
- Mais qu’est-ce qui les a mis dans cet état-là ? s’étonna la jeune marchombre.
- Moi, répondit Edwin. Je les ai croisés dans une taverne. Ils étaient déjà passablement émèchés et, lorsque je leur ai parié une bière qu’un seul Frontalier venait à bout de dix d’entre eux, ils n’ont pas hésité.
- Tu veux notre mort ? railla Ellana. Dix guerriers Thüls . . .
- Ça sera parfait, conclurent-ils tous deux d’une même voix.

L’affrontement fut très court. Duom, toujours sous le choc de la mort de Salim, avait l’esprit ailleurs et n’avait pas bougé le moindre muscle, ni la moindre poêle. Ce ne fut effectivement pas nécessaire. Après dix courtes minutes, Edwin et Ellana avaient mis K.O. l’entièreté de leurs adversaires.
La marchombre, que le combat avait mis d’excellente humeur, courut vers Edwin en s’écriant :
- Il y aurait pu avoir une centaine de Thüls accompagné de trente deux mercenaires et de quatorze T’sliches, nous n’aurions pas pris plus de temps ! C’était vraiment trop fac. . .
Alors qu’elle n’était qu’à deux pas d’Edwin, Ellana glissa sur le membre d’un Thül et glissa. Elle vit avec horreur que la hache de son ancien ennemi avait sa lame pointée vers le haut. Elle tenta de se redresser, de placer un pied sous elle pour se rattraper mais le sol, couvert de mousse, l’en empêcha.
Le maître d’armes, amusé par cette maladresse, attrapa doucement le bras gauche de la jeune femme et ne réalisa pas que le droit fonçait vers lui. Le poing d’Ellana se ferma. Les lames jaillirent. S’enfoncèrent. En plein dans le cœur d’Edwin. Ses forces l’abandonnèrent immédiatement.
Ellana sentit Edwin déserrer son étreinte sur son bras et plongea droit sur la hache, qui se ficha dans son buste.
Ils s’écroulèrent, morts.

Duom avait assisté à la scène, de loin, toujours auprès de Salim. Il se releva, frébile, et courut, clopin-clopant, un caillou dans la chaussure, vers Al Jeit.
De cette dangereuse aventure, seul le concombre Duom avait survécu.

A côtés de mes tris "adversaires", ce que j'ai écris ne vaut rien ! ):

Sympathique l'intro... =D
Bon, j'vais lire tout ça.

Petite synthèse des commentaires qui me vienne à l'esprit durant ma lecture :

Liane. Débit trop rapide. Erps, des morts un peu ridicules, d'autres franchement pas mal. Berk le Ts'lich. ^^

Fanny. Ouch, pas mal d'erreurs grammaticales. Ça finit un peu vite. +1 pour avoir liquidé Ellana. =D

Aka. Je m'aime. xD

Amarillys. Je veux un Horlogeur-euh ^^. Ouah, le dénouement craint un max. Super Dudu (Duom, pas Duncan ^^) s'en est encore sorti vainqueur de l'aventure, quel héros.

Bon bah au final, je ne sais que choisir... vous avez tous fait des jolis trucs. Je crois que je vais voter pour Liane, encourageons le jeune âge, même si c'est moins bien écrit qu'Amarillys.
Fanny, choix n'incluant pas du tout ta remise en cause, c'est juste que j'aime pas trop la trame de l'histoire, choix personnel qui dépend des gouts de chacun. ^^

Citation :

A côtés de mes tris "adversaires", ce que j'ai écris ne vaut rien ! ):

Erps, et dit pas ça, c'cool de participer, on s'en fiche de qui tu affronte ensuite du moment que tu t'es amusée.

Bon, ben moi je vote pour Amarillys, hein ^^
C'est celui que je préfère xD surtout la conclusion =)

Moi j'adore celui de Liane ='D

En fait, j'adore surtout le sort réservé à Ewilan xD

Fanny > Ecoute Akane ; ses paroles ne sont pas toujours dénuées d'intérêt et de bon sens =D

[Edit Aka] Pas toujours ?

