Me revoici avec... et oui, une parodie de Cendrillon, version Ewilan, avec Bjorn dans le rôle principal ! Ça lui va tellement bien...
Voici maintenant (tatatiiin)...
Bjorndrillon
Et la pantoufle de verre pointure 46.
Distributions des rôles
Cendrillon : Bjorn Wil’Wayard
La vilaine marâtre : Ellana Caldin
Les méchantes belles-sœurs : Siam et Edwin Til’Illan
La marraine la fée : Duom Nil’Erg
La citrouille : Ewilan Gil’Sayan
Le prince : Salim Condo
Le roi : Mathieu Gil’Sayan
La reine : Artis Valpierre
Plein d’autres rôles : Plein d’autres gens
* * *
Il était une fois, dans un petit village au cadre sympatoche, une immense demeure qui logeait quatre femmes plus où moins jeunes, entre autre le héros, euh... l’héroïne de ce conte, Bjorndrillon. Bjorndrillon était une jeune fille fragile et innocente approchant le quintal, malmenée par sa marâtre Ellana qui lui imposait sans cesse des tâches ménagères. « Ah, qu’elle est vilaine, la marâtre Ellana », se disait Bjorn, euh... drillon.
- Oui, et tu peux aussi ajouter qu’elle est vieille, moche, qu’elle sens le pâté pas frais, qu’elle...
- BJORN ! Tempêta Ellana.
- Ouiii ? Répondit l’intéressé sur un ton mielleux.
- Ne fais pas ton innocent, j’ai tout entendu.
- Oh, quelle surprise, j’m’en serais jamais douté, dis donc.
- Pour la peine, tu me désherberas tout le jardin.
- Mais...
- Y’a pas de mais !
- Si regarde, y’en a un : mais. J’peux même en dire deux d’affilé : maismais. Et si t’en es toujours pas sûre, je peux en dire trois : maismaismais. Et encore, si...
- SUFFIT !
- Bon, ok, j’irai désherber le jardin...
Mais, alors que Bjorndrillon la pauvre martyr s’apprêtait à ouvrir la porte afin d’aller dans le jardin, celle-ci s’ouvrit brusquement sur deux jeunes filles en robes à fleur avec de la dentelle et des neuneux chochottes, et percuta violemment Bjorndrillon qui, malgré son poids, s’envola vers d’autres cieux.
- Dites, je suis vraiment obligé de porter ça ? Questionna la plus grande des deux filles qui ressemblait fort à un homme.
La vieille marâtre lui répondit en ces termes.
- Mais oui, Edwina, c’est pour que tu rentres dans ton rôle... *pouffe de rire* Mais bref, passons. Mes filles chéries, à voir vos mines réjouies... *regarde furtivement les deux guerriers faisant la gueule dans leur costumes ridicules*... enfin presque, j’en constate que quelque chose vous met particulièrement de bonne humeur. Que cela peut-il bien être ?
- Et bien, se lança Siam, le grand roi Mathieu Gil’Sayan organise ce soir un bal en l’honneur du prince Salim Condo. Toutes les jeunes filles du village sont invitées, car l’une d’entre elles aura la chance de devenir la fiancée du prince, c'est-à-dire la princesse.
- Et bien, c’est super chouette, ça ! *sautille sautille*
La marâtre sautillante marqua un temps, puis ajouta :
- Mais comment se fait-il que le roi et le prince n’aient pas le même nom de famille ?
- Ah, c’est compliqué, expliqua Edwina. En fait, c’est une famille recomposée. Le pauvre prince Salim à du subir le départ de sa mère Maniela (qui était en réalité sa mère adoptive) à l’age de douze ans, car elle a découvert que son mari la trompait avec une courtisane, Chiama Vite. Sur ces entrefaites, le roi a épousé Artisa, sa femme actuelle, qui a servit de nouveau point de repère au prince mais aussi à son petit frère Illian, qui lui est le fils d’une certaine Ellundril Chariakin, elle même mariée à Liven Dil’Ventin, enfin si j’ai bien compris.
Ellana secoua la tête
- Ouh, c’est trop compliqué pour moi, tout ça. On dirait les feux de l’amour.
- Au fait, reprit Siam, c’est quoi cette manie de rajouter des ‘a’ à la fin de tous les prénoms masculins pour les mettre au féminin ?
Edwina se gratta le menton avant de répondre :
- Ben ça faut voir avec l’auteure... c’est vrai que j’en ai marre de m’appeler Edwina...
- Oh bah non, intervint Ellana, ça te va bien ‘Edwina’ ! *éclate de rire*
- Humph... toujours est-il que nous devrions nous préparer pour le bal de se soir, fit Edwina.
- Owii ! S’exclama Siam. Dites, vous pensez que j’aurai le droit de draguer le roi ?
- ...
Et c’est ainsi que, pendant tout le jour, les deux vilaines fifilles ainsi que leur mère se préparèrent à s’extasier, à glousser, à sourire en grimaçant, et plein de choses très importantes qu’il faut savoir faire lors d’un bal.
La suite ? Et ben, euh... un jour...