Le poignard des âmes

Prologue


Izen attrappa le poignard et d’un geste fluide, s’élança vers Anya.
Il n’était peut-être pas trop tard. L’âme avait encore une chance d’être sauvée…
Le jeune homme s’agenouilla aux côtés de la belle, sans un seul regard à l’assassin qui gisait désormais sans vie au sol. Ce n’était plus qu’une ordure de plus parmi toutes celles qui jonchaient la rue sale de la cité des ombres.
Izen se pencha sur celle qu’il aimait, la main aggrippée au poignard des âmes tremblant comme une feuille. Il savait ce qu’il avait à faire, mais la théorie était plus aisée que la pratique.
Pourtant, il n’avait pas le choix. Pour faire revenir Anya, il devait lui enfoncer le poignard dans le cœur.
Prenant une grande inspiration, le jeune homme durcit sa volonté, banda les muscles de son bras. Il ne pouvait plus hésiter d’avantage.
Il amorça le geste, lorsqu’une main lui bloqua le poignet.
-Ne fais pas ça ! L’avertit Nal, qui s’était approché et avait rengainé ses deux sabres. Elle est partie. Nous avons perdu du temps avec le tueur. La limite est dépassée depuis bien trop longtemps.
Le regard d’Izen se durcit.
-Tu ne sais pas ce que tu dis. Il est encore possible de…
-Non, le contredit son ami, les yeux encore plus sombres que d’habitude. Non, il est trop tard. Tu sais ce qui adviendra si tu uses du poignard alors que son âme est déjà partie.
Izen rentra les épaules.
-Je lierai une âme perdue à ce corps.
-Tout à fait. Et cela ne serait bon ni pour toi, ni pour elle, ni pour personne. Alors repose le poignard.
Mais la main serrée d’Izen ne se relacha pas.
-Pourtant, si je faisais appel au cercle…
-Le cercle ne t’aidera pas, le contredit Nal durement. Puis, il se radoucit un peu. Je comprends ta douleur, mais ça ne sert à rien de t’appitoyer. Anya est partie.
Izen, les dents serrées, les yeux ruisselants, ne voulait l’accepter. D’un bond, il se releva, saisit son arc, et laissa échapper un sifflement aigü qui résonna dans la nuit.
Quelques secondes plus tard, un splendide étalon noir fit son apparition. Au petit galop, il s’approcha des deux hommes, et s’arrêta devant Izen.
Celui-ci aggripa sa crinière et sauta sur son dos.
-Attends ! S’exclama Nal. Où vas-tu ? Tu ne peux partir ! Tu as des responsabilités !
-Je n’en ai plus, désormais. Répondit Izen sombrement.
Il talonna sa monture qui fit volte-face et partit à toute allure.
Noyé sous le chagrin, le jeune homme s’enfonça dans la nuit, sa main encore serrée sur le poignard des âmes.
Désormais, plus rien ne comptait.

Super bien!
Un peu flou pour l'instant, on ne comprend pas tout, enfin je pense que c'est fait exprès et qu'on comprendra plus tard.
J'aime bien ton style, et l'histoire me parait interessante. Continue!

J'aime bien ton texte. Il est original... En fait je ne sais pas vraiment quoi dire dessus, sauf qu'il est vraiment sympathique. (moi, avare de compliments ? non en fait je suis vraiment très fatiguée... *dodo !*)

Oh, et il faudrait que tu te présentes dans la partie nouveaux s'il-te-plaît.

