Forum regroupant toutes les séries de Pierre Bottero |
| | Prologue - Avis | |
| | |
Auteur | Message |
---|
• MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| Sujet: Prologue - Avis Dim 28 Fév - 20:54 | |
| Heu... Bonjour déjà xD Je sais pas si ça se fait ici, mais je suis en phase terminale de mon roman, il sera fini d'ici quelques mois à peine, et je recherche partout des gens de confiance pour lire mon prologue. J'ai déjà demandé à des amis, à ma prof d'anglais, à un écrivain, à un forum grâce auquel j'ai changé le premier chapitre... Ici, je poste mon prologue pour que vous puissiez donner votre avis si l'envie vous en prend. Merci d'avance. Vous pouvez faire des commentaires sur tout, même sur la couleur des arbres si vous voulez (qui sont, je le précise, des arbres normaux xD).
Le livre s'appelle (normalement) "La Prophétie de Mézine - tome 1 : Un éclair dans ses yeux". Alors pour l'instant c'est juste le prologue, normal si ça ne ressemble à rien. Et je précise que je ne suis pas très douée, alors bon... Voilà. Je spoile.
- Spoiler:
Prologue :
Planète Terre, an 5017. Le vieil homme se glissa sous une voiture garée en contrebas de la route le temps de trouver une solution. En cette époque reculée de l’histoire, le monde était encore sous domination présorienne. La Présorie, planète principale du système solaire d’Arasol, et son Empereur avaient déjà conquis de nombreuses autres planètes ; trois galaxies et douze systèmes solaires précisément, soit plus de deux cents corps célestes habitables. Et parmi eux, la Terre. La Terre, cette planète en tous points semblable à la Présorie, habitée par une population aux apparences similaires et aux mœurs communes. De fait, la « planète bleue » avait beaucoup plu aux Présoriens et faisait à présent partie des plus importantes puissances de l’Empire. Et c’était peu dire. En effet, à cause de l’épuisement de toutes les richesses et particulièrement du pétrole, la technologie de tous les domaines avait subitement régressée, contraignant les habitants de ce monde à vivre comme leurs ancêtres, d’une façon des plus rustiques. Malheureusement, ceci apporta la quasi-disparition de ces énergies pourtant jugées renouvelables, comme le bois, qui fut la cause de nombreuses guerres. C’est en cette période de chao qu’arriva l’armée présorienne, il y a environ 700 ans de cela. Devant ce sinistre désordre, la Présorie ne put que conquérir cette planète avec le consentement même de son peuple. Alors, prenant en pitié ces pauvres gens si accueillant malgré les ravages de la belligérance, l’Empereur choisit d’y installer ses plus loyaux commandants pour la diriger. Les années qui suivirent marquèrent le renouveau de la planète Terre, si bien que les deux peuples se nouèrent d’amitié, se fondirent l’un dans l’autre pour ne former plus qu’un. Ils étaient tous humains et tous liés par le même bienfaiteur. Malheureusement, on cachait les dessous de l’histoire. Oui, de ces alliances et d’autres encore avec les peuples de tout l’Empire, plus ou moins humains, naquit de nouveaux êtres, aussi « normaux » que leurs congénères, mais doués de magie. Alors, est-ce vraiment à cause de ces unions ou la magie existait-elle déjà, personne n’a jamais pu le prouver. Quoi qu’il en soit, elle était là, parmi certains humains. Au début, ces individus magiques se cachèrent, mais leurs pouvoirs devenaient trop évidents pour être dissimulés plus longtemps et les non-magiques restèrent perplexes, puis finirent par les accepter complètement. Après tout, chacun avait dans sa famille ou parmi ses amis au moins un être magique. Puis l’Etat y vit un fort avantage et engagea dans son armée et pour des expériences plusieurs d’entre eux. Ils furent pourtant bien déçus. En effet, les scientifiques avaient espéré, lors de leurs examens médicaux, trouver dans le sang de ces individus quelque chose de spécial, un gène paranormal ou peut-être autre chose encore. Mais non. Rien de permettait d’affirmer que ces êtres appartenaient à une nouvelle race : ils étaient bel et bien humains. Ce que les chercheurs n’avaient cependant pas vu, c’était que ces « manieurs de magie » se différenciaient les uns des autres en plusieurs classes. Comment ? Puisqu’ils étaient tous humains et que seul les distinguait leur magie, comment pouvaient-ils se diviser comme cela ? Quoi qu’il en soit, ce n’est que plusieurs années plus tard que fut découverte la « classification » des êtres magiques. A l’époque, leur nombre s’était, après avoir accru quelques temps, stabilisé. Ainsi, on pouvait discerner sept catégories d’individus magiques parmi lesquelles s’imposait celle de magicien. En vrai, ces magiciens s’illustraient grâce à leur grand nombre par rapport aux autres classes et à leurs étonnantes capacités, qui pour certains s’avérèrent magnifiquement puissantes. Grand heureusement pour l’Empereur, ils ne réussirent jamais à s’entendre assez bien pour former une véritable armée capable de le détrôner. Néanmoins, le chef de l’Etat avait assuré ses arrières grâce à un pacte conclu avec le dirigeant spirituel des êtres magiques, le Gardien des Secrets. Par le Pacte de Mézine, il cédait au Gardien un petit territoire terrien, qui représentait à présent un lieu d’exil hors des griffes de l’armée pour tous les êtres magiques, contre la garantie de retenir ses congénères en cas de rébellion. Ainsi, les années passèrent sans d’autres soucis importants.