Je vote Liane aussi^^
Bien que celui d'Akane est pas mal aussi^^

Héhé Erwana, tu serais surprise de tout ce que l'on peut faire avec du papier et un stylo... déjà qu'il est fréquent d'arriver à se couper avec une feuille blanche... T.T
Tu sais, il est vrai que je n'ai créé d'assassin "digne" d'Edwin, mais ne sous-estime pas le fait que je sois capable de trouver un prétexte à n'importe quoi en quelques secondes (même si c'est tordu ^^).
Après, Edwin n'est pas si invincible que cela... si je me souviens bien, il a même failli se faire éviscérer par un tigre, donc il n'est pas si infaillible que cela, il peut avoir des circonstances atténuantes.
...
La sentence finale : Fyfyiiiiir.

Merci les gens
J'vais prendre en compte vos conseils, et puis, la prochaine fois, j'ferais mieux

J'ai voté Amarillys, je l'ai trouvé pas mal, même si c'est très exagéré je trouve ^^, mais c'est cela qui fait le comique n'est ce pas?

J'ai bien aimé celui de Liane aussi et j'ai hésité entre les deux, mais j'aurais aimé plus de détails (aussi) sur les autres meutres. Dis comme ça, ça avait vraiment l'air facile de tous les tuer.

Celui d'Akane ne m'a pas passionné et c'était un peu dégueu :S, mais j'ai bien aimé l'idée (du akane tout craché )

J'ai trouvé celui de Fanny, bizarre (dsl j'arrive pas à m'expliquer sur celui là)

Eh bien je vois que Liane et Amarillys sont ex-equo, pour l'instant.

J'ai voté pour Amaryllis.
Et oui, j'ai adoré son texte.
Akane, c'était très gore, tout à fait ce que j'aime, mais su le coup j'ai pas pigé qui était mort et encore moins comment.
Fanny, les fautes de langues m'ont perturbé..Sinon l'idée est bonne. Mais comment arrive-t-on à tuer alors qu'on est soi-même presque mort. -Essaye de te plonger une lame dans le ventre et de bouger après, je doute que tu y arrive- ^^
Liane, ton texte est trop simpliste. Faut entrer dans les détails la prochaine fois. -Auto-critique, j'suis trop forte -

Je prends vos commentaires en compte, ça ne pourra que m'aidée.
Je suis pas très forte en orthographe, faut que je prenne des cours supplémentaires, mais je fais du mieux que je peux !

Sinon, je suis moi-même bizzare, alors mes textes me ressemblent un peut ! xD

Liane, elle n'avait pas un couteau plongé dans le ventre, la lame l'avait "égrattinée" pour dire ainsi.

Pas de -t- à 'peu'
Ah d'accord, j'avais cru la blessure plus grave -elle en meurs quand même Oo-

Moi j'avais compris qu'il lui avait rentrer dans le ventre.

" ( . . . ) le sang commença à couler par trois grosses entailles ( . . . )"

Il la griffée et non transpercée.

Mais elle meurt pas des suites de sa blessure ?

Bah, oui.
Quand on est égratigné, on ne meurt pas..
On panse sa blessure et puis on prend du repos, mais on est vite sur pied..

Ne prend pas ça mal, mais pour le coup ton histoire n'est pas très claire, je trouve, Fanny.

je vote pour liane!!!!

Merci

C'est vrai que sur écrit c'est moins clair =(
C'est parce que je me le suis imaginée des dizaine de fois, que pour mois le texte était claire.

Je ferais mieux la prochaine fois =)

Comme on dit : " On apprend de ses erreurs !"

Oui. Et puis écrire c'est loin d'être simple, il faut du temps

Ca c'est sur. Et c'est ce dont nous manquons cruellement...

Incroyable, je vote tout de suite après avoir lu les trois textes, sans lire les commentaires, étant certain que tout le monde aurait voté comme moi pour le texte extrêmement bien écrit d'Akane. Et puis je me rend compte que je suis le premier! Mais c'est pas possible ça?!
Enfin bon, chacun ses gout et moi j'ai trouvé que le texte d'Akane était de loin le meilleur.