Chapitre 1



Ethan effectua un roulé-boulé et se redressa tant bien que mal en bas de la pente. Rageur, il leva un regard de défi sur Martha, sa meilleure amie. Celle-ci, un sourire narquois sur le visage, lui adressa un clin d’œil.
-Il y a du progrès, lança-t-elle ironiquement. Mais tu peux faire mieux.
-S’il n’y avait pas eu cette pente, je t’aurai battu !
-Bien sûr, bien sûr… Allez, remonte ! Il va falloir qu’on rentre à la ferme, Fa El’Masya nous attends pour l’aider à préparer le repas.
Ethan donna un coup de pied dans une motte de terre.
-C’est injuste ! Maman peut bien attendre quelques minutes de plus ! On ne peut pas revoir une dernière fois la technique avec le coup de pied ?
-Tu sais bien que non. Et puis de toute façon, ajouta-t-elle en haussant les épaules d’un geste faussement fataliste, tu sais bien que ça ne servirait à rien. Je gagne toujours.
-Ça c’est parce que tu as quatre ans de plus que moi, maugréa le jeune homme.
-Mauvais perdant, va !
Retenant une envie tout aussi folle qu’infantille de lui tirer la langue, Etan secoua la tête et, bon gré mal gré, escalada le talus pour rejoindre son amie.
-Allez, arrête de faire la tête. Lança cette dernière, en se passant une main dans ses longs cheveux couleur de miel. Je suis sûre que tu feras mieux la prochaine fois.
-Il y a intérêt, rétorqua le garçon. Sinon, Senko et sa bande risquent de me faire la peau la prochaine fois, au village.
-Tu sais, apprendre à te battre n’est peut-être pas la meilleure solution pour régler tes comptes, remarqua Martha en se mettant en route.
-Pour l’instant, c’est la seule que j’ai. Mais si tu penses à autre chose, n’hésite surtout pas !
-Abruti, le taquina-t-elle amicalement en lui passant un bras par-dessus les épaules. Apprends à utiliser ta tête, ce serait déjà pas mal.
Son ami grogna, mais ne répondit rien.
Coupant à travers champs, tous deux regagnèrent la ferme familiale en courant. Ethan mettait toujours un point d’honneur à dépasser Martha d’une foulée, et cette dernière, magnagnime, le laissait faire.
Ah, les garçons et leur sens de la compétivité. Il fallait toujours qu’ils se battent, gagnent, se battent à nouveau pour prouver qu’ils étaient les plus forts. Heureusement qu’ils habitaient dans les confins des steppes du nord, sinon il y avait de grandes chances qu’Ethan se soit déjà engagé dans l’Armée des Confins qui faisait régner la justice sur le continent d’Ashral.
Mais ici, loin de tout, loin des mages et de leurs guildes, loin de l’Empereur mourant et de sa bande de ministres sournois, loin des armures scintillantes des soldats des Confins, loin des marchés gigantesques de la plaine de Shân’n, il y avait peu de chance pour que l’impulsivité d’Ethan ne le mène sur des sentiers incertains.
Si seulement il pouvait réfléchir avant d’agir…
Rapidement, les deux adolescents furent en vue de la ferme. Gigantesque bâtisse perdue dans les steppes, cette dernière se composait de quatre bâtiments annexes entourant un principal qui formait le centre de ce cercle improvisé. Le tout avait été construit en bois, bien entendu. Dans les steppes, l’usage des briques était peu fréquent. Cela coûtait plus cher de les faire importer de la capitale, Sendaryan, plutôt que de se servir des ressources existantes déjà dans la contrée. Et les steppes regorgeaient de forêts à perte de vue, sombres et inexplorées, mais fournissant une matière première intarrissable.
Ethan, bien entendu, poussa le premier la porte du bâtiment principal.
Aussitôt, une délicieuse odeur de fumet lui chatouilla les narines.
-Chouette ! De la viande d’ours ! Zian a dû en capturer un !
Zian était le chasseur de la ferme, celui qui s’occupait de leur procurer de la viande autre que celle des moutons, dont l’élevage était la principale source de subsistance pour ceux qui vivaient en ces lieux.
Ethan traversa la salle de séjour en quelques enjambées, et se précipita dans la cuisine.
-M’man ! On est là ! Cria-t-il à tue-tête en ouvrant la porte à la volée.
Cette dernière s’affairait déjà aux fourneaux, et habituée aux éclats de voix de son fils, ne broncha pas devant son entrée fracassante.
-J’avais remarqué, répliqua-t-elle sur un ton faussement grinçant, tout en s’essuyant les mains sur son tablier. Mes oreilles aussi, par ailleurs. Ajouta-t-elle avec une grimace douloureuse.
-Bonjour Fa El’Masya ! S’exclama joyeusement Martha en poussant à son tour la porte de la cuisine qui alla allègrement claquer contre le mur.
-Par tous les dieux de ce monde et des autres ! Maugréa El’Masya en levant les yeux au ciel. Aurai-je faillit à mon éducation ou vous a-t-on jeté un sort qui vous pousse à être naturellement bruyant ?
Martha ouvrit la bouche, mais avant qu’elle ne puisse répondre, la bonne dame ajouta :
-De plus, il me sembla bien t’avoir dit que ce n’était pas la peine de m’affubler de ce « Fa ». Je ne suis pas vieille à ce point.
-C’est une marque de respect, Fa El’Masya. Répondit cette dernière du tac au tac, un grand sourire aux lèvres. Et je vous respecte.
-Mouais, grommela la matronne en se remettant aux fourneaux. Apprends donc la discretion à mon fils, dans ce cas. Et profite de la leçon par la même occasion.
-Mais je sais me montrer discret ! S’insurgea Ethan, tout en se glissant près de sa mère pour chipper une lanière de viande cuite sur la table de travail. Je suis la discretion incarnée !
-La discretion d’un phacochère, oui. Rétorqua sa mère en lui donnant une tape sur la main. Pas assez rapidement, cependant. Le jeune garçon eût juste le temps de subtiliser un morceau avant de se reculer.
-Tu vois! La discretion d’une panthère à dents de sabre des montagnes de glace!
-Toi et ta modestie légendaire, vous feriez mieux de vous trouver une occupation dans cette cuisine ou je fais un malheur.
-Tout de suite, Maman !
Ethan était un garçon incapable de discerner le risque du danger, mais il savait reconnaître le ton légèrement menaçant que sa mère prenait parfois lorsque sa patience avait tendance à s’effilocher. Et il en était de même pour Martha. Cette dernière se saisit d’un couteau, et commença à découper les carottes et les tomates, tandis qu’Ethan s’occupait des pommes de terre.
-Ah en fait ! Ajouta El’Masya en tranchant de nouvelles lanières d’ours. J’ai pensé qu’il serait sympatique de partager la prise de Zian. J’ai invité le clan des Urdenn pour la soirée. Fa Me’Estab est une femme agréable, et son fils est charmant. Comment s’appelle-t-il déjà, Ethan ?
Le couteau que tenait le jeune homme se planta dans la table avec un bruit mat.
Inquiet, Martha se tourna vers son ami. Ce dernier, les machoires serrées, ne répondit que par un effort de volonté hors du commun.
-Senko, maman.
-Ah oui, Senko, c’est cela ! Je suis contente que vous soyez amis ! Vous allez pouvoir vous amuser ensemble ce soir.
Martha jeta un coup d’œil à la matronne, mais celle-ci ne plaisantait pas. Son regard se posa alors sur son ami, qui les lèvres blanches, serrées en une mince ligne, se taisait, se contentant de reprendre le couteau et de se venger sur les patates.
La jeune fille grimaça en voyant le sort que subissaient ces pauvres légumes innocents.
Dans son esprit, son intuition se transforma en certitude alarmante : il allait y avoir du sport ce soir!





PS: merci pour vos commentaires, ça fait plaisir. Je vais aller me présenter bien sûr, mais l'envie d'écrire est plus forte. J'espère que ça vous plaît. Si ce n'est pas le cas, tant pis, cela signifie juste qu'il faut que je retravaille mon style et ma clarté. Mais si il y a déjà des lecteurs qui le lisent, une partie de mes objectifs est atteinte (le reste, c'est sans doute écrire, écrire, écrire, et peut-être me faire publier un jour ^^). Alors bonne lecture!

Chapitre 2

La nuit tombait sur les steppes du Nord, allongeant les ombres pour finalement les mêler à la clarté de la lune et des étoiles.
Dans la forêt de Shaldyn, une forme sombre s’avançait lentement, pénombre se noyant dans l’obscurité alentour. Des temps à autres, un cri d’animal jaillissait parmi les arbres fantômes, invisible, mais pourtant présent, hantant ces bois dans l’ombre des étoiles.
L'ombre s’arrêta quelques secondes dans une clairière, sous un halo de lune, et tel un fantôme, se découpa la silhouette d’un puissant étalon noir, evanescent dans la brume irréelle. L’étalon s’ébroua, puis répondant à l’ordre imperceptible du cavalier qu’il transportait, hénit légèrement avant de repartir d’un pas lent, mesuré.
L’homme, affalé sur l’encolure puissante, ne bougeait plus. Les yeux vides, le regard hagard, son visage d’une pâleur mortelle contrastait avec la robe sombre du cheval et on aurait pu le prendre pour un spectre sans vie, n’aurait-ce été le léger tic qui agitait de temps à autre sa paupière.
Izen avait tout perdu. Ses espoirs, son existence, son amour.
Désormais, il ne lui restait plus rien et plus rien n’avait de sens pour lui. La vie s’effilochait en lui comme s’était effilochée celle d’Anya sous les coups féroces de son assassin.
Il savait que la mort allait bientôt reprendre ses droits sur son âme, mais il ne chercha pas à fuir ni à combattre ce fait. Voilà bien longtemps qu’il s’était juré de ne plus fuir, et un peu moins longtemps qu’il avait fait le serment de ne plus combattre. Qu’il avait rengainé son épée encore entachée du sang de sa bien-aimée.
Elsyn, son fidèle compagnon, paraissait avoir compris la tourmente dans laquelle était pris Izen, et lui d’habitude si fougueux, étalon indomptable et roi parmi les siens, marchait à travers les bois d'un pas las et fatigué.
Désormais, pour le jeune homme, la mort pouvait venir, il l’accueillerait avec gratitude, renonçant sans regret à cette vie de souffrance et de peine. Il s’était finalement résigné et avait accepté d’abandonner ce qu’il n’avait pas encore perdu…
Cependant, malgré cela, lors d’une mince trouée du sombre couvert, un rayon de lune transclucide éclaira brièvement la main droite d’Izen…
Celle-ci paraissait serrer de toute la force de son poing un délicat petit artéfact à la lame aiguisée…
Le poignard des âmes.

