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 Bravenzsika et "Lucis Cor":

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Ellundril_Chariakin
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MessageSujet: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyDim 24 Juin - 0:39

Coucou! Alors voilà, dans le topic de présentation, je vous avais dit que j'étais une apprentie écrivain. J'espère que cela n'a pas paru être de la vantardise, si c'est le cas, j'en suis désolée. Mais bon, en compensation, j'ai décidé de vous laisser voir le premier chapitre de mon roman, qui est sucptible d'être publié, si une maison d'édition en veut bien. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, en espérant que cela vous plaira. Bien sûr, ce roman est fantastique ^^.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


Chapitre 1 : Le miroir et le sable :

La sonnerie se mit à retentir bruyamment dans l’école, provoquant l’agitation des élèves. Dans une classe, une petite fille continuait d’écouter sagement les instructions de sa maîtresse tandis que son voisin commençait déjà à ranger ses affaires. La gamine parût s’amuser de l’empressement de son camarade, malgré son air légèrement exaspéré. Elle ne parvenait pas à comprendre que Yanbeck puisse autant haïr l’école, qui, à ses yeux, était une chose très importante pour la continuité de leur vie. Après tout, les connaissances qu’ils acquéraient au cours de leur scolarité leur permettaient d’évoluer et de se forger un caractère personnel, qui leur serait utile dans les années à venir.

La fillette, sous les ordres de son professeur, sortit son cahier de texte et y nota ses devoirs d’une écriture propre et appliquée, avant de commencer à ranger ses affaires. Le garçon mettait son sac sur ses épaules quand la maîtresse vînt les voir, lui, et sa voisine de table.

- Nirla, Yanbeck, j’aimerais vous voir dès que vos camarades de classe seront sortis, leur commanda-t-elle.

Les deux élèves s’observèrent d’un air intrigué, se demandant ce que leur voulait la maîtresse. Le jeune homme se posta devant la table de Nirla, qui, malgré ses différences avec lui, était son amie. Elle finissait de ranger ses affaires rapidement avant de se lever et de mettre son cartable sur son dos. Tous deux s’avancèrent vers le bureau de leur enseignante et attendirent tranquillement que le reste de la classe s’en aille. Mme Toly rangea une pile de dossier dans son bureau avant de se tourner vers les deux enfants.

- Yanbeck… Je voudrais savoir pourquoi tu t’en es pris à Nicolas, tout à l’heure, dit-elle en regardant l’accusé sévèrement.

Son regard déjà sombre, s’assombrit davantage.
Il baissa la tête d’un air coupable. Il connaissait les remontrances de sa maîtresse par cœur, mais ne les approuvait pas pour autant. Ce n’était pas sa faute si Nirla s’attirait souvent des ennuis. Remarquant la gêne de son ami, elle baissa à son tour la tête. Mme Toly gémit de mécontentement.

- Nirla ! Dis-le-moi toi ! Je suis sûre que Yanbeck pensait bien faire en agissant ! Insista-t-elle.

L'interpellée redressa son visage et décida de dire la vérité. Alors qu’ils jouaient ensemble dans la cour de récréation, elle avait vu Nicolas, un peu plus loin, qui embêtait une petite fille plus jeune que lui. Elle, qui avait horreur de la méchanceté, s’était avancée vers lui, et lui avait ordonné de laisser la petite tranquille. Nicolas lui avait alors dit qu’elle n’était qu’une petite menteuse qui voulait se faire chouchouter des professeurs en se montrant toute gentille et généreuse, qu’elle n’était pas réellement parfaite, contrairement à ce qu’elle voulait faire croire. Il avait fini par lui dire de retourner voir ses poupées et de le laisser tranquille.

