Eyh eyh eyh laisses-moi le temps d'arriver ! =D
8h de train pour revenir chez moi et cours aujourd'hui, j'pouvais pas poster avant ^^
Je ne passe qu'en coup de vent pour vous raconter le week-end quand les souvenirs sont encore frais, je reviendrais demain pour vraiment lire le fofo. Trop de devoirs.
Okay. Le week-end !
J'arrive le samedi matin à Paris, toute émoustillée. Accueillie par ma tante, on se rend au salon vers 11h. Un brin d'appréhension, un ptit nœud dans le ventre. Et je sais que je vais rencontrer des gens d'un autre forum - personnes que j'aime beaucoup - là-bas. Ils se sont surnommés les Joyeux Marchombres (toutes mes excuses à Hell au passage, j'avais prévu de te donner un moyen de me contacter, toussa, et j'ai oublié avant de partir... et plus internet une fois arrivée).
Je monte au premier étage. Il y a vraiment une foule incroyable au salon, je trouve le stand de Rageot facilement. Certains Joyeux Marchombres sont sur place, facilement reconnaissables... toute timide, je les salue, et je m'éloigne de peur de m'incruster.
Juste à côté d'eux, une magnifique partie du stand... entièrement consacrée à Pierre. Une table avec ses livres édités par Rageot, au mur des illustrations des dessinateurs qui ont collaboré avec lui (notamment le portrait de JL Thouard et un dessin de l'illustrateur de l'Autre), des hommages écrits par des auteurs l'ayant connu. Et juste à côté... une ptite table, avec un grand livre sur lequel on peut écrire nos hommages.
Ptite file d'attente, prise plus tard dans la journée :
Le stand de Rageot :
Le mur-hommages :
La table et le grimoire d'Al-Jeit :
Des roses et un pot de Nutella, une bouteille, des gâteaux déposés à côté du grimoire... d'autres choses, aussi, peut-être. Je dépose ma rose blanche, j'écris dans le grimoire. Pas autant que je ne lui dois, sans doute.
Ensuite j'achète les livres de Pierre que je n'ai pas encore, d'une traite. Quelle honte, il m'en manquaient pleins ! Météorite, le voleur de chouchous (<3 !)... c'est pour enfants, mais... c'est Lui, c'est Son style.
Ensuite, j'ai mangé avec des Joyeux Marchombres, toujours sans trop oser m'incruster (oh oui, je regrette. J'aurais bien aimé pouvoir leur parler d'avantage), puis je fais un tour du salon, je regarde qui est là, je papote...
Le soir je pars, déjà.
Le dimanche j'arrive à 14h pour la conférence. Un tout ptit peu en retard, je suis arrivée juste quand Erik l'Homme allait commencer son hommage.
J'avais dit que je ferais en sorte de filmer l'hommage, mais une fois sur place je me suis rendue compte que ça ne serait pas possible. Je n'ai même pas demandé, parce que rien qu'en m'imaginant filmer ça, j'avais l'impression de manquer de respect à Pierre. Désolée. C'est mieux ainsi, j'essayerais de tout vous dire avec mes mots, mes sentiments, mes souvenirs.
Ils étaient nombreux à être assis devant nous, 8 je crois. Pas sûre.
Il y avait Erik l'Homme (auteur du Livre des Étoiles), l'éditrice de Pierre, quelqu'un sui s'appelait (je crois) Christian Grenier, et d'autres personnes dont je ne connais pas les noms.
Erik l'Homme a débuté la conférence en parlant évidemment de la mort de Pierre. Gros vide dans le ventre et dans le cœur... l'éditrice de Pierre a ensuite commencé à parler de lui, a évoqué l'autre personne (Cécile) l'ayant édité avant elle...
Je ne pourrais pas vous dire qui a lu quels passages... alors je vais vous faire une ptite liste. Une liste de passages dont, pour certains, les liens avec la mort, surtout celle de Pierre, sont évidents. D'autres que j'ai redécouvert, en pensant à autre chose, en les voyant autrement. D'autres que les personnes avaient simplement adorés. Ce qui était fantastique dans la lecture de ces passages, c'est qu'on passaient du rire aux larmes. Beaucoup pleuraient tout au long de la conférence, dans la salle, comme autant d'hommages pour Pierre, on a ris en entendant certains passages. C'était magique. Vraiment. Parce certains avaient beau être complètement écrasés de chagrin, ou alors on avait très mal à cause de sa mort, il n'en restait pas moins un énorme souffle de vie, il nous disait de continuer à avancer sur notre Voie. Il était là, près de nous, dans cette petite salle où on pleuraient et riaient tous. L'un des intervenants a d'ailleurs dit qu'il devait nous regarder en riant, en se disant qu'on avait vraiment l'air cons. Il a dit qu'on étaient tous cons sans lui. Oui.
Une petite liste des passages qui ont étés lus, donc :
- le tout début du tome 1 de la quête, le passage avec le bus. Mes sentiments se sont vraiment entrechoqués à ce moment-là, j'avais l'impression qu'à la place de Camille se tenait Pierre, non pas devant un bus mais sur sa moto... qu'il s'était simplement retrouvé en Gwendalavir. La lecture de ce passage lui a vraiment donné une toute autre dimension, c'était merveilleux.
- au début du tome 1 du Pacte, le passage où Isaya dit au revoir à Ellana... Larmes.
- dans la Forêt des Captifs, le passage de la déclaration de Salim à Ewilan. Magnifique passage que je n'avais plus lu depuis longtemps, longue pensée pour la femme de Pierre...
- dans la Forêt des Captifs encore, à la fin cette fois. Le moment où Ewilan taquine Salim et se rend vieille. Rires, magnifiques...
- le début du Voleur de Chouchous (magnifique livre au passage...). Son style reconnaissable entre mille. Sourire. Larmes quand la personne évoque la dédicace de Pierre sur ce tome :
"À Camille et ses cheveux de princesse.
Que j'aime.
Plus que plus."
Sa fille.
- le passage, dans le premier tome de la quête où maître Duom teste Ewilan. C'est là que j'ai tilté pour les trois cercles... trois parties, comme dans l'Autre, comme dans certaines croyances d'ailleurs...
- la fin du tome 3 de l'Autre où Elio parle du fait de guider ou pas, puis où il appelle Eryn. Et le moment où elle leur montre l'Arche...
Réflexion sur le statut de guide, encore... il faudra que je relise le passage.
- et enfin (je crois bien qu'il est venu en dernier et que c'est Erik l'Homme qui l'a lu) : la mort de Jilano. Il a lu une partie du passage où Ellana parle de ses liens avec Jilano, et le moment où il meurt...
"Garde-toi, murmura-t-il, et que ta route soit belle".
edit : Un passage que j'avais oublié !
- dans Tour B2 mon amour, un superbe passage suivi de la lecture de la dédicace de Pierre :
"À Clo,
sans qui rien n'existerait,
et surtout pas moi.
P.B."
Pour Claudine, sa femme.Brillante suite de la journée...
Discuté un ptit peu avec des Joyeux Marchombres... puis j'ai lu le Lecture Jeunes aussi (numéro spécial sur Pierre en septembre, ils le vendaient au salon). Brillants témoignages de ce qu'il a pu nous apporter...
Le départ, enfin. Qui laisse un ptit creux dans le ventre.