***
Aplati contre le sol, respirant à peine, l’homme repensa aux mois qu’il venait de vivre. Des mois plutôt troublants, riches en émotions et en aventures, ce qui lui plaisait beaucoup plus qu’à sa vieille carcasse… Néanmoins, il sentait cette histoire toucher à sa fin et il ne s’en plaindrait pas une fois le calme revenu ; la vie en cavale était devenue trop difficile. Lorsqu’il fut certain que personne ne l’avait suivi, le vieil homme roula hors de sa cachette et se releva, gémissant. Décidément, sa souplesse n’était plus celle d’autrefois… Aux aguets, il se laissa glisser le long de la pente et, arrivé au bord du fleuve, plongea dedans sans hésiter. Brrr… L’eau était vraiment gelée. D’ailleurs, elle l’était littéralement : le vieil homme dû à plusieurs reprises écarter les légères plaques de glace qui se formaient à la surface de l’onde ; peu réjouissant… Lorsqu’il parvint à la berge opposée, il sortit lestement du cours d’eau, frissonnant face à cette température extrême. Il se frictionna un instant puis reprit son chemin en marchant ; il avait conscience qu’il aurait dû ramper, mais l’idée même de manger la terre et la neige durant des kilomètres le révulsait ; et puis il lui aurait fallu une force physique qu’il ne possédait malheureusement plus… Avec difficulté, il parvint à se mettre à l’abri dans un arbre, et remarqua alors que la végétation se faisait de plus en plus dense : il approchait de la forêt ; il était sauvé ! « Enfin, ne nous réjouissons pas trop vite. » Le vieillard se cala contre le tronc du conifère, bien moins confortable que ses amis feuillus mais meilleure cachette en cette époque de l’année ; il allait à présent pouvoir se reposer un peu. Il sortit de son sac à dos, heureusement imperméable, un pain et un peu de viande séchée qu’il avala le plus lentement possible malgré sa faim. Maudit soit le jour où il avait découvert sa magie… A vrai dire, si son don de prophète était parfois très avantageux et un véritable cadeau des astres, il se révélait dans d’autres circonstances monstrueusement embarrassant. Bon, il admettait que c’était sa faute et non celle de son pouvoir s’il avait découvert sa prédiction à l’Empereur Syrien IV, mais tout de même… Enfin voilà, ce qui était fait était fait et n’était plus à changer. De toute manière, il était trop tard pour se rétracter, et un autre prophète aurait sûrement lu la même chose dans les étoiles un jour ou l’autre… Il avait juste fallu que ce soit sur lui que cela tombe. Il espérait vivement que les astres aient pris la bonne décision ; il avait déjà bien assez de responsabilités… Un cri s’éleva au loin et une flamme apparut. Un incendie ? Le vieil se dressa pour mieux voir, mais déjà un coup de feu partait. Alors seulement il aperçut au loin le village de Mézine. Déjà ? Il était sauvé ! Plus qu’un kilomètre et demi et il était sauvé ! Son cœur fit un bond en repensant à la surprise de ses proches lorsqu’ils le verraient revenir dans sa ville natale, sain et sauf. Enfin, ce qui lui restait de ses proches… D’un bond, il sauta à bas de l’arbre et avança prudemment en direction des habitations, se faufilant d’arbuste en arbuste, le plus près possible du sol. Il approchait… Levant les yeux, il entrevit de la fumée non loin de la ville. D’où il était, il ne pouvait voir le feu à l’origine de cette fumée, ce qui l’en inquiétait davantage. Tremblant légèrement, il disparut de nouveau dans les buissons de plus en plus épais et s’approcha du foyer. A présent, il discernait parfaitement l’agitation autour d’une voiture en flamme… juste devant une maison incendiée ! L’homme jura. Les gredins ! Ils avaient attaqués les habitations justes en dehors du périmètre d’immunité du pacte de Mézine ! Furieux, il s’assit un instant à l’abri pour se calmer. Comment avaient-ils pu oser ?... Il jeta un coup d’œil à sa montre peu endommagée malgré tout ce qu’il lui avait fait subir : quatre heure trente. Il ferait bientôt nuit noir, si ce n’était pas déjà le cas, il devait donc se dépêcher. Au loin, une discrète sirène de pompier, puis de violentes discussions se firent entendre ; visiblement, les soldats du feu méziens n’aimaient pas beaucoup les moyens de pression de l’armée impériale. Le vieil homme parvint aux premières maisons et se faufila dans un jardin. Il était encore loin du périmètre d’immunité mais il approchait… Il se cacha derrière une plante en pot et sortit une carte de son sac, même s’il connaissait les environs par cœur. A la pâle lueur de la lune et à celle, plus vive, s’échappant des fenêtres de la bâtisse dont les habitants avaient été réveillés par les cris d’affolement de leurs voisins, il déplia et étudia son plan. Il avait donc le choix entre trois chemins : par l’avenue principale, où étaient postés des dizaines de gardes occupés par la population indignée ; par l’arrière où étaient certainement postés des archers et des espions bien cachés ; par les égouts dans lesquels patrouillaient à coup sûr des soldats armés jusqu’aux dents. Ce qui ne laissait pas beaucoup de choix… Bon, il allait prendre des voies plus ou moins conventionnelles, c’était sa dernière chance. L’homme bailla discrètement, s’étira et rangea sa carte ; il avait pour lui le soutien des Méziens et une bonne connaissance de la ville et de ses petites rues, ce qui était un avantage non-négligeable par rapport à l’armée. Et puis, une fois pénétré dans l’enceinte inviolable de la cité protégée, il n’aurait plus de soucis à se faire, et il pourrait enfin rentrer chez lui après toutes ces années. Il se leva et, courbé, avança dans l’ombre jusqu’au bout du jardin. Il contourna ensuite la maison et lança un regard suspicieux dans la rue. Ce qu’il vit l’effraya : le périmètre d’immunité était totalement encerclé ! Pas un millimètre de libre ! Se frappant le front, il se laissa glisser à terre : pourquoi n’avait-il pas pensé à cette éventualité ? Il n’avait plus rien d’autre à faire que de rendre pour arrêter ce massacre ; foncer dans le tas en espérant se frayer une ouverture était stupide, reculer l’était tout autant : tout devait pourtant se jouer aujourd’hui, c’était indéniable. Une idée lui vint alors à l’esprit. Il pourrait… Non, c’était trop dangereux, mais peut-être que… Tant pis, il devait essayer, même si cela lui coûtait la vie. Il se redressa fièrement, se releva et quitta le jardin par là où il était entré. Il retourna lentement, prudemment sur ses pas, légèrement inquiet de se retrouver dans une embuscade. Lorsqu’il se fut suffisamment éloigné, il divergea en direction de la forêt et accéléra. Déjà, les flèches partaient. Avec une souplesse étonnante pour son âge, il les évita toutes, ainsi que la nouvelle volée qui vint sur lui. Il soupira. Tant pis. Il le devait, il n’avait plus le choix. Soudain, les archers tombèrent. Des toits, des arbres, de toutes leurs cachettes. Sans bruits, pas même un râle. Ils étaient morts. Une larme roula sur la joue du vieillard. Ca ne devait pas se passer comme ça… Il n’avait jamais voulu faire de mal à personne. Il se secoua un peu et reprit sa course en même temps que son visage impassible. Des cris retentirent alors derrière lui, mais des cris de rage, des ordres vociférés par des officiers de l’armée. Sans s’en occuper le moins du monde, il accéléra. Des coups de feu éclatèrent, il divergea ; mais toujours vers la forêt. Il arriva alors à quelques mètres de la sylphe, heureux de recevoir enfin sa doucereuse protection. Devant le premier arbre qu’il rencontra, il stoppa sa progression et grimpa dans ses branches. Quand il se fut suffisamment élevé, il se retourna, seul face à une armée entière, et clama bien fort : « Les sept Enfants du Pouvoirs naîtrons un jour qui, guidés par le Prophète, ouvrirons la Voie des Libres. La Magicienne, première des Enfants du Pouvoir, reviendra alors et l’Elue libèrera définitivement les peuples de leur joug. » Puis, avec une fin digne des plus grands artificiers, le vieillard disparu simplement. Atterrés, les soldats le cherchèrent dans toute la région, et même dans une partie de cette immense forêt qu’on appelait « Forêt de la Mort », et qui était réputée pour ses terribles légendes : il faut dire que personne qui s’était enfoncé loin dans ces bois n’était jamais revenu. Ainsi, on en vint plus tard à cette conclusion : le Prophète était mort.