Elle, qui ignorait tout du mensonge et de la traîtrise, n’avait pas bougé d’une semelle, gardant la tête froide devant les injures de son camarade. C’est alors que son compagnon fidèle était arrivé et lui avait demandé ce qu’il se passait. Elle lui avait donc expliqué la situation d’une voix neutre. Sans qu’elle n'ait pu faire un geste, il s’était jeté sur Nicolas. Le reste demeurait un peu confus dans sa mémoire : elle n’aimait pas la violence.

Pourtant, elle appréciait grandement Yanbeck, qui lui, ne cherchait pas midi à quatorze heures pour ce genre de problème. Il suffisait d’une insulte pour qu’il en vienne aux mains et aux pieds. Elle se souvenait qu’avant, elle le détestait pour son comportement impulsif. Evidemment, ce sentiment était réciproque. Il pensait autrefois comme Nicolas. Il ne parvenait pas à admettre que quelqu’un puisse être aussi gentille qu'elle l'était. Les deux amis se vouaient donc une guerre sans merci. Il se rendit compte de sa réelle gentillesse, le jour où elle prit sa défense. Depuis lors, il la défendait du mieux qu’il le pouvait et savait que s'il était contraint de la perdre, il ne se le pardonnerait jamais.

Mme Toly eut un air pincé. Elle leur demanda de rentrer chez eux, maudissant l’amitié entre deux élèves complètement différents. L’association d’un garçon violent et brutal avec une petite fille douce et prévenante n’avait vraiment pas bon augure.

Les inséparables sortirent silencieusement dehors. Comme à son habitude, le garçon rentrait seul chez lui, alors que la maman de Nirla venait la chercher. Quand elle vit sa fille, Alicia l’appela à pleins poumons devant les regards étonnés des autres parents. Rougissant de honte, elle dit alors au revoir à son ami, qui lui rendit la pareille. Elle se dirigea ensuite en courant vers sa mère, qui la prit aussitôt dans les bras.

- Bonjour ma puce, lui murmura-t-elle à l’oreille.
- Bonjour m’man !

La petite prit la main de sa mère dès qu’elle la reposa à terre, et se mit à lui raconter sa journée avec gaieté.

Elle ne prit pas garde à l’air préoccupé de la jeune femme, dont la silhouette se déplaçait avec la grâce d’un cygne. Ses cheveux, oscillant entre le châtain et le brun, étaient coupés au carré et valorisaient son visage fin déjà magnifique. Son regard d’émeraude se perdait dans le lointain, rêveur. Un maquillage discret la rajeunissait de quelques années, faisant ressortir ses yeux en amande. Cette demoiselle ayant une trentaine d’années, faisait preuve d’un contraste effrayant par rapport à sa fille.

Celle-ci, contrairement à elle, possédait de longs cheveux d’un blond stupéfiant, si blonds, qu’ils donnaient l’impression d’être blancs. Ceux-ci cachaient deux petites oreilles discrètes. Deux yeux bleus perçants fixaient la maman d’un regard bourré d’affection. Son visage élancé s’éclairait chaque fois qu’elle croisait le regard de sa mère.

La jeunette ne lui raconta pas la bagarre qui avait eue lieu entre son confident et Nicolas. Elle préférait attendre d’être à la maison, pour en parler à la fois à ses deux parents. Elle savait pertinemment que le jour de ses dix ans approchait à grands pas, et elle ne souhaitait vraiment pas mettre en péril la joie qu’elle avait à les fêter.

Elle était née un cinq mai, en l’an 1996. Or, cette date arrivait quatre jours plus tard, et le hasard voulut qu’elle tombe le dimanche. Jour parfait pour fêter un évènement tant attendu. Elle était si fière d’avoir dix ans ! Joyeusement, elle se mit à bondir au côté de sa maman. Cette dernière sembla sortir de sa rêverie au moment où une pression brusque se fit sentir sur son bras. Amusée, elle regarda sa fille courir vers le chien de leur voisine, une vieille dame veuve depuis plusieurs années.

- Fifi ! Cria la petite en courant.