S'il vous plait, avis à ceux qui lisent ma fic!
D'abord merci, ça fait plaisir d'avoir des lecteurs.
Mais s'il vous plait, pourriez vous donner votre avis de temps à autres? Qu'il soit bon, qu'il soit mauvais, qu'il soit mitigé, peu importe! Je cherche à progresser, et si je ne sais pas ce qui pèche, je n'y arriverai jamais (ai-je précisé que mon rêve serait de devenir écrivaine? ). alors s'il vous plait, s'il vous plait, s'il vous plait, je vous en conjure, osez vos opinions! Même si c'est pour me dire que c'est un torchon, que vous n'aimez pas du tout et que franchement, je devrai changer de projet de métier! C'est déjà quelque chose!
Merci de votre compréhension ^^
Marie

Bon....j'ai passé une demi heure à t'écrire un texte bien, qui relate les points faibles et les atouts de ton texte, mon ordi a bugé, et il a tout effacé. Donc je vais le refaire, mais un peu plus brévement.
Le seul vrai problème (qui reste très modeste^^), c'est le manque d'humour, c'est un peu trop......je sais pas exactement dire ça, peut être trop lourd, trop dans le dramatique. Je ne dis pas que tu dois raconter l'histoire de la fée clochette qui va cueillir une fleur dans les champs, bien au contraire, mais un peu d'humour noir, d'autodérision de la part d'Izen serait bien, ça donnerait un peu de nuance au texte.
Sinon il est vraiment très bien, l'histoire à l'air complexe et interessante, j'ai hâte de lire la suite!

Merci pour ton post! J'enregistre la critique, et je vais essayer d'égayer un peu tout ça dans le chapitre suivant.
En tout cas, c'est sympa de t'y être penché dessus. Malgré le bug, lol. Je compatis, mon ardi a fait la même chose récemment, et sincérement, ça fait mal. En tout cas, chose sure, un peu plus d'humour dans la suite ^^.

Je ne sais pas si tu as lu Révélation de Stephenie Meyer, mais quelque chose comme dans la partie ou Jacob parle serait bien.
Evidemment si tu ne l'as pas lu mon message n'a aucun sens (je pense que mon message n'as absolument aucun sens ^^)

Je ne l'ai pas lue, désolée... Mais je pense que ça doit être quelque chose avec un peu d'humour bien noir. Stephenie Meyer, hein? Bon à savoir, merci!*


Mais si, mais si, lol, ton message a du sens ^^

Chapitre 3



Dans la ferme régnait une atmosphère joyeuse. Le clan principal des Masya et celui des Urdenn, accompagnés de leurs employés bavardaient allègrement en partageant autour de la gigantesque table de la pièce principale, la savoureuse viande d’ours assaisonnée de petits légumes et de toutes sortes d’autres plats colorés qui répandaient une odeur alléchante.
Zian, le chasseur, était parmi ceux qui parlaient le plus fort, décrivant à grands renfort de gestes sa traque de la bête, puis le féroce combat qui s’était ensuivit.
Fa El’Masya quant à elle, assise à la droite de son époux, le régisseur Del’Masya, rigolait avec une petite femme replète située en face d’elle. Fa Me’Estab régalait son amie de tous les récents commerages du village, et la matrone était aux anges.
Toute la salle de maître résonnait donc d’éclats de rire mêlés à ceux des voix qui s’élevaient avant de retomber tout aussi soudainement, accompagnés du ronflement continu d’un magnifique feu de cheminé qui réchauffait l’atomsphère au même titre que l’ambiance bon-enfant qui régnait autour de la tablée.
Seuls trois visages sombres faisaient grises mines parmi les convives.
Assis face à face, Ethan et Senko, un petit adolescent au nez en pointe et à la tête de fouine, se regardaient en chien de faïence, tandis que Martha, placée à côté de son ami, affichait un visage inquiet.
Ça sentait le calme avant la tempête. Le pressentiment de la jeune fille ne tarda pas à se confirmer.
Ce fut Senko qui ouvrit le premier les hostilités. Se penchant légèrement en avant, il afficha un sourire mesquin.
-Dis donc la larve. J’ai entendu dire qu’une fille te donnait des leçons de combat. C’est vrai ? T’es vraiment tombé aussi bas ?
-Tu peux parler, Senko, rétorqua Ethan entre ses dents tandis que les yeux de Martha lançaient des éclairs. Tout ce que tu sais faire, c’est terroriser des gosses deux fois plus petits que toi, comme la dernière fois où je me suis interposé. Ça fait quoi de frapper des demi-portions ? Tu te sens un peu plus grand, c’est ça ?
Ce dernier le fusilla du regard.
-Je te prends quand tu veux, où tu veux !
-Ah oui ? T’y arriverai sans ta bande ? Me fait pas rire ! Railla Ethan.
-Tu te fais bien battre par une fille, non ? Ça devrait pas être si compliqué !
Resistant à une furieuse envie d’entamer le combat à l’instant même, l’adolescent répondit :
-Très bien. Maintenant. Dans l’arrière-cour.
-Parfait !
-Parfait !
Tous les deux se levèrent en même temps, et le bruit de leur chaise passa inaperçu dans le vacarme ambiant. Puis, discrètement, ils s’éclipsèrent de la pièce bruyante.
Martha, qui ne voulait manquer le combat pour rien au monde, les suivit silencieusement.
Une fois dans la petite cour de terre battue, Ethan se mit en garde :
-Allez viens ! Qu’on règle ça une bonne fois pour toute.
-Tu dis d’abord à ton amie de ne pas intervenir, riposta Senko en lançant un regard mauvais à Martha qui s’était posté à quelques pas de là.
-Quoi ? Tu as peur de te faire ridiculiser par une fille ? Cracha Ethan. Je croyais que tu savais te battre, sale trouillard !
-Attends un peu !
Senko se précipita sur lui, poing en avant. Ethan, d’un geste rapide, bloqua son poignet et lui assena un atémis dans les côtes qui le fit se plier en deux.
Mallheureusement, l’adolescent au museau de fouine était plus résistant qu’il n’y paraissait. Profitant du choc, il se plaqua au sol et lança sa jambe droite dans la cheville de son adversaire.
Une onde de douleur remonta dans la jambe d’Ethan, pour se propager dans le reste de son corps. Il tomba à terre, mais au passage, entraîna Senko dans un enchevêtrement de bras et de jambes, de poings et de pieds.
Martha, qui, afin de préserver la fierté de son ami, s’était bien gardé d’intervenir, se mordit les lèvres. Dans la poussière de la terre battue, impossible de distinguer qui était qui, et qui faisait quoi. Le combat s’était transformée en une véritable bataille désorganisée qui paraissait sans réelle issue. De temps à autres, une tête émergeait, avant de replonger dans la mêlée.
La jeune fille grimaça. Si ça continuait, il allait falloir les séparer, ou elle se voyait mal expliquer à Fas El’Masya et Me’Estab pourquoi leurs fils affichaient chacun un œil au beurre noir et plusieurs membres cassés.
Se décidant, elle effectua un pas en direction des oponents, lorsqu’un mouvement à la limite de son champ de vision attira soudain son attention.
Il faisait sombre, malgré la présence rassurante de la lune et des étoiles. Aussi, Martha resta sur ses gardes. Les bêtes sauvages s’approchaient rarement des habitations, mais cela pouvait arriver.
Immobile, les muscles tendus, le regard en alerte, elle attendit quelques secondes.
Jaillit alors de la nuit un magnifique étalon noir, fin et racé, aux muscles puissants et à la crinière voletant sous l’effet d’un léger vent du nord. Il hénit légèrement en apercevant les trois adolescents.
Le cœur de la jeune fille manqua un battement.
Un cheval !
C’était la seconde fois en quinze ans qu’elle en voyait un. Ils étaient si rares dans cette partie des steppes !
Indécise, ne sachant comment réagir, Martha esquissa un pas vers la bête, lequel broncha légèrement mais ne bouga pas.
De leurs côtés, les garçons avaient cessé de se battre, comme s’ils avaient sentis qu’il se passait quelque chose d’inhabituel.
-Qu’est-ce que c’est ? Marmonna Ethan, la bouche ensanglantée.
-Aucune idée… Rétorqua Senko, les yeux rivés sur l’étalon.
Un magnifique coquard ornait son œil droit et sa lèvre inférieure était fendue.
Martha sourit, comprenant que les deux garçons n’avaient jamais vu de chevaux de leur vie.
-C’est un cheval, murmura-t-elle doucement.
-C’est quoi un cheval ? Demandèrent les adolescents d’une même voix, avant de se lancer un regard mauvais et de détourner la tête.
La jeune fille n’eût pas le loisir de leur répondre. Soudain, les faisant tous sursauter, une forme sombre se détacha de la crinière de l’étalon, et un homme, jusqu’alors dissimulé par la haute taille de l’équidé, tomba à terre.
Dans sa main droite, le reflet d’une lame étincella.
-Qu’est-ce qu’on fait ? Chuchota Ethan. soudain appeuré
-Ne me demandes pas à moi ! Répliqua Senko qui n'en menait pas plus large.
Martha fut plus rapide qu’eux. Elle se précipita vers le blessé.
-Il est vivant ! S’exclama-t-elle. Vite, allez prévenir vos parents !
Senko et Ethan se regardèrent, indécis.
-Par tous les dieux, dépéchez-vous ! Les pressa l’adolescente, qui agenouillé auprès de l’homme, l’avait maintenant retourné pour l’allonger dans une position plus confortable.
L’inconnu était d’un pâleur mortelle et Martha ne put s’empêcher de ressentir un pincement au cœur. Une heure de plus dans les steppes, et cet homme serait mort.
Puis son regard se tourna vers le poignard qu’il tenait à la main.
Alors, sans réfléchir, elle avança la main, desséra les doigts crispés, et s’en saisit.
Il y eût comme une étincelle d’energie, et le manche froid se rechauffa contre la paume.
Le poignard des âmes venait de choisir son nouveau maître.

Pas de succès pour cette fic. Tant pis... ^^. ça montre que je dois encore m'améliorer. Allez, on laissa libre cours à l'imagination, et on en recommence une autre ^^!!

Non, surtout ne t'arrête pas d'écrire c'est parfois long pour que les gens découvre une fanfic' la preuve en image je viens tout juste de terminer la lecture de ton texte. La mienne a reçut deux commentaires depuis le début et je continue quand même à l'écrire et tu vois je ne suis pas morte ! Pour information, je trouve ton écriture superbe : très fluide peut-être un poil trop sombre mais bon .... Dans ta présentation tu avais raison : ton écriture ressemble un peu à celle de P. Bottero et je pense que c'est ça le problème : tu essaye trop de t'identifier à lui et inconsciemment tu oublies la touche d'humour manquante. Je peux me tromper mais c'est ce que je pense ! Continue d'écrire car le suspens de ton écrit m'a prise et je ne veux pas me torturer les méninges pour m'inventer ma suite : c'est à toi de le faire ^^

merci, c'est gentil ! ça fait vraiment plaisir ^^.
En fait, c'est pas facile de continuer à écrire une fic en ne sachant pas si tu es lu, ni ce que les gens pensent, et au bout d'un moment, tu te dis que ce n'est plus la peine de continuer si il n'y a plus de lecteurs. D'où ma volonté d'arrêter.
Mais s'il y a ne serait-ce qu'un ou une lectrice, alors je vais continuer. Merci à toi! ^^
Bon, maintenant, c'est à moi de me casser la tête pour faire une suite, lol. Avec plus d'humour, promis!


PS: C'est Nox qui dit que son style ressemble à celui de Bottéro. Pas moi. Même si je l'admire énormément, lol. Et c'est bien possible que je m'en inspire aussi lol. Qui ne le ferait pas... Bon, nouveau défi: se trouver un style d'écriture encore plus personnel ^^
Merci!

Je viens de m'en rendre compte en allant lire le début de roman de Nox oh la la la nouille ! Bon donc je disais que tu essayais peut-être de copier P.Bottero mais ce n'est peut-être pas ça pense simplement humour, humour et humour ça allège toujours les textes plus ou moins long ^^

Alors voici la suite! J'ai découpé le chap 4 en deux, comme ça ça fait moins long d'un coup, et je mettrai la fin plus tard.
Pour ce qui est de l'humour, et bien, il va y en avoir, c'est promis, même si c'est pas encore pour tout de suite (le prob, c'est que je dois mettre les perso en place, avec leurs personnalités et leurs caractéristiques, et comme je suis partie sur un début sombre, ce n'est pas facile. Mais ça va venir, promis!!!!!!). Allez, bonne lecture!


Chapitre 4


L’homme avait été placé dans une chambre, et Fa El’Masya veillait sur lui.
Le dîner avait été interrompu lorsque Senko et Ethan avaient fait irruption dans la salle en criant à qui mieux mieux qu’un étranger était arrivé sur un monstre géant, un cadal, d’après les garçons, et qu’il était en assez mauvais état –l’étranger, pas le cadal, bien sûr-.
Et quelle ne fut pas la surprise de la matrone de découvrir un cheval dans l’arrière-cour. Un cheval, bon sang ! Cela faisait des années qu’elle n’en avait pas vu !
La mère d’Ethan avait aussitôt pris les choses en mains, ordonnant à plusieurs de ses ouvriers de transporter l’inconnu dans la chambre d’ami et de faire quérir un soigneur. L’homme avait effectivement l’air d’être en piteux état. Son visage était d'une pâleur affolantes, et Fa El'Masya ne put s'empêcher de remarquer avec un pincement au coeur la maigreur cadavérique de l'inconnu. Quelques cicatrices plus ou moins récentes balafraient également son torse, et ses bras étaient zébrés de coupures encore légèrement suintantes.
Oui, décidément, il avait grand besoin de soins!
La joyeuse tablée avait donc été interrompue, et les invités se pressaient pour prendre des nouvelles de l’homme.
Seule Martha se tenait un peu à l’écart. Adossée contre une poutre maîtresse de la salle principale, à proximité du feu qui ronronnait toujours avec allégresse, elle faisait tourner entre ses doigts le poignard qu’elle avait pris à l’étranger.
C’était une véritable petite merveille! Sur le manche magnifiquement ouvragés, s’entrecroisaient des reliures dorés qui se mêlaient au reflet argenté de la lame. Le regard admiratif de la jeune fille resta longtemps comme hypnotisé par cette lame ou paraissaient se mouvoir des ombres claires.
Soudain, une voix la fit sursauter.
-Qu’est-ce que c’est ? demanda Ethan qui s’était approché à pas de loups, Senko sur ses talons.
Comme prise en faute, Martha eût un geste pour dissimuler le poignard, mais sans succès. Son ami l’avait vu.
Elle haussa les épaules.
-Je ne sais pas, avoua-t-elle. C’était à l’étranger.
-Wahou ! C’est peut-être magique ! Ça sert à quoi ?
-J’ai bien une petite idée, mais je ne suis pas sure que ça te plairait, intervint Senko avec un sourire carnassier.
-Très drôle, fit Ethan en levant les yeux au ciel. A part embrocher des ennemis, bien sûr !
Les deux jeunes garçons, par la force des choses, semblaient avoir conclus une trêve.
-Je n’en sais fichtrement rien, répondit Martha en secouant la tête. Puis, se redressant. Bon, je vais voir le cheval. Qui m’accompagne ?
-Et bien… C’est que... j’ai des choses à faire, marmonna Senko.
-Et… et je dois l’aider ! Ajouta précipitamment Ethan.
-Très bien, restez ici. Rigola la jeune fille. Mais juste une chose. Un cheval, ça mange de l’herbe, pas des hommes et encore moins deux trouillards dans votre genre…
-Oui, et bien ses sabots, ils sont parfaitement capables de nous piétiner !
-Ou de nous briser le crâne, renchérit Senko, pince sans rire.
-Je n’y aurais pas pensé. Merci les garçons pour votre soutien. Lâcha Martha en levant les yeux au ciel.
Et elle se détourna. Sans y penser, alors qu’elle marchait vers l’arrière-cour, elle glissa le poignard à sa ceinture et cessa de s’en préoccuper.
Une fois dehors, elle se dirigea vers le muret extérieur.
Et retint son souffle.
Le cheval était toujours là. Personne ne semblait avoir osé l’approcher.
Il était splendide ! S’extasia la jeune fille.
Elle le contempla plus attentivement.
Très grand, racé, la tête haute et la crinière au vent, il était si élégant que l’adolescente en eût le souffle coupé. Et on aurait dit qu’il l’attendait.
Elle s’avança lentement, tendant légèrement la main en avant. Ne pas faire de mouvements brusque, ne pas l’effrayer.
Mettant toute sa concentration dans la manœuvre, elle ne remarqua pas que la ferme était devenue silencieuse.
A deux pas de l’étalon, ce même silence lui fit relever la tête. Même les moutons avaient cessé de bêler, ce qui n’était pas normal.
-Mais qu’est-ce qu…
Et puis une voix, dans son dos, qui la fit sursauter.
-Ne t’inquiètes pas, ils dorment.
La jeune fille se retourna d’un bond.
L’inconnu qu’ils avaient recueillis était là, à la regarder avec une expression étrange sur le visage.

J'aime mieux ce chapitre là . je pense que c'est parce que les phrases sont plus courtes mais je n'en suis pas sure ! Par contre je trouves que c'est encore plus captivant que ton début tu as bie fait de continuer d'écrire ! Vraiment il faut que tu continues !

Woaaaa, dire que j'ai cru que tu arrêtait, quelle folie cela aurait été. vraiment, cette histoire est très prometeuse et je pense que tu peux en faire un roman complet, voire même essayer de le publier une fois terminé et remanié.
Je n'ai pas le temps de te faire un commentaire structuré des qualités et des defauts de l'histoire tout de suite parce que c'est 23h 46 et que j'ai cours demain mais je te promet de le faire bientôt.
Je ne pense pas qu'il faille plus d'humour, il y en a déjà et il serait très triste que cette histoire ne soit pas sombre, elle semble faite pour l'être à la base (personnelement j'aime les histoire un peu sombre et pense que le seul defaut des deux trilogies de Bottero-senseï sur Ewilan ne le son pas assez, même si le public visé est jeune, mais comme tout les écrivains Mr Bottero s'ameliore et ses autres livres sont un peu plus sombre, ce qui apporte beaucoup de charme et de réalisme)
Tu peux ajouter de l'humour mais garde ce côté sombre, c'est très bien, l'histoire est captivante et j'atant la suite avec impatience.
Pour des raisons que je t'expliquerait en détail je pense que le prologue doit être beaucoup remanié, il me semble qu'il passe à côté des objectifs d'un prologue (je peux me tromper et tu en jugera lorsque j'aurai argumenté sur ce point, c'est à dire bientôt)
En revanche, le chapitre 1 est très bien et les suivants de même, ce que j'expliquerait aussi un autre jour, esperont demains si je n'ai pas trop de devoirs.

Je te fait la promesse que tant que tu suivra et commentera mes écrits je ferait de même et essayerai de t'aider à t'ameliorer dans l'écriture.
Je voudrait aussi devenir écrivains un jour mais je me satisfait de me relire et n'ai pas besoin de me sentir lu, donc je peux attendre et progresser à mon rythme. Mais j'ai tout de même besoin d'avis et d'aide pour mieux progresser et surtout ne pas regresser.
Esperont qu'un jour nous seront tous les deux écrivains.

Puisse tu suivre longtemps la voie de l'écriture, je te soutient dans ton rêve.





[Edit: Pour éviter le double post et puisque, d'après certains, la fonction éditer est mon amie je vais mettre mon commentaire ici, en édit.

Alors pour en finir vite avec les choses désagréables, le prologue.
Quand j'ai lu ton histoire le prologue ne m'a pas acroché du tout, je ne savait pas vraiment pourquoi au début et ne suis pas sur de le savoir à présent. Le but d'un prologue et d'installer un fond d'histoire et un suspens mais celui ci ne m'a pas fait cet effet. Bien sûr c'est peut être moi qui n'y acroche pas mais c'est ce que je pense et je n'aurai pas l'hypocrisie de le cacher.
J'ai cherché les raisons à cette sensation et j'ai trouvé quelques élément. Il est légérement trop court, peut-être est-ce pour cela que moi je n'y accroche pas alors que d'autre y acrocherons, il passe trop vite d'un évênement à un autre et surtout j'ai une sensation de vide sur le début, j'ai l'impression qu'il manque quelque chose dans les premières ligne, comme si j'avait ouvert le livre à la bonne page. Je reconnais ce sentiment parce que j'ai lu les monde d'Ewilan avant la quête d'Ewilan et c'était la même sensation (oui je suis pas doué des fois, je m'en suis rendu compte trop tard et je connaissait la fin de la quète, cela m'a cassé tout le suspens >_<). Donc peut-être qu'il faudrait rajouter quelque chose au début, quelque chose qui ferait intervenir Nal, ce qui éliminerai un autre défaut, le fait que Nal apparaisse un peu trop subitement, d'un seul coup, d'une ligne à l'autre. Décrire le combat, par exemple, introduirai Nal et comblerai le vide. Les dialogue sont bons mais il y a peut-être un petit quelque chose d'allourdissant, un je ne sais quoi qui ternit l'ambiance de tristesse et de mort. Intercaler de la naration décrivant les sentiments des perso entre les ligne pourra sans doute faire disparaître cette petite lourdeur.
Je peux me tromper mais même si mon avis sur le prologue est faut, il te fera au moins remettre en question certains detail et tu progressera.


Enfin, parlons du chapitre 1.
Pour finir vite avec les remarque stricte et formelle, genre d'erreur que je fait aussi mais que je souligne tout de même, certaine virgules mal placées alourdisse quelques phrases, certe juste quelques unes. Par exemple: "Etan secoua la tête, et bon gré mal gré, il escalada le talus pour rejoindre son amie. " En plaçant la virgule avant le "et" tu rend la phrase pluis fluide en enlevant le "il", ce qui donne "Etan secoua la tête et, bon gré mal gré, escalada le talus pour rejoindre son amie" Le "il" avant "escalada" faisait marquer un temps d'arrêt désagréable au lecteur, sans cela la phrase retrouve une exelente fluidité. Il y en a quelques autres mais elles ce content sur les doigt d'une main, je ne doute pas que ton oeil attentif sache les débusquer.

Les compliment, yeaaaaa: donc, pour commencer, Ethan et Martha sont très bien introduit et introduisent avec fluidité les bases sociales du monde où se base l'histoire (organisation autour d'un complexe fermier, vie isolé des grandes villes, etc...) On s'y croit vraiment et la transition entre notre monde et ce mode de vie se fait en douceur, efficacement et rapidement. Je trouve qu'il y a également de l'humour bien mené et sufisement discret pour ne pas ternir le côté sombre et conserver le côté "vie difficile" de ce mode de vie rural et fermier dans des lieux reculés. La fin est également très agréable et entrainante, donnant envie de lire juste pour voir les deux gamins se taper dessus.

Bien à toi, Nox.

Je sais que je fait un double post mais si j'édite tout le temps le même, il risque de vite depasser la longueur autorisé et il me reste bien 4 chapitres à commenter.

Donc voici le commentaire des chapitre 2 et 3 et je ferait les deux autres, soit en édit de ce post, soit en triple post désagréable (ben oui...).

Pas grand chose à dire sur le chapitre 2 qui n'ai été dit. Pour ce qui est des defaut je dirait juste qu'il y a une ou deux phrase qui m'on semblé un peu trop longue. je pense qu'il ne faudrait pas les couper au milieu parce qu'elle sont bien structuré, mais peut-etre mettre un point à la place de l'une des dernière virgules, rajoutant une petite phrase au lieu d'une ennième proposition. Enfin je peux bien sûr me tromper, surtout sur quelque chose d'aussi délicat que la structure des longue phrases, à toi de voir. Il faudrait peut-être ralonger un peu le chapitre, j'ai eu l'impression d'un vide qui ne traduisant pas le manque de quelque chose mais la fugacité du paragraphe. Même si tout est dit, cela passe trop vite, l'esprit n'a pas le temps de s'acrocher totalement et n'est pas assez marqué par rapport à la force des émotions décrite. Tu devrait trouver un moyen de developper plus sans que cela soit lourd (je sais j'en demande beaucoup mais il ne faut pas oublier que je n'ai pas la science infuse et que je peux parfaitement me tromper dans mes avis négatif... Comme dans les positif en fait. Mais peux importe que je me trompe ou pas tant que tu réfléchit de nouveau sur ton texte à la suite de mon commentaire, cela ne peux que te permettre de t'ameliorer, que j'ai tort ou raison).
Pour le positif, je dirait que c'est fluide, d'où l'impression que cela soit trop fugace. On entre bien dans la detresse d'Izen et la description de la sombre forêt est bien mennée et atint son but en terme d'ambience et de contexte.

Le chapitre 3 à présent.
Je me suis rendu compte que tu maitrisait bien plus que moi les scène de ce genre, les conflit entre enfant, les altercation amicale, les festivités. Etant moins bon dans ce domaine j'ai du mal à trouver les defaut mais j'ai repéré un "ça" et ce mot n'existant pas dans la langue française il ne doit pas être utilisé dans la narration (enfin c'est ce qu'on m'a appris) donc je te cite la phrase pour que tu puisse mettre un "cela" ^-^.
"La jeune fille grimaça. Si ça continuait, il allait falloir les séparer, ..." désolé de ne pas pouvoir trouver les autres defaut (mais peut-être qu'il n'y en a pas ^_^).
Pour les qualité, et bien je les ai déjà cité dans les defaut, tu maitrise très bien ce genre de scène et c'est fluide et agréable. L'élement perturbateur à la fin est introduis de manière cohérente et la réaction des deux enfants qui se battent semble couler de source, un effet poignant de réalisme qui fait entrer un peu plus le lecteur dans l'histoire au moment ou toute son attention est requise.

Je ne sais pas qui de nous deux est le meilleur écrivain et ne veux pas le savoir mais une chose est sûre, tu fera partie des bons ^_^.

Je pense que j'éditerai ce post pour le commentaire des chap 4 et 5 donc pense à le surveiller.

Wahou! Merci chevaucheuse de Brume pour tes encouragements, et Nox, pour le double post! ça fait plaisir d'être lue!! Franchement, les commentaires sont bons, et je vais m'y mettre sans plus tarder. Nox, Je comprends ce que tu dis pour le prologue. En rajouter un peu, sans trop en dévoiler ne ferait pas de mal.
Pour le "ça", c'est bizarre, j'ai jamais entendu que cela ne se disait pas ^^. On le prononce bien à l'oral. Mais bon, c'est possible de le changer.
Sincèrement, merci Nox! Je ne suis pas sure de faire partie des bons écrivains, lol (j'aimerais bien!!!), mais au moins, là, j'ai une chance de m'améliorer, et c'est tout ce que je souhaite! Pas de comparaison possible entre nous deux non plus. Je crois que nos styles sont complètement différents, et tu n'es pas mauvais du tout ! Enfin un rival mdr! Non, je déconne, mais ça fait plaisir d'être lue, et critiquée!
Merci encore! ^^

"ça" se dit à l'oral mais est incorect à l'écrit, les personnage peuvent le dire mais pas le narrateur (enfin c'est ce que ma mère me rabache à longueur de temps)

Surveille ce post, je l'éditerait demain ou lundi pour le commentaire des chapitres 4 et 5

Suite du chapitre 4 ^^



-Ils dorment ! S’exclama Martha. Comment ça, ils dorment ?!
-Un simple sort qui s’avère utile de temps à autres. Répondit l’homme en haussant les épaules. Il regarda autour de lui avec une étincelle de curiosité. Où sommes-nous ?
-Un sort ! Vous voulez dire de la magie ! Fit la jeune fille interloquée en ignorant sa question. Vous êtes un mage ?
-Aucune chance, rétorqua l’homme sombrement. Il rajusta sa cape sur ses épaules en frissonnant légèrement. Alors ? Où sommes-nous donc ? Reprit-il.
-Dans les steppes du Nord. Lâcha-t-elle en haussant un sourcil. Et puis d’abord, qui êtes-vous ? Et est-ce qu’ils vont se réveiller bientôt ? Demanda Martha, inquiète pour les habitants de la ferme.
-Demain matin, sans aucun doute.
Il s’avança vers son cheval et celui-ci parut heureux de le revoir.
-Alors Elsyn ? Comment vas-tu mon bon ami ?
L’étalon hennit légèrement, et vint frotter sa tête contre la poitrine de l’inconnu. Ce dernier rit doucement puis se tourna à nouveau vers Martha.
-Jeune fille, dit-il, il me semble que vous avez en votre possession un objet qui m’appartient.
Martha rougit, baissa les yeux, marmonna quelques mots incompréhensibles, avant de sortir le poignard.
-Je comptais vous le rendre dès que seriez remis sur pied, dit-elle avec un air buté, comme pour le mettre au défi de contredire ses paroles.
-Je n’en doute pas. Comment avez-vous réussi à le prendre ?
La jeune fille le dévisagea, incapable de savoir s’il plaisantait ou non. Mais ce n’était apparemment pas le cas. Son visage était tout ce qu’il y avait de plus sérieux.
-En tendant la main, je suppose.
-Il ne vous a pas brûlé ?
-Non. Répondit Martha interloquée. Pourquoi ?
-Pour rien. Bien, continua-t-il en se tournant à nouveau vers son cheval, je vous remercie d’avoir pris soin de moi. Adieu.
-Ehhh ! Attendez ! lança la jeune fille. Où allez-vous ? Vous n’êtes pas en état de partir !
-Sans doute pas, non, admit l’homme d’une voix triste.
Et pourtant, sans effort apparent, il se jucha d’un bond sur sa monture.
Martha ouvrit la bouche, la referma, puis leva les yeux au ciel.
-Très bien, puisque vous le souhaitez.
L’inconnu sourit, mais n’ajouta rien. Il se contenta de hocher la tête, et porta la main à son cœur en signe de salut. Martha fit de même, puis, comme répondant à un ordre invisible, l’étalon se détourna, et se mit lentement en route.
Alors que les ténèbres les happaient à nouveau, Martha se rendit compte qu’elle serait toujours dans son poing le poignard de l’homme.
-Eh attendez ! S’exclama-t-elle. Vous oubliez votre couteau !
La voix de l’inconnu s’éleva dans la pénombre.
-Gardez-le. Je n’en ai plus besoin désormais. Il vous a choisi. Prenez en soin.
Et l’obscurité acheva de les avaler.
Indécise, Martha resta quelques secondes immobile, le poignard à la main.
Puis haussant les épaules, elle se détourna et retourna vers la ferme.
Elle n’avait fait que quelques pas, lorsqu’un bruit sourd, suivit d’un second retentit dans l’obscurité. Un grognement monta derrière elle, et un autre encore.
La jeune fille sentit son cœur s’accélérer. Des loups ! Il y en avait dans les steppes du Nord et c’était la hantise des fermiers.
Martha serra les dents.
Inutile d’espérer courir face à des loups. Ils l’auraient rattrapée bien avant qu’elle n’atteigne la ferme.
Resserrant sa prise sur le poignard, elle se retourna d’un bond. Et se figea.
Puis, elle laissa échapper un hurlement de terreur.
Ce n’était pas des loups !
C’était bien pire !

Aaahh t'as pas le droit de t'arrêter là! XD
Sinon, pour les critiques, bonnes ou mauvaises je n'en ai que très peu, on se passe de l'humour sans problème, l'histoire est très prenante, tu fais peu de fautes d'orthographe (voir aucune), donc finalement, j'adore vraiment!
Tu fais déjà partie des bons.^^

Me voila de retour pour un nouveau commentaire.
Ce chapitre (le chapitre 4) n'a pas vraiment de defaut généraux, seulement des petite choses précises, des petit vide, etc... Donc, tout d'abord, un "ça" dans la narration qui ici est vraiment laid ^_^. " Un cheval, bon sang ! ça faisait des années qu’elle n’en avait pas vu !" Un joli "cela" serait parfait (si un jour je commet le sacrilège de mettre un "ça" dans ma narration prévient moi et traite moi de tout les nom).
J'ai repéré deux petit defaut qui peuvent être réglé en même temps, une répétition et un vide:

" L’homme avait effectivement l’air d’être en piteux état.
La joyeuse tablée avait donc été interrompue, et les invités se pressaient pour prendre des nouvelles de l’homme."

En décrivant ce qu'est ce "piteux état" tu comble le vide que j'ai ressentit entre ces deux phrase et tu espace la répétition du mot homme. Tu fait d'un pierre deux coup. (non j'ai pas oublié le "e" de "une", c'est une plaisanterie raté et pas drôle, je m'appelle pierre)

Enfin je pense que dans la phrase "C’était une véritable petite merveille, remarqua-t-elle avec admiration." je pense que le "remarqua-t-elle avec admiration" n'est pas necessaire et alourdit le texte. Le lecteur devine que cette description est interieure à Martha et le passage serait plus fluide sans. Enfin c'est ce que moi je pense, à toi de voir si c'est vraiment le cas.

Voila pour les defaut.

Maintenant les qualité. Les même que précedemment mais l'humour est plus aproprié, plus noir et sarcastique, ce qui est une très bonne chose. Tu maîtrise vraiment bien les dialogue et les description sont toujours aussi agréables.
Pour ce qui est de l'histoire elle conserve la tention et le mystère du début, le mystérieux Izen intrigue de plus en plus, le contexte général de ton monde se précise lentement et accroche le lecteur. La fin mantient un suspens très fort, le lecteur veux savoir non seulement ce qui va arriver mais aussi, et c'est là que tu fait preuve d'addresse, ce qui peux bien arriver qui soit pire qu'un loup. Très bonne formulation qui promet au lecteur une constance dans le côté sombre du chapitre 5.

J'attend avec impatience le chapitre 5. Tu est douée pour les histoire sombre, cela te réussi plus que les choses plus gentilles même si tu as des facilité pour l'humour. Continue tout de même figthing dreamer mais je préfère beaucoup de loin le poignard des âmes.

Nox, qui adore le côté sombre de ton histoire.

Début du chap 5. J'ai décidé d'y aller par petites tranches, c'est plus agréable à lire, je trouve. Et puis, ça maintient mieux le suspens, je trouve. Je sais, je sais, je suis machiavélique, muahahahahaaaaaaaa!!! ^^

PS: merci beaucoup pour vos commentaires! Hell, tes compliments me font super plaisir, lol, j'en rougis presque. Pareil pour toi, Nox. C'est toujours aussi complet, structuré, et agréable à lire et je t'en suis vraiment reconnaissante! Il y a sans doute beaucoup à changer, et le fait que tu n'hésites pas à me le dire est super sympa (bon, les points positifs sont sans doute ce que je préfère, j'avoue, mais comme ce n'est pas parfait, les négatifs sont nécessaires).
Avec ça, c'est sûr, je vais pouvoir progresser, lol!!!


Chapitre 5



Dans l’obscurité et le silence de la nuit, deux bêtes sombres lui faisaient face. Deux bêtes au poil noir et rêche, aux formes angulaires ressemblant de loin à une araignée, aux pattes longues et sèches où se recourbaient des lames au reflet inquiétant. A l’arrière, une queue de scorpion terminée par un dard impressionnant se balançait lentement, menaçante.
Martha poussa un second hurlement, puis son regard croisa celui des bêtes, et son cri se figea dans sa gorge.
Les yeux d’un jaune vif brillaient d’une intelligence malsaine qui fit frissonner la jeune fille. Ces…monstres… savaient qu’elle était terrorisée. Ils savaient et cela paraissait les amuser.
L’un deux leva une patte aux lames aiguisées, et Martha eût un mouvement de recul… avant de se rendre compte que tenter de s’enfuir ne servirait à rien. Ces monstres étaient rapides. Rapides et parfaitement capable d’anticiper son geste.
Tremblante de peur, elle serra les dents si fort que sa mâchoire ne tarda pas à lui faire mal.
C’est alors qu’une voix acide, sifflante, se faufila dans son cerveau, et ce fut comme si les mots prenaient forme dans sa tête avant d’éclore en sons.
-Serait-ce elle qui le possède ? chuchota la voix, sinueuse.
-Plus pour longtemps, frère, plus pour longtemps, chuchota une autre voix.
-Cela va de soi. Peut-on la manger après, si cher frère ?
-Le poignard des âmes est notre mission. Pourquoi nous encombrerions-nous d’une petite souris, d’une si petite, si faible souris ?
-Frère, tes pensées m’ouvrent l’appétit.
Les yeux rivés sur Martha les deux monstres parurent sourire.
La jeune fille sentit ses jambes chanceler sous l’effet de la terreur. Il fallait qu’elle se dégage de là, qu’elle courre, qu’elle se mette à l’abri…qu’elle vive !
-Attendez… murmura-t-elle. Attendez !
Dans sa main, le poignard devint chaud et émit une singulière petite lueur blanche.
Un des monstres le remarqua.
-Le poignard ! lança-t-il d’une voix suintante, victorieuse. C’est cela !
-Vite, frère ! Saisissons-nous en ! C’est le maître des Terres ravagés qui nous remerciera !
-Sûr, frère ! Par de la nourriture humaine et du sang de nos ennemis ! J’en salive d’avance !
Mais qui étaient-ils ? Qui étaient donc ces monstres qui parlaient de manger des humains aussi banalement ? Martha referma d’avantage ses mains moites de sueur sur le petite manche ouvragé. Ils allaient la tuer… Et elle n’avait aucun moyen de s’en sortir…aucun…
Et soudain, alors que les bêtes faisaient un pas vers elle, leurs lames acérées étincelant sous le reflet d’une lune pâle, un bruit singulier, cadencé, se fit entendre, et une silhouette sombre sortit de l’obscurité.
A une allure telle que les monstres n’eurent pas le temps de réagir, la forme s’élança vers eux, les dépassa, accéléra encore, et sous les yeux ébahis de Martha, l’inconnu monté sur son étalon noir tendit une main, saisit la jeune fille par le col de sa veste, et la tira sur sa monture. Puis, il éperonna à nouveau le cheval. Au grand galop, ils s’éloignèrent des monstres, sans leur laisser le temps de réaliser ce qui venait de se produire.
L’action ne devait pas avoir durée plus d’une seconde et demie.
Dans son dos, Martha entendit un sifflement de dépit qui s’éleva dans les airs, si fort qu’elle résista à l’envie instinctive de se boucher les oreilles.
Mais c’était trop tard.
A un train d’enfer, ils disparurent dans la nuit.