PS : Ne cherchez pas de rapport avec les 7 familles, il n'y en a pas : cette histoire est née bien avant que je connaisse Pierre Bottero, ainsi que la prophétie Et désolée pour la mise en page, j'ai fait ce que j'ai pu -_-'
EDit : Aaaaah !! C'était pas censé être centré, désolée à nouveau | |
| | | Grimius S'est fait éclater la gueule au bazooka
Nombre de messages : 896 Date d'inscription : 26/02/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Mar 9 Mar - 19:13 | |
| Voici mon avis: - Spoiler:
Les premiers paragraphes sont vraiment magnifiques, à savoir toute la partie où tu décris l'histoire de la terre à partir de notre époque. APrès l'histoire de la magie c'est pas très original, puisqu'à partir de n'importe quel évènement surnaturel, il y a magie. Enfin ton idée parait banale à première vu, reste à savoir comment tu vas t'en sortir et pour l'instant, cela me semble bien parti Ce que j'aurai à te reprocher c'est que parfois tu utilises des expressions non adaptées à ton histoire. je cite par exemple: "Enfin voila", "Bon, il allait prendre des voies plus conventionnelles". J'en ai vu pas mal mais je ne seaurai pas toutes les retrouvées. Enfin quoiqu'il en soit, malgré quelques petit passage ambigues, tu t'en sort très très bien. Tu écris avec beaucoup de talent contrairement à ce que tu penses Bonne chance pour la suite
| |
| | | • MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| | | | Moxa Ptit clafoutis préparé avec amour
Nombre de messages : 229 Date d'inscription : 05/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Mar 9 Mar - 21:25 | |
| En vrai, ces magiciens [...]. Le "en vrai" est mal formulé. La Présorie, planète principale du système solaire d’Arasol, et son Empereur avaient déjà conquis de nombreuses autres planètes ; trois galaxies et douze systèmes solaires précisément, soit plus de deux cents corps célestes habitables. Et parmi eux, la Terre. La Terre, cette planète en tous points semblable à la Présorie, habitée par une population aux apparences similaires et aux mœurs communes. De fait, la « planète bleue » avait beaucoup plu aux Présoriens et faisait à présent partie des plus importantes puissances de l’Empire. Légère répétition de "planète", ça se remarque pour qui y porte attention. Malheureusement, on cachait les dessous de l’histoire. On = ?, assez rudimentaire comme phrase. Au début, ces individus magiques se cachèrent, mais leurs pouvoirs devenaient trop évidents pour être dissimulés plus longtemps et les non-magiques restèrent perplexes, puis finirent par les accepter complètement. Mais leurs pouvoirs devinrent*, il faut accorder les temps. A l’époque, leur nombre s’était, après avoir accru pendant quelques temps, stabilisé. J'ai rajouté le pendant, je trouve que ça fait plus joli ainsi. Ainsi, on pouvait discerner sept catégories d’individus magiques parmi lesquelles s’imposait celle de magicien. Amha tu devrais trouver un autre nom pour la catégorie des Magiciens, on s'y perd facilement, puisque d'une certaine façon ils sont tous magiciens <être possédant un pouvoir paranormal quelconque>. Ici, on a des Magiciens et des magiciens, seule la majuscules les différencie. En vrai, ces magiciens s’illustraient grâce à leur grand nombre par rapport aux autres classes et à leurs étonnantes capacités, qui pour certains s’avérèrent magnifiquement puissantes. Idem pour le "en vrai", c'est moche. Je pense que tu devrai faire une préface résumant seulement les origines de ton univers; je trouve que la première phrase de ton texte (le vieil homme se glissa...) n'a rien à faire ici. Voilà je n'ai lu que la première partie pour le moment. T'as pas mal de vocabulaire, un style que j'aime, je suis curieux de voire la suite. Glfyf. | |
| | | • MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Mer 10 Mar - 13:52 | |
| Merci !!!! Ok, je vais voir pour les modifications ^^ Pour la phrase avec le vieil homme, c'est en rapport avec la suite du prologue, après l'astérisque, pour introduire l'histoire en quelque sorte. Par contre ce sont des êtres magiques, les magiciens font partie de ces êtres magiques. Tu penses que je devrais changer quand même ?
| |
| | | Moxa Ptit clafoutis préparé avec amour
Nombre de messages : 229 Date d'inscription : 05/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Mer 10 Mar - 14:28 | |
| En fait les Magiciens sont des magiciens, donc ça risque de prêter à confusion, je lis la suite de ton texte dans l'après midi. | |
| | | Grimius S'est fait éclater la gueule au bazooka
Nombre de messages : 896 Date d'inscription : 26/02/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Mer 10 Mar - 22:38 | |
| Effectivement ça peut preter à confusion... Enfin, moi je trouve que c'estquand même un très beau texte malgré certains défaut... Persévère, je pense que ça vaut le coup | |
| | | • MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Sam 24 Avr - 23:23 | |
| Bon, je reviens à l'attaque ! Grâce à la générosité de Solon qui m'a rappelé sans le savoir que j'avais moi aussi un post ici xD HS : la suite ne veut presque rien dire, je suis fatiguée Bon, je fais faire quelque chose de très original. Après vous avoir montré mon prologue, je vous montre maintenant mon... épilogue. Oui . Bref, avant que vous commenciez (si vous le faites...) je veux que vous sachiez que si c'est au présent, c'est fait exprès (nan, sans blague xD), mais que seul ce chapitre et deux autres le sont, parce qu'ils sont spéciaux. Les autres sont au passé, rassurez-vous. Bon, pour vous situez dans le contexte et aussi pour que vous puissiez comprendre un minimum les subtilités du texte, je résume ce qui s'est passé avant (et qui concerne ce chapitre, même si tout est lié) en spoiler (des fois que vous vouliez garder la surprise ou alors si vous vous en fichez x) ) :
- Spoiler:
En bref (très bref), Elisabeth O'Well découvre au début du livre qu'elle est la Magicienne d'une prophétie décrite dans le prologue. Il se passe plein de choses entre temps que je vous laisserai peut-être apercevoir, puis elle délivre la fée Lou (oui, avec des ailes) - ainsi qu'un animal du nom de Narva - d'un affreux mage, qui lui propose de lui apprendre tout ce qu'elle peut sur la magie (la fée, pas le mage). Parallèlement, on rencontre à plusieurs reprises un chien aux yeux rouges qui espionne Elie. Et dans les deux autres chapitres au présent, on assiste à deux meurtres monstrueux commis par un homme mystérieux habillé de noir.
Epilogue : - Spoiler:
Il a recommencé à faire beau. Pas très chaud, certes, mais le ciel bleu est souvent ensoleillé et parsemé de petits nuages blancs. En ce moment d’ailleurs, à l’heure où l’aube pointe à peine le bout de son nez sur le fond bleu marine et où les premiers rayons de soleil se déploient sur la vaste campagne, on a déjà le pressentiment d’une magnifique journée. Ainsi l’homme se lève-t-il tous les jours pour contempler ce spectacle qui l’emplit chaque fois d’une douce sérénité. « Alors Getro, ça ne vous dérange pas d’être ébloui tous les matins comme cela ? » Le silence a été brisé. Par une voix innocente que Getro connaît bien, mais aurait préféré ne pas entendre. Sans se retourner, il répond avec indulgence : « Que veux-tu, j’aime bien cela. Je vois cependant qu’on ne t’a toujours pas appris à toquer à une porte, Vincolb. - Désolé, elle était ouverte ; vous connaissez ma simplicité : quand c’est ouvert, j’entre. - J’aurai dû m’en douter. Alors comme ça, c’est mon tour ? - Oh, ne soyez donc pas si pessimiste ! Non, pas tout de suite. Je vous l’ai dit Getro : le soleil est aveuglant. Parlons un peu, d’abord. » Le vieil homme barbu a un léger sourire crispé. Le soleil levant ne dérange absolument pas son visiteur, pas plus que la porte n’est restée ouverte cette nuit. Surtout pas la porte d’entrée. Calmement, Getro se relève de son siège et se poste devant la fenêtre, regardant l’horizon ; entre-temps, il vérifie tout de même la hauteur de l’étage où il se trouve… assez conséquente. Il croise les mains dans son dos. De son côté, le dénommé Vincolb, appuyé contre l’encadrement de la seule sortie de la pièce, esquisse un rictus sadique en voyant le vieillard abandonner si facilement. « C’est toi qui as tué Bruno Bertram et Tessica Nackman, la fille de Gisbert, déclare sobrement Getro. Pourquoi ? » Devant la stupidité de la question, Vincolb hausse un sourcil amusé. « Pour le pouvoir, bien entendu. Quoi d’autre ? Mais entre nous, ce n’était pas les deux plus puissants, bien que la petite ait une magie, disons… originale. » Getro pousse un soupir excédé. « Vincolb ! Pourquoi ne t’attaques-tu donc pas aux anciens comme moi ? Tu as récemment fait deux nouveaux veufs et deux orphelins ! » Vincolb éclate d’un rire sardonique et Getro, furieux, se retourne pour faire face à son adversaire. Il est surpris de le voir tout à coup si vieilli, lui qui garde pourtant une certaine âme d’enfant ; ses cheveux même grisonnent un peu sur les tempes. « Et c’est vous qui dites cela, vieillard débile, s’esclaffe Vincolb. Alors là, c’est la meilleure ! Dommage que vous partiez bientôt en voyage, vous êtes vraiment un drôle dans votre genre. - Cesse de te moquer, ordonne Getro en ignorant l’allusion faite à sa vie. Cela ne me touche pas. Tu sais très bien que nous ne sommes pour rien dans la mort de Clara ; elle s’est jetée devant toi comme bouclier sans que nous puissions l’éviter. Nous te voulions toi seul, tu le sais parfaitement. - Si vous le dites, capitule Vincolb avec une moue. Après tout, c’est vous l’ancien. Par ailleurs, je voulais que vous sachiez que mon fils vient de passer son diplôme avec brio ; dès ses dix-huit ans, je l’emmènerai avec moi pour accroître sa puissance. » Le vieil homme lève les yeux au ciel. « Il n’est pas très doué, je présume. Je t’avais pourtant prévenu qu’un bâtard pareil ne donnerait rien : les mages ne sont pas faits pour s’unir aux magici… - N’insultez pas mon fils ! beugle Vincolb. Si vous ne voulez pas souffrir plus, je vous conseille de vous taire ! » Getro hausse les épaules, fataliste. Décidément, cet homme l’étonnera toujours : si fort et puissant avec une si grande faiblesse… Puis il repense au passé et à sa rencontre avec Vincolb. A l’époque, celui-ci n’était encore qu’un enfant jovial et innocent ; mais en atteignant l’âge adulte, il avait très vite démontré d’extraordinaires capacités magiques et pris de l’assurance. Aujourd’hui, le petit garçon que Vincolb était autrefois a disparu pour laisser place à l’un des plus redoutables mages vivants. Et rien ni personne ne peut plus l’arrêter dans son ascension, c’est bien ce qui embête le vieil homme. Pourtant Getro garde encore un peu d’espoir. En effet, sa société et bien d’autres sont à la recherche de la Magicienne ; l’Elue est sûrement la seule à avoir une chance de vaincre le mage. Mais elle reste introuvable… « Au fait, demande Vincolb avec un malicieux sourire en coin, comme s’il lisait les pensées du vieillard, vous n’avez toujours pas déniché la fille, n’est-ce pas ? - Non, avoue tristement Getro. Elle est douée, cette petite, vraiment douée, et personne n’a jusqu’à présent réussi à mettre la main dessus ; elle est même parvenue à s’infiltrer dans le palais impérial, l’endroit le plus gardé au monde, sans se faire repérer. Elle doit avoir de sacrées relations… - En parlant de relations, la Magicienne a parmi ses alliés une Fée et un Lakwa, les deux seuls exemplaires de ces races que j’avais capturés. Enfin, je n’ai pas à me plaindre, il me semble que je suis mieux loti que vous… - Vraiment ? - Oui ; cette fille a beau avoir libéré mes prisonniers, je peux l’espionner tout aussi facilement. Et quand viendra le bon moment… hop ! je les prendrai tous trois. » Getro en reste bouche bée. « Quoi ? Tu… tu as suivi l’Elue depuis ton antre et… tu connais son identité ? - Suivie ? Oh non, jamais je ne m’abaisserais à une telle chose ! Non, je l’ai retrouvée il y a près d’un an de cela et je la surveille depuis. D’ailleurs je vous remercie, vous et votre équipe m’avez bien aidé ; sans vous, je n’aurais jamais découvert l’Elue. » Désirant visiblement mettre fin à la conversation qui l’ennuie tant, le mage inspecte le soleil qui, paresseux, refuse toujours de se lever complètement. Alors pour s’échauffer, il secoue ses mains autour desquelles crépitent quelques étincelles. Puis, lorsqu’il décide que cela est suffisant, il fait coulisse plusieurs fois sa dague dans le fourreau attaché à sa ceinture. Satisfait, il s’enveloppe de nouveau dans sa cape sombre. Enfin, il se racle la gorge en passant la main dans sa chevelure de nuit en bataille. Getro, qui observe depuis quelques minutes le manège de son ami, se demande ce que Vincolb va faire. Un rayon fulgurant ? Il parviendra forcément à s’en protéger. Un coup à distance ? Il est un magicien trop aguerri pour succomber aussi bêtement. Un autre sort dont seul Vincolb a connaissance ? Ça, le vieil homme préfère largement l’éviter si possible, vu le don de son adversaire. Le coup jaillit soudain, rapide et imprévisible. Pourtant, Getro pourrait l’esquiver… s’il en était le destinataire. En effet, et contre toute attente, c’est sa montre-digitale qui implose, entaillant au passage le poignet du vieillard qui contempla avec effarement l’appareil détruit avant de relever la tête. Vincolb, un léger sourire en coin aux lèvres, prend un air étonné. « Oh mince ! s’exclame-t-il avec une imperceptible joie dans la voix. Que s’est-il donc passé ? Vous… vous ne pouvez plus contacter vos vaillants camarades et les appeler à votre rescousse en cas de danger ! Et… si un fou furieux vous attaquait ? Je n’aimerais pas être à votre place… » Devant ce ton si ironiquement humiliant, Getro commence à bouillir intérieurement. C’en est trop. Une telle opprobre n’est pas supportable pour un homme comme lui. Particulièrement quand elle est assenée par quelqu’un que l’on a vu naître, grandir et apprendre à parler. Excédé, Getro secoue sa main et un pot à crayon est expulsé en direction de Vincolb. Souplement, celui-ci l’esquive sans même retirer les mains de ses poches. Le vieux a donc fait exactement ce qu’il voulait qu’il fasse… Et c’est tant mieux ! Il sourit furtivement. Alors seulement, Getro comprend qu’il est tombé dans le piège de son ennemi. Et bien, si c’est comme ça… D’un geste sec de la main, le vieil homme envoie un gros fauteuil moelleux par la vitre qui vole en éclat ; avant que la gravité ne rattrape le siège, il saute dessus et s’y accroche de toutes ses forces. Le fauteuil s’écrase au sol avec un grand fracas. Légèrement surpris, Vincolb hausse un sourcil puis se mord la lèvre inférieure pour ne pas rire. Qui aurait eu l’idée de jeter un meuble par la fenêtre pour amortir une chute de cinq mètres ? Pas li, assurément. Non, lui il préfère faire ceci… D’un bond, il se transforme et traverse la pièce avant de suivre son vieil ami à l’extérieur, en empruntant bien entendu le même chemin que ce dernier. Un gros chien au pelage sombre retombe lestement sur ses pattes puis laisse la place à l’homme, en pleine forme et sans aucune égratignure, qui regarde son ennemi d’un air triomphant. Getro, en effet, n’est pas dans le meilleur des états. Encore un peu sonné par son atterrissage brutal, il titube un instant autour du fauteuil en se tenant la tête avant de s’appuyer contre le mur. Distraitement, Vincolb ramasse un bout de verre qu’il fait tournoyer entre ses doigts et l’observe. « Votre fournisseur n’est pas très bon, si vous voulez mon avis ; la qualité de la vitre laisse à désirer. Remarquez, elle n’était peut-être pas prévue à cet effet… peu judicieux, en outre. Si vous vouliez prendre l’air, il fallait le dire. Je ne suis pas cruel au point de vous en empêcher. Et si vous persistiez à vouloir un départ original, vous auriez tout aussi bien pu passer par le sol. Sauter par la fenêtre est beaucoup trop vulgaire… » Le vieillard grommelle en massant sa cuisse douloureuse. « Tu prends la grosse tête, Vincolb. » Vincolb sourit et sort son coutelas. Getro grimace. « Tu t’attaques aux gens sans défenses maintenant ? J’espérais plus de dignité de ta part. - Ah ? Parce que vous êtes sans défenses ? Faites-moi rire ! Enfin, si ça vous fait plaisir… Je vous défie en combat singulier ! » Getro se détend un peu. C’est honnête. Et il a une chance de l’emporter. Une petite chance, très petite même dans son état actuel, mais pas inexistante. Et chacun sait qu’il ne faut pas sous-estimer l’homme désespéré. « J’accepte, décide-t-il. Quelles sont les conditions ? - Pas d’arme, propose gentiment Vincolb, juste la magie. Si vous gagnez, je deviens votre prisonnier de mon propre gré. Si je gagne, je prends votre puissance magique. Cela vous convient-il ? » Getro retient une grimace. La vie ou la mort pour lui, la vengeance ou le déshonneur pour l’autre… Ce n’est pas exactement ce qu’on appelle un marché équitable, mais il n’a pas vraiment le choix. C’est ça ou rien. Alors lentement, il hoche la tête. Un bien plus grand sourire fend le visage de Vincolb. « Parfait ! Plaçons-nous là-bas. » De l’index, il indique une vaste plaine dénudée. Ils s’y postent tous deux, debout face à face. « Prêts… » Chacun lève sa main gauche en l’air et colle la droite le long de son corps. « … Magie… » Ils chargent leur énergie dans leur paume levée, une légère réserve dans la droite. « … Duel… » Ils se concentrent tous deux sur leurs attaques et leur adversaire. « … Défi ! » Soudain, la plaine s’emplit de rayons lumineux de toutes les couleurs, toutes les tailles et toutes les formes. Au loin, c’est un magnifique feu d’artifice digne d’un pyrotechnicien professionnel ; de près, c’est un incroyable combat magique dont on ne discerne presque plus les protagonistes. Le spectacle est superbe, haut en couleurs. Toutes les secondes, des jets flamboyants fusent vers le ciel, se mêlent à la lumière dorée du jour nouveau. L’ambiance est infernale. Contrastant avec la beauté des éclats, le visage des deux hommes est monstrueusement déformé par la rage ; ils tournoient, attaquent, esquivent, bondissent, s’aplatissent, roulent, se relèvent, contre-attaquent, recommencent encore et encore, sans qu’aucun d’eux ne soit touché, au grand damne de l’autre. Aucun des deux combattant ne semblent faiblir. C’est comme si le duel pouvait continuer toute l’éternité. Un rayon incandescent atteint alors Getro. Le vieil homme pousse un râle de douleur mais poursuite son combat. Ce n’est pas encore terminé… Dissimulé derrière une fumée bleuâtre, le visage de Vincolb se fend d’un rictus malsain : maintenant qu’il l’a touché une fois, la fin est proche, le vieillard boite, faiblit, et bientôt il s’effondrera dans l’herbe. Lui n’aura qu’à l’achever. Parfait. Ce n’est plus qu’une question de temps… Getro grimace de plus en plus ; le premier rayon n’a lésé que la cuisse droite mais le second l’a blessé au mollet gauche et le troisième au flanc. Ses habits sont maculés de sang. Il n’a plus qu’une main pour combattre, l’autre comprimant la blessure par laquelle s’échappe sa vie ; ses gestes en sont ralentis. Un lacet d’étoiles le frappe de nouveau à l’épaule, suivi d’un rayon qui frôle sa gorge et d’un jet qui percute sa cuisse blessée de plein fouet. Epuisé, il s’écroule dans l’herbe. Des rayons traversent la plaine un instant encore, puis Vincolb cesse le combat et dresse au cas où une barrière invisible, avant de s’approcher du désespéré Getro. « C’est bon, gémit le vieillard, tu as gagné ! - Ah ? Je n’avais pas remarqué, raille Vincolb. - Je dois honorer ma promesse, tu peux donc prendre ma puissance et tout ce que tu veux d’autre, mais jamais tu n’auras ma bénédiction, assurément. - Ce n’est pas grave, je m’en passerai. Mais c’est gentil de me prévenir. - Ingrat, vas ! Ton père m’avait bien dit de me méfier de toi, j’aurais dû l’écouter. A l’époque je ne comprenais pas qu’il puisse ainsi renier son fils, mais c’est différent aujourd’hui. Tout le monde sait que tu es un monstre ; les prophètes l’avaient pourtant prédit. - Allez vieille carcasse, cessez donc de ruminer le passé. De toute manière, je vous parie qu’ils n’avaient pas prophétisé cela… » D’un geste vif et efficace, Vincolb dégaine son poignard et entaille la poitrine du vieil homme qui hurle de géhenne. Lentement, il enfonce son arme dans le corps avec cette technique devenue presque coutumière, à la recherche de l’organe porteur de puissance. Son opération habituelle effectuée, Vincolb essuie soigneusement sa lame et la range dans son fourreau, puis pose ses deux mains sur la plaie béante. Getro pousse un râle déchirant de désespoir et de douleur. « Les… articule-t-il difficilement, les prophètes… ont prédit… ta chute. - Des vieux fous sans cervelle. - Si. C’est… incertain, mais… une éventualité non… méprisable. - Quoi ?! s’exclame Vincolb, furieux. C’est impossible ! Qui ?! Quand ? Comment ? - Je… je ne sais… pas. Ils… n’ont pas voulu… me l’avouer. Mais j’ai cru… entendre dire… - Quoi ? Quoi ?! » Le vieil homme ne répond pas. Il a sombré dans l’inconscience. Le remarquant, Vincolb pousse un juron et tâte le pouls du corps inerte ; il est faible, très faible. Il n’a plus une second à perdre : si Getro meurt maintenant, son décès n’aura servi à rien et ses pouvoirs s’envoleront. Entrant ses mains dans la blessure sanguinolente, Vincolb psalmodie les incantations nécessaires. Alors seulement ses paumes s’illuminent et aspirent la puissance magique. Lorsque la lumière décroit puis disparaît, Vincolb se relève et repousse du pied le corps sans vie, laissant les dernières gouttes de sang se mêler à la cristalline rosée du matin. « Adieu, mon oncle » susurre-t-il. Il essuie ses mains sur un mouchoir en regardant encore une fois le vieil puis tourne les talons. Il repart sans remord, mais plus triste qu’il n’était arrivé. Plus que deux.
| |
| | | solon Ptit clafoutis
Nombre de messages : 152 Age : 35 Date d'inscription : 13/04/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 1:00 | |
| Ahahah ! Je suis le premier à commenter !
Alors alors, d'abord, je regrette d'avoir lu ton poste. Non pas d'inquiétude !! C'est juste que maintenant je vais savoir pour Getro et j'ai très envie de lire ce qui se passe avant !! Franchement c'est très très bon, je suis rentré à pieds joints dedans.
Sinon j'ai remarqué une ou deux fautes :
il fait coulisser plusieurs fois sa dague dans le fourreau attaché à sa ceinture
entaillant au passage le poignet du vieillard qui contemplE
Alors seulement, Getro comprend qu’il est tombé dans le piège de son ennemi. Et bien, si c’est comme ça… Je trouve le et bien, si c'est comme ça pas terrible. Je pourrais pas vraiment dire pourquoi mais il ne me plait pas.
Pas lui, assurément. Non, lui il préfère faire ceci… Pareil pour le non, lui il. Mais la je sais pourquoi, c'est LUI IL qui ne va pas, ça fait double emploi
« Tu prends la grosse tête, Vincolb. » Un peu familier à mon goût; surtout venant du vieillard
c’est un incroyable combat magique dont on ne discerne presque plus les protagonistes. Moi ça ne me choque pas, mais si Emzelle Yem passe par la, ça ne va pas lui plaire ce mot ^^.
Aucun des deux combattants ne semblent faiblir
Le vieil homme pousse un râle de douleur mais poursuite le E est en trop son combat
Des le S est en trop vieux fous sans cervelle
Il essuie ses mains sur un mouchoir en regardant encore une fois le vieil il manque un motpuis tourne les talons.
Sinon à un moment le jeune se transforme en chien pour sauter de 5 mètres, en gros chien. C'est pas souple du tout un chien, il va se ramasser de si haut ! Surtout s'il est gros.
A un moment, dans la narration tu parles de getro puis du jeune en disant "son ami". Ils se battent à mort après le terme "ami" est peut-être mal venu.
Et enfin, je trouve certaines remarques du jeune un peu familières, mais comme il est prétentieux ça peut passer quand même.
Voilà voilà. Sinon, je répète j'ai trouvé ton texte franchement génial. Beaucoup mieux que le premier (que j'ai lu et que je voulais commenter mais j'avais pas trouvé le temps). Le premier était bien, mais celui-ci est clairement un niveau au dessus.
Ah et euh... C'est vraiment la fin là ? Parce que c'est vicieux comme fin ! Je veux connaitre la suite moi !!!
[edit = autant le présent surprend au début, autant c'est terrible pendant le combat !! D'ailleurs je l'aurais peut-être vu un peu plus long ce fameux combat. Enfin c'est toi qui vois xD] | |
| | | • MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| | | | Emzelle Yem Clafoutement bon
Nombre de messages : 413 Date d'inscription : 14/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 14:18 | |
| Je commente d'abord un peu ton prologue avant de commenter ton épilogue. Bon, j'avoue que tout comme Moxa, je me suis demandé ce que venait faire ici la première phrase. Mais bon, c'est pas mal en fait (whoaaa ça c'est constructif ! xD), par contre j'aurai commencé par "Un vieil homme" au lieu de "Le vieil homme" vu qu'on ne le connait pas encore (et toujours pas à la fin du prologue d'ailleurs xD). Sinon, y a quelques répétitions, j'pense justement à "le vieil homme" d'ailleurs, y a un endroit où tu as écrit "Le vieil [+verbe]..." (mais je sais plus où ><") C'est tout pour les remarques négatives ! =D Nan sérieux, j'aime bien ton style et ton vocabulaire, par contre c'est pas trop mon truc les histoires futuristes =/ Au fait, une petite question en passant, tu as dit qu'il n'y avait plus de ressources naturelles exploitables (pétrole...), donc comment fonctionne les voitures ? Surtout celles des pompiers ? L'épilogue : - Citation :
- ses cheveux même grisonnent un peu sur les tempes.
Le "même" est pas top dans la phrase, à moins de le mettre après le verbe. - Citation :
- lle s’est jetée devant toi comme bouclier sans que nous ne puissions l’éviter.
j'ai rajouté ^^ Arf... J'ai pas tout à fait terminé ma lecture, j'me suis arrêté au duel, jusque là, nickel ! J'éditerais s'il faut que je rajoute quelque chose xD | |
| | | • MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 15:30 | |
| Merci ! Ah, le "vieil verbe", en fait, ça doit être un oubli de mot xD Quant aux voitures et aux pompiers... ce n'est plus la même époque. Il y a de nouveaux des ressources naturelles (mais c'est peut-être mal exprimé).
| |
| | | Emzelle Yem Clafoutement bon
Nombre de messages : 413 Date d'inscription : 14/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 17:31 | |
| Oui, j'pense bien ^^ Ha elles sont toutes revenues (les ressources naturelles) ! Okay j'me suis embrouillée dans ma lecture, j'croyais qu'il y en avait des nouvelles xD Je continue mes remarques : Arf... "Protagonistes"... En effet, Solon a vu juste, je n'aime pas ce mot xD Pourquoi pas des termes tels que duellistes, opposants, ennemis, concurrents, rivaux, adversaires... bref... *mode dico de synonymes OFF* - Citation :
- au grand damne de l’autre.
Ou alors "au grand dam" =P - Citation :
- C’est comme si le duel pouvait continuer toute l’éternité.
C'est comme si ? Non, c'est du langage parlé. Ca dénote avec le style que tu t'es imposé jusque là. Tu peux utiliser le ... (fouille dans ses souvenirs d'école)... conditionnel (ça doit être ça), genre "qui pourrait". L'expression "lacet d'étoiles" est super ! - Citation :
- Epuisé, il s’écroule dans l’herbe.
Ca fait deux fois le "dans l'herbe" en quelques lignes *mode chieuse OFF... Ha non, y a pas... xD* - Citation :
- Des rayons traversent la plaine un instant encore, puis Vincolb cesse le combat et dresse au cas où une barrière invisible, avant de s’approcher du désespéré Getro.
Faudrait des virgules autour de "au cas où", on s'emmêle sinon. - Citation :
- Il repart sans remord, mais plus triste qu’il n’était arrivé.
Ha parce qu'il était triste avant d'arriver, et il l'est encore plus après avoir commis un meurtre ? Zut alors, il serait humain le petit ?! xD Non, plus sérieusement, la fin est bien, bien qu'on n'est échappé au coeur du bouquin, tu nous a rendu accro avec Solon ! Au fait, j'suis d'accord avec Solon pour le coup de la transformation en chien. J'avoue sur le moment ça ne m'a pas choqué, mais c'est vrai qu'un chien, il se ramasse après une chute de 5mètres, peut-être qu'un loup serait plus à même de se rattraper ? ou alors, faut laisser tomber les canidés et se débrouiller avec les félins... No idea... Sinon, j'voulais dire un autre truc... ca me reviendra plus tard... En attendant, oui, le combat pourrait être plus développé, qu'il soit impressionnant tu vois, quoi ^^ Aussi : - Solon a écrit:
- De
s le S est en trop vieux fous sans cervelle J'suis pas d'accord ><' ça aurait été "une bande de vieux fous sans cervelle" d'accord, mais là non. C'est comme si Mal avait écrit : "ce ne sont que des vieux fous..." et puis, c'est de l'oral, perso j'me vois pas commencer une phrase par "De +pluriel" ^^ Ha ! Ca m'est revenu ! =P *Amen xD* C'est super d'avoir commencé et terminé ton roman avec le même personnage =) Sinon, le présent donne un effet réel à ton combat, genre si on jette un oeil par la fenêtre on va les voir lutter =P Woilàà ! Bonne continuation ! PS : Tu as déjà commencé le deuxième tome ? EDIT : Ca m'a pas choqué l'histoire des Magiciens et des magiciens, c'est comme les Armures et les armures de Pierre Bottero =) Et puis, les Magiciens sont en surnombres, s'ils sont les premiers à être apparus, les gens les ont appelé "magiciens", et dès que des prophètes (entre autres) sont arrivés, bah y a fallut différencier leurs pouvoirs, alors "Magiciens", et hop ! problème réglé =P | |
| | | solon Ptit clafoutis
Nombre de messages : 152 Age : 35 Date d'inscription : 13/04/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 17:45 | |
| Pour le loup, il va se ramasser tout pareil de cette hauteur (en vrai) mais contrairement au chien il est ancré dans les légendes et ça ne choque plus du tout. Donc va pour le loup. Pour moi du moins.
Des vieux fous. Sans rien devant c'est faux grammaticalement. Il parle, tu as raison, mais ça n'en est pas moins faux ^^. C'est comme si il disait "ce ne sont que des vieux fous", mais seulement comme, il le dit pas. Enfin bref, deux avis, MAL à toi d'arbitrer xD.
Sinon je vais relire le prologue, parce que je ne me souviens plus et je comprends pas grand chose aux commentaires ^^. | |
| | | Emzelle Yem Clafoutement bon
Nombre de messages : 413 Date d'inscription : 14/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:09 | |
| Ouais, j'ai du le relire aussi xD
Oui, mais le truc de l'oral c'est qu'on peut faire des erreurs. Par exemple, quand j'ai lu Harry Potter en anglais, et qu'Hagrid (le demi-géant) parle, il écourte quasi tous les mots, et c'est faux du début à la fin, mais ça fait partie du personnage... Bref, j'sais pas si j'arrive à mettre en place mes idées *quel labeur xD* A toi d'voir Mal =P | |
| | | • MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| | | | solon Ptit clafoutis
Nombre de messages : 152 Age : 35 Date d'inscription : 13/04/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:35 | |
| - Citation :
- Désolée Solon je voulais lire ton extrait mais là je peins mon étagère de bureau, je vais le faire dans la soirée xD
T'inquiète pas Et bonne peinture !! (Quelle couleur ?) Sinon je viens de penser je voulais te demander, ça vient d'où ton pseudo ? ^^ Ah et, ta signature te toi (xD) en Français ça donne quoi ? (comment ça j'y comprends rien au latin ?) | |
| | | Emzelle Yem Clafoutement bon
Nombre de messages : 413 Date d'inscription : 14/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:36 | |
| - • MAL • a écrit:
C'est gentil si tu trouves ça super, sauf que... il n'y a pas du tout les mêmes personnages au début et à la fin du livre xD Oui parce que j'ai oublié de préciser que cela se passe 60 ans plus tard (enfin 61 maintenant)... Haaaa... xD Mais j'suis restée sur le qualificatif "le vieil homme", et puis Getro cherche l'Elue justement, j'me suis dit qu'il était comme celui du prologue et donc la même personne (oui, je me simplifie les choses xD) Donc, finalement ma super remarque que j'ai galéré pour qu'elle me revienne en mémoire était totalement inutile xD *Ouch !!* Nan mais le point positif (je me suis posée comme objectif, dans ce genre de circonstances que ne connais que trop bien, de toujours en trouver au moins un ! =P), c'est que maintenant on sait qu'il y a une soixantaine d'années entre le début et la fin ! =D *saute dans sa tombe et referme le couvercle* | |
| | | solon Ptit clafoutis
Nombre de messages : 152 Age : 35 Date d'inscription : 13/04/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:38 | |
| xD je dois avoir des clous pour t'aider à refermer le cercueil si tu veux ! =D | |
| | | Emzelle Yem Clafoutement bon
Nombre de messages : 413 Date d'inscription : 14/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:41 | |
| Hannnn ! Vieux fourbe va ! Et moi qui comptait sur toi pour m'obliger à sortir de ma tombe... xD Tiens, pour la peine, tu mérites un cercueil à côté de moi =P | |
| | | solon Ptit clafoutis
Nombre de messages : 152 Age : 35 Date d'inscription : 13/04/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:43 | |
| Je prends une pioche et une pelle alors, pour creuser le deuxième trou, et j'arrive ^^.
(flood ? hein ? où ça ? xD) | |
| | | Emzelle Yem Clafoutement bon
Nombre de messages : 413 Date d'inscription : 14/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:49 | |
| Ouais creuse... et lésine pas sur la profondeur surtout ! Pendant ce temps je vais te trouver un cercueil à ta taille xD
Bon... stop flood, t'as raison xD | |
| | | • MAL • Très bon clafoutis
Nombre de messages : 931 Age : 29 Date d'inscription : 28/02/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:53 | |
| C'est pas grave, au moins ça m'a rappelé que j'avais oublié de le préciser xD Bon alors sinon Solon c'est hs mais je répondrais quand même lol :
- Spoiler:
Mon pseudo vient de mes initiales (lol, quelle originalité). Je vais peindre mon étagère en vert, rouge et jaune (en passant je viens de me rendre compte que la boîte utilisée pour faire cette étagère est recyclable, ça me fait une belle jambe, je suis écolo !). Et enfin ma signature, ça veut dire *cherche la traduction*...attention c'est une phrase spéciale, n'y fait pas grand cas c'était un délire entre une amie, la prof et moi... "Ô ! déesse de lumière de qui la beauté émane et n'a d'égale que celle des fleurs les plus belles, êtes notre grande source de savoir à jamais, pareille à un arbre millénaire ayant vécu les guerres et les paix qu'a connu notre monde." Mais revenons à nos moutons =D
| |
| | | solon Ptit clafoutis
Nombre de messages : 152 Age : 35 Date d'inscription : 13/04/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 18:57 | |
| Ca ne me dérange pas le flood, c'est surtout pour MAL ^^.
C'est joli !!! Surtout quand on comprend en fait ^^
PS : pour le cercueil, prends une grande taille, sinon je ne rentrerai pas dedans xD.
*retourne creuser son trou trou* | |
| | | Emzelle Yem Clafoutement bon
Nombre de messages : 413 Date d'inscription : 14/03/2010
| Sujet: Re: Prologue - Avis Dim 25 Avr - 19:03 | |
| Ta signature est belle en effet ! =) La traduction nous était nécessaire xD
"vert-jaune-rouge" l'étagère ! C'est bien p'tite roots ! =D
*prends la plus grande taille et la dépose à côté de Solon : creuse encore =P*
HS : (je note à quel point c'est ironique de noter "hs" que maintenant xD) ça manque un smiley panneau pour quand on sors... bref... *je sors* xD | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Prologue - Avis | |
| |
| | | | Prologue - Avis | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|