La chienne aboya, sautant de toutes parts dans le jardin. La fillette la caressa, tout en évitant les coups de langue qu’elle tentait de lui asséner en lui faisant la fête. La petite riait aux éclats quand leur voisine sortit saluer sa mère.

- Alicia ! Comment allez-vous donc, vous et votre petite famille ? Demanda-t-elle avec entrain.
- Excellemment bien, répondit-elle d’une voix distante.
- Vous semblez inquiète cependant, répliqua la voisine à qui l’on ne pouvait rien cacher.

Elle ne répondit rien. Elle observait sa fille avec amour, mais une note de tristesse venait troubler son visage. La vieille dame suivit son regard et comprit alors ce qui la perturbait.

- Alicia ! Cessez donc de ne penser qu’à ça ! Profitez de vos derniers jours au lieu de déprimer ainsi ! De toute façon, vous n’avez pas le choix, elle doit connaître la vérité ! S’exclama-t-elle.
- Je le sais bien Micheline, mais j’ai si peur de sa réaction ! Imaginez qu’elle ne veuille plus jamais m’adresser la parole ! S’emporta Alicia.
- Nirla est une petite beaucoup trop mûre pour son âge… Ne vous angoissez pas, ça ne sert à rien. Je suis sûre que rien ne changera concernant l’affection qu’elle a envers vous, la rassura-t-elle.
- Vous avez sûrement raison. Excusez-moi, il faut que je prépare à manger pour ce soir. Puis-je laisser Nirla jouer avec Fifi ? Demanda-t-elle en retour.
- Sans aucun problème ! Approuva Micheline. Rejoignez donc vos fourneaux, je m’occupe de la petiote.

Toujours pensive, elle la remercia et rentra chez elle. Micheline surveilla Nirla. Elle savait bien que cette petite était appréciée de tous dans le quartier. Sa gentillesse lui offrait de belles amitiés avec les plus grands, mais aussi de grosses crises de jalousie de la part des enfants de son âge. D’après ce qu’elle entendait dire, cette bambine n’avait qu’un seul ami à l’école. Aussi drôle que cela puisse paraître, il était son opposé même. Petit garçon aux cheveux aussi noirs que la nuit, tout comme ses yeux ; ayant un tempérament bagarreur et n’obtenant que de très médiocres résultats à l’école, la plupart des habitants du quartier se demandaient pourquoi elle et lui s’entendaient si bien. Ils se ressemblaient si peu…

Deux heures plus tard, Alicia réapparût sur le seuil de sa maison. Elle ordonna à sa fille d’aller se doucher et se mettre en pyjama avant de remercier à nouveau Micheline pour sa gentillesse.

- Mais de rien voyons ! Le plaisir était pour moi ! Aller ! Viens Fifi ! Nous rentrons !

Elle retourna chez elle, un sourire aux lèvres. Alicia fit de même. Attendant que sa fille ait fini de se laver, elle mit la table dans la cuisine et retourna dans le salon où elle alluma sa télévision pour regarder un reportage.

Cette pièce était divisée en deux parties. On avait sur la droite, un espace confiné où cinq poufs encerclaient une table de verre sur laquelle un vase de fleurs était posé. Une petite bibliothèque se trouvait contre un mur, sur la droite du meuble où était posée la télévision reliée au lecteur DVD. Une chaîne stéréo ronronnait également dans le meuble, cachée par les portes d'un petit placard. Sur la gauche, une immense table de bois rustique trônait au centre de la pièce, écrasant un magnifique tapis oriental. Le salon entier était éclairé par une gigantesque baie vitrée qui donnait sur une petite terrasse, surplombant un grand jardin.

