Bonzour!!
Vwala vwala... j'espere sincerement que vous apprecierez!! Toutes les critiques sont les bienvenues!!
Lilmenrad
Prologue... Il la détailla.
Qui était-elle pour s’adresser ainsi à lui?
Pour le savoir, il faut remonter le temps…
Il était minuit.
Comment le savait-il ?
Sa montre venait de sonner.
Il s’appelle Thomas.
Facile, son nom est écrit sur tous les cahiers éparpillés sur son bureau.
La tête –et le reste du corps, d’ailleurs- sous la couette, une lampe torche à la main, le nez plonger dans un livre qui faisait minimum trois cents pages.
On avait ainsi un assez bon tableau de la scène.
On entendait à peine le bruit d’une page qui se tourne de temps en temps.
Bref, une soirée calme.
Qui aurait pu prédire ce qui allait se passer ?
Certainement pas lui.
Il était arrivé à la deux cent quarante-septième page du livre très exactement quand l’impossible se produisit.
Une lumiere orange et aveuglante –très flashy, soit-dit en passant- illumina sa chambre. Si forte qu’il se couvrit les yeux, si intense qu’il tourna la tête, si inquiétante qu’il hurla et replongea sous les couvertures.
Il faut dire que comme son hurlement était digne d’un agonisant de la seconde guerre mondiale, nous ne devrions pas êtres surpris que sa mère accourut en quatrième vitesse, et qu’elle défonça à moitié la porte.
-THOMAS ! QU’EST-CE QU’IL Y A ?
Le garçon sursauta et la détailla.
Susan était grande et brune, fine et élancée. Son bronzage toujours parfait, même en hiver, ses yeux bleus qui lui mangeaient le visage… Son fils lui vouait admiration et adoration absolues. Mais avec l’assurance et la maitrise naturelle qu’elle dégageait et portait avec aisance et élégance, ce n’était pas étonnant.
Il n’y avait pas à dire, Thomas tenait du coter paternel, avec sa crinière flamboyante et indomptable, ses yeux vert en amande et sa petite silhouette. Non. Sauf pour ses oreilles. Il les tenait incontestablement de sa mère : fine et recourbées à la fin, délicates et fragiles. Pourquoi attachons-nous autant d’importance a cet organe ? Vous le découvrirez plus tard.
Le garçon regarda autour de lui.
Rien.
La lumiere avait disparu.
-Rien, rien, m’man, t’inquiète pas, tu peux aller te recoucher…
Susan s’en retourna dans son lit, pestant contre ces livres d’horreur qui devrait etre censurés.
Le claquement de la porte après elle agit comme un signal : la lumiere revint.
Thomas fit comme tout garçon de douze ans aurait fait : il trouva le point d’où la lumiere venait, et la toucha. Qui savait ce qui se passait dans sa tête, à part lui ? Il reçut une décharge électrique. Mais elle était étonnamment agréable. Il garda son doigt dessus, désireux de ressentir la sensation plus longtemps.
Il fut aspiré. Et il eu juste le temps de se dire un mot qui commence par M et qui se fini par ERDE (que voulez-vous, on n’est pas très poli, a cet âge la) avant de se retrouver sur une falaise.
« J’ai du etre transporté de l’autre coté du globe » se dit-il « il fait jour, et il est pas minuit… »
L’air fortement ioder lui chatouilla les narines. Il éternua une fois, deux, trois fois. Cela suffit pour faire changer l’océan devant lui, qui se remplit d’etoiles et non d’eau. Il ne fut pas affoler. Au contraire. Il fut pris d’un fou rire incontrôlable. Thomas était du genre à préférer rire qu’à pleurer. « Bon O.K, c’est joli, tout ca, mais ce serait cool que je me réveille. » Effectivement, il croyait que c’était un rêve.
Il éternua encore trois fois. Son nez le picotait trop pour qu’il ne le fasse pas.
Et l’océan d’etoiles auquel il faisait fasse fit place a de l’eau, de l’eau a perte de vue. Il rit encore, et se laissa tomber sur l’herbe de la falaise. Il attrapa un… euh… un genre de pissenlit, et se chatouilla le nez avec. Il voulait éternuer, et c’était réussi. Il répéta l’opération plusieurs fois. Eau, etoiles, eau, etoiles, eau, etoiles, eau, etoiles…
-STOP ! C’est bien beau tout ca, mais, monsieur, voulez-vous bien vous lever ?
Thomas sursauta.
Devant lui, se trouvait une taupe énorme. Au moins deux mètres. Elle portait des lunettes. Bien sur, quand il était petit, il avait déjà vu des taupes à lunette dans les dessins animés. Mais dans la réalité, ca non. En fait, il n’avait jamais vu de taupe de sa vie.
-Heu… excusez-moi, madaaaaame… euh… je suis désolé… ce… pourriez-vous m’expliquer ou suis-je ?
-Grmmblbll… non mais vous débarquez d’où, vous ? On est à Miraliem, pour sur ! Plutôt a la frontière de Miraliem… Vous voyez le monde des etoiles, là-bas ? C’est Lilmenrad. Et puis essayez de frapper trois fois dans vos mains…
Thomas s’exécuta, non sans un petit sourire… la taupe s’était prise au jeu.
L’entrebâillement de sa bouche aurait été digne de figurer dans le livre des records.
Devant lui, de la neige. Derrière lui, du soleil. Mais pas n’importe qu’elle neige. Il s’avança, et plongea son doigt dedans. A la place du contact froid, c’était doux, mousseux, léger… Il le porta à sa bouche sans hésitation. Aucun doute, à présent : c’était de la crème chantilly.
-STOP ! Non mais pour qui vous prenez-vous ? D’abord vous vous asseyez sur les matelas-herbe, ensuite vous cueillez un spileriem, race en voie de disparition, et maintenant vous osez manger un peu de la neime d’Iupramis ! S’en est trop, mon bon monsieur ! Oui, oui, s’en est trop ! Je vais appeler Era, oui mon bon monsieur, oui, oui !
Le « bon monsieur » n’avais aucune idée de qui était Era, ni ce qu’étaient Miraliem, Lilmenrad et Iupramis.
Et il opta pour la fuite, c’était le moyen le plus sur. Et au moins, il avait appris quelque chose : il ne rêvait pas.
Il éternua trois fois, et atterrit sur une étoile.
Sujet: Lilmenrad (ou comment se retrouver dans un monde etrange) 