Nirla, qui venait de finir de prendre sa douche, sortit de la salle de bain par une porte qui accédait à sa chambre. Elle, qui aimait de tout son cœur la magie, l’avait décorée d’une multitude de figurines disposées sur une petite étagère, clouée au-dessus de son lit dont la couverture portait le château de Poudlard comme décoration. Parmi toutes ses figurines, plusieurs représentaient des créatures légendaires telles que les sirènes, les licornes, les dragons ou les basilics, et d’autres, des créatures féeriques comme les nymphes, les fées, les nains, les lutins, les sorciers ou les mages. Une caisse à jouets dormait près de son lit, accoudée à un petit bureau. Une grande armoire était plaquée contre un mur, à l’opposé, et une petite fenêtre laissait passer les rayons du soleil dans sa chambre.

Prestement, elle attrapa un pyjama qu’elle avait rangé sous l’oreiller de son lit et s’en vêtit rapidement, avant de préparer son lit pour le soir. Elle interrompit son geste lorsqu’un vrombissement de voiture se fit entendre dehors. Aussi vite que l’éclair, elle sortit de la pièce et dévala les marches de l’escalier en trombe, atterrissant dans le couloir qui séparait la cuisine du salon. Elle le parcourut d’un pas sûr, se dirigeant vers la porte d’entrée. Elle y trouva sa mère, qui accueillait déjà son mari. Dès qu’il la vit, l’homme aux cheveux bruns attrapa sa fille pour lui déposer un énorme bisou sur la joue.

- Comment va ma princesse ? S’enquit-il d’une voix enjouée.
- Bien papa ! J’ai eu un A en lecture ! S’empressa-t-elle de répondre.
- Félicitation ma chérie !... Et comment va donc ton grand ami Yanbeck ?

Elle abaissa les yeux. Elle savait qu’elle devait parler de leur mésaventure à elle et son camarade, mais ignorait la façon dont elle allait s’y prendre.

- Ben alors princesse ? S’inquiéta son père.
- On…On a eu un…Un petit problème avec…Avec Nicolas…Bredouilla la petite, les yeux toujours baissés.

Alicia observa son mari d’un air interrogateur, puis sa fille, qui semblait fascinée par ses pantoufles. Elle ne savait pas de quoi parlait son enfant, mais sentait bien que c’était grave. L'intéressée leur raconta donc sa journée d’école d’une voix tremblante, sans omettre, cette fois-ci, le moindre détail. Quand elle eut fini son récit, ses parents s’entreregardèrent étrangement. Ce n’était pas la première fois qu'elle s’attirait des ennuis, tout en en attirant à son ami. Sa gentillesse lui avait value bien des conflits avec ses camarades. Aux premiers abords, ils en avaient été fiers, mais maintenant, ils commençaient à perdre patience.

- Nirla ! Tu nous avais promis d’aller voir ta maîtresse dans ces cas-là ! Se désola Alicia. Yanbeck n’a pas eu d’ennuis au moins ?

Elle fit non de la tête. Sa mère sembla soulagée. Elle observa son mari, puis, d’une voix entendue, ils ordonnèrent à leur fille d’aller se mettre à table. Elle ne se le fit pas dire deux fois. Aussitôt l’ordre donné, elle fila dans la cuisine. Ses parents la rejoignirent quelques instants plus tard. Tous trois mangèrent en bavardant gaiement. Ils décidèrent de jouer au scrabble pour enfants après dîner, et, quand dix heures sonnèrent, la petite dut aller se coucher.


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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyDim 24 Juin - 0:40


La fin de semaine se passa sans encombres pour les deux acolytes. Et même, pour leur plus grand plaisir, ils apprirent que leur professeur avait puni Nicolas pour sa méchanceté. Lorsqu'elle l’annonça à ses parents, le vendredi soir, ils ne réagirent quasiment pas, à son grand étonnement. Plus son anniversaire approchait, et moins ses parents ne parlaient. Un climat tendu régnait dans leur foyer, tant et si bien qu'elle avait renoncé à inviter son meilleur ami pour son anniversaire, craignant de n’obtenir que de sévères remontrances. Mais après tout, se disait-elle, c’était peut-être mieux ainsi… En faite, elle était surtout préoccupée par l’attitude distante des deux adultes. Elle se posait énormément de questions vis-à-vis de ce qui pouvait les perturber.

Lorsque dimanche arriva, elle eut le droit de dormir tard le matin. C’est donc tout à fait éveillée qu’elle se leva aux environs de onze heures, ce jour-là. Ses tuteurs lui préparèrent un petit déjeuner copieux, et lui annoncèrent qu’ils fêteraient ses dix ans durant l’après-midi. Elle approuva négligemment, essayant d’ignorer le visage blême d’Alicia et les tremblements incontrôlés de Franck. Elle dut donc finir de manger son petit déjeuner devant les regards inquiets de sa mère, tandis que son père lisait son journal (bien qu’il le tenait à l’envers).

Quand vint le repas, ses parents n’ouvrirent la bouche qu’à de rares occasions (« passe-moi le sel s’il te plaît chérie » ou « je peux avoir l’eau Alicia ? Merci »). Nirla n'en tint pas compte. Elle attendait impatiemment l’heure où elle ouvrirait ses cadeaux. Elle engloutit donc son dessert à vitesse grand V, et se mit à sourire bêtement devant le regard de ses parents, qui, malgré leur anxiété, ne purent s’empêcher de rire.

- Franck ? Tu vas chercher les cadeaux s’il te plaît ? Demanda Alicia.
- Pas de problèmes, acquiesça-t-il.

Il se leva et partit en direction du salon. La fillette guettait le moindre son qu’il provoquait, se rendant compte qu’il montait à l’étage. Les cadeaux ont du être rangés dans la chambre de papa et maman, songea-t-elle. Elle fit un bond sur sa chaise lorsque son père passa le pas de la porte, portant quatre paquets de tailles différentes.

- Voilà ma puce ! Lança joyeusement Franck en lui donnant ses cadeaux.

Toute excitée à l’idée de savoir enfin ce que lui avaient acheté ses parents, elle déchira l’emballage de son premier présent d’une main brutale. Interloquée, elle y découvrit un portefeuille où de nombreuses cartes téléphoniques étaient rangées ainsi qu’une liasse de billets. Stupéfaite, elle lança un regard inquisiteur à ses procréateurs, qui se contentèrent de détourner les yeux. Légèrement inquiète, elle s’attaqua au deuxième paquet, beaucoup plus gros. Elle constata alors, qu’il s’agissait d’un sac de voyage. Là encore, elle se demanda pourquoi ses géniteurs lui offraient de tels cadeaux… Elle s’était habituée aux figurines de légende, ou à ses poupées, ou encore à ses poneys, et là… Ses parents lui offraient des cadeaux qu’elle jugeait « pour grandes personnes ». Sans comprendre et non sans crainte, elle ouvrit son troisième emballage, s’attendant au pire. C’est alors qu’elle y trouva le cadeau qui allait tant lui poser de problèmes : une petite bourse d’or, contenant un amas de poussières argentées qu’elle identifia comme une espèce de sable. Abasourdie, elle se tourna vers ses parents, qui ne daignèrent pas lui fournir d’explication rationnelle. Elle finit par se demander s'ils n’étaient pas tout simplement devenus fous. Et pourtant, leur mine agitée de la semaine, et tendue, tendait à lui démontrer le contraire. S’ils étaient si nerveux quant à l’approche de son anniversaire, cela voulait forcément dire qu’ils étaient conscients d’agir étrangement en lui offrant de tels objets.

- Tu n’ouvres pas ton dernier paquet ma puce ? Fit Alicia d’une toute petite voix.

Elle sortit de sa rêverie aussitôt, et contempla sa mère comme si elle la voyait pour la première fois. Elle se tourna ensuite vers le paquet, et, tel un somnambule, elle se dirigea vers lui. Elle le prit et retira l’emballage, laissant apparaître un petit miroir ancien. D’un geste délicat, elle en effleura les contours d’or, passant ses doigts autour des mystérieuses inscriptions gravées dans le bois doré. Cette fois-ci, ils lui devaient une explication claire, nette, et précise. Elle ne les quitterait pas d’un pouce avant de savoir pourquoi on lui avait offert des cadeaux pareils.

- Ben…Merci pour…Pour ces… Bafouilla-t-elle. Mais…Pourquoi ?
Alicia et Franck s’observèrent d’un air terrifié.
- Et bien…Se lança ce dernier d’une voix mal assurée. Alicia et moi ne sommes pas tes véritables…

Il ne parvint pas à achever sa phrase, sa voix restait obstinément bloquée dans le fond de sa gorge.

- Mes véritables quoi ?! S’insurgea Nirla. Que vous arrive-t-il donc depuis trois jours ?! Pourquoi je n’arrive plus à avoir de conversation normale avec vous ?! J’ai le droit de savoir, non ?! Je suis votre fille quand même !

L’argument fit mouche. Sa mère respira profondément avant de se lancer d’une voix ferme.

- Et bien non. Justement, Nirla, tu n’es pas notre fille.

Un terrible silence s’installa dans la pièce. La petiote s’effondra de stupeur et de tristesse. Elle qui avait toujours cru en l’amour de ses parents réalisait brutalement qu’elle s’était faite des illusions. De sinistres pensées hantaient son esprit, pensant que ses vrais parents l’avaient lâchement abandonnée, refusant de l’aimer convenablement, ou qu’ils étaient morts de quelconque manière. Lui vint ensuite la perspective qu’elle était seulement en train de faire un mauvais rêve, qu’il suffisait simplement qu’elle se réveille pour effacer cette vision cauchemardesque.

Sans en avoir réellement conscience, elle se mit à demander des explications, s’énervant contre ces deux personnes qu’elle avait aimées comme ses propres parents, refusant de croire à ce qu’elle venait d’entendre. Voyant qu’ils se taisaient, ne démentaient pas leur propos, et même, s’acharnaient à la convaincre qu’ils n’avaient pas menti, elle se mit à rire nerveusement, croyant à une plaisanterie de très mauvais goût.

La situation dramatique ne cessait de s’aggraver minutes après minutes. Elle continua de rire à gorge déployée. Elle ne s’arrêta qu’au moment où son père s’avança vers elle pour la prendre dans ses bras et l’asseoir sur une chaise, la forçant à se calmer. Dès qu’elle fut apaisée, il rejoignit sa femme. Et il lui narra le tout début de son histoire.

- Il y a un peu plus de neuf ans, un matin de mars, nous t’avons découverte sur le pas de notre porte. Tu dormais profondément dans un panier, enroulée dans des draps blancs. Deux lettres, ce miroir, et ce paquet de sable étaient posés près de toi. Ne pouvant avoir d’enfants, tu fus le plus beau cadeau dont nous puissions rêver, ta mère et moi.

La jeune fille écoutait son « père » avec attention. Elle n’arrivait pas à admettre qu’il dise la vérité. Pourtant, elle avait beau recherché la moindre once de plaisanterie dans ses yeux, elle n’en décelait aucune. Ils lui avaient mentie tant d’année, lui et sa mère ! Pourquoi ?!

- Ta mère t’avait alors prise dans ses bras, et moi, j’avais pris le panier, puis, nous étions rentrés à l’intérieur. La première lettre nous était directement adressée. Nous y apprîmes que nous avions obtenu l’honneur de t’éduquer, car tes parents nous en jugeaient dignes, continua-t-il d’un air triste. Tes parents nous ordonnaient de ne t’apprendre la vérité que le jour de tes dix ans, sans expliquer pourquoi il devait en être ainsi. La deuxième lettre t’était adressée.

Sa maman se dirigea vers le buffet du salon, ouvrit un tiroir et en sortit une enveloppe jaunie par les années. D’une main tremblante, elle la donna à sa fille, qui l’ouvrit sans rechigner, malgré la pâleur de son visage.

Nirla,
Nous tenions, ta mère et moi-même, à te rassurer quant à l’amour que nous te portons. Si nous t’avons laissée à Alicia et Franck, c’est parce que nous le savions nécessaire (pas seulement pour toi, et cela, tu le découvriras bien vite). Nous tenons à te prévenir que tes recherches risqueront d’être longues, très longues.
Nirla, il faut impérativement que tu nous retrouves, même si cela peut prendre des années. De toute façon, les années à venir te serviront, car, à compter d’aujourd’hui, ton apprentissage débute. Comme tu as pu le constater, nous t’avons donnée deux objets : un miroir, et un paquet de sable. Nous savons que ces présents sont banals, que tu peux t’en procurer n’importe où, mais saches qu’ils sont uniques, et apprends qu’il faut TOUJOURS se méfier des apparences, elles s’avèrent SOUVENT trompeuses.
Nous te prions de t’occuper en premier temps du sable, avant de t’attaquer au miroir, puisqu’il n’est pas important pour le moment.
Nirla, nous te prévenons également : UNE seule et UNIQUE personne peut-être mise au courant de ton histoire en dehors de tes parents. Nous te laissons le soin de choisir cette personne. N’accordes ta confiance à personne d’autre, car les conséquences pourraient en être désastreuses.
Une dernière chose : de nombreux dangers t’attendent tout au long de ton apprentissage. Certains chercheront à te voler la bourse de sable, par exemple. Je sais que ta gentillesse est infinie, mais s’il te plaît Nirla, n’attire pas l’attention sur toi. Ecoutes les sages conseils du « porteur de ton secret ».
Saches que nous t’aimons et t’aimerons à jamais quoiqu’il advienne et que nous comptons sur toi.
Suis ton INSTINCT.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~

Voilà pour un début, un premier chapitre très long, je sais, et je m'en excuse... La prochaine fois, mes postes seront plus courts... Comme ça... ça ne vous effraiera pas rien qu'à les voir =S...
Pour ceux qui ont eu la patience de lire, merci ^^


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Windella
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyDim 24 Juin - 11:29

J'aime bien Very Happy
J'attends la suite avec impatience !
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Ellundril_Chariakin
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyDim 24 Juin - 13:58

oki...Suite quand... *réflechit*... Y'aura un ti peu plus de gens... Parce que là... ^^'
(La fille qui vise pas haut, déjà...XD)
En plus, je sais que le premier chapitre est... rooooooon pichhhhhhhhhhhe...
Mais c'est le début aussi ^^'...
Valà quoi... *sifflote*
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Windella
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyDim 24 Juin - 14:47

C'est vrai que si tu continues l'histoire alors qu'il y a une seule personne qui l'a lie, ça a pas grand intérêt...
Sinon je trouve normal que le début soit "rooooooon pichhhhhhhhhhhe" (pour reprendre tes propos). Il faut que l'histoire se mettent en place !
Et enfin pour finir (ça n'a pas de rapport), j'adore ta signature !
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyDim 24 Juin - 20:07

normal, c'est moi qui le dit
^^'
Jplaisante ^^'
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Dyathru
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 15:55

Un piti conseil, il y aura plus de lecteurs si tu postes par petits bouts uniquement Very Happy
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 18:57

tu crois? Ok...j'vais essayer
mais le problème, c'est que je pensais poster chapitre par chapitre, c'est pour ça...^^'
Mais bon, pas grave...
Ce sera indiqué à chaque début de nouveau chapitre...
Bref...
Valà, vais faire comme ça...
merci pour le conseil...
Sinon, tu as tout lu? ^^
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 18:58

de toute façon, c'est à partir du 2éme chapitre que ça commence à devenir interressant XD
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arilia
Ptit clafoutis avec une cerise =D
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 19:41

j'aime beaucoup !! le début est passionnant ! mets vite la suite qu'on puisse se faire une meilleure idée de ton histoire !
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 19:53

bon...Si encore un nouveau lecteur se pointe...j'met une suite ^^
Merci pour le compliment Arilia ^^...
Puis bah... Suite prochainement... Pour attiser votre curiosité, le titre du prochain chapitre est :
" Un drôle de rêve..."
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 21:02

Quand j'ai commencé à poster mon histoire personne ne la lisait parce que lire un chapitre d'un coup sur ordinateur est fatiguant, donc met plutôt un petit bout par ci par là. J'ai bientôt finit le chapitre et je peux déjà émettre quelques remarques.

Pour le moment on en sait pas grand chose sur l'histoire donc inutile de dire quoi que ce soit à ce sujet.
Je crois que le principal problème vient de la construction, il n'y pas assez d'espace, d'avantage de sauts de lignes et des paragraphes plus marqués rendait le texte plus agréable à lire.
Un autre problème, les répétitions, en particulier avec les prénoms des personnages, tu les répètes beaucoup trop souvent et c'est assez désagréable pour le lecteur donc essayes de trouver d'autres façon de les nommer. Il a également des répétitions dans les noms communs alors fait attention.
Encore un autre détail (désolé), le texte est un peu confus, il y a plein d'idées mais elles sont un peu balancées à la chaîne, au lecteur de digérer. Tu devrais en mettre moins mais les développer plus. Il vaut mieux en mettre peu pour être sûr que le lecteur retienne plutôt qu'en mettre trop, dans ton texte au final on a lut plein de choses mais si je devais dire ce que j'ai retenu ça serait assez vague.
Dernier problème, il y a des fautes de temps et de style, en particulier dans cette phrase : Ce ne fut seulement que le jour où Nirla avait pris sa défense. Tu commences par du passé simple et tu finis par du plus que parfait, ce qui ne colle pas du tout.

Je sais je vais passer pour un connard prétentieux mais je ne fais qu'essayer d'écrire un commentaire constructif qui t'aidera Wink
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 21:12

t'inquiéte Dyathru...je ne le prend pas mal Wink
Justement, explique moi ce qui ne colle pas dans ma phrase...exactement, si tu le peux à peu près... Que je ne refasse plus l'erreur... merci à l'avance ^^
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 21:22

"Ce ne fut seulement que le jour où Nirla avait pris sa défense."
Le "fut" exprime quelque chose de bref, qui ne dure pas, ce qui n'est pas le cas de "avait pris" qui au contraire montre une action qui ne s'étale pas dans le temps.

Moi j'aurais plutôt mis soit :

Il ne se rendit compte de sa réelle gentillesse que le jour où Nirla prit sa défense.
ou encore
Il ne s'était rendu compte de sa réelle gentillesse que le jour où Nirla avait pris sa défense.

Après la formulation tu fais comme tu veux mais les temps utilisés dans la phrase doivent correspondre.
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyLun 25 Juin - 21:47

merci beaucoup, selon tes conseils, j'ai modifié la première partie... Si tu as un moment...( à toi de voir, je ne veux pas te forcer =S) Tu pourrais peut-être la relire et me dire ce que tu en penses? ^^'
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMar 26 Juin - 13:27

j'ai trouvé ta fic ellundril, elle est super et j'attend la suite avec impatiente. Very Happy
j'ai une question qui sera peut etre révéler par la suite alors ne me le dit pas mais je te la pose quand meme.
comment elle va faire pour retrouver ces parents? il peuvent etre n'importe ou ?
voila surtout continue ton histoire! Smile
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMar 26 Juin - 13:58

- Mdddr... Désolée Driamn... Mais si je le disais, où, serait l'intérêt de lire? Hein? Wink. N'importe où et ailleurs, c'est là que se trouvent ses parents... (air narquois et sadique).
- Ah! Non! Je t'interdis de recommencer avec ta philosophie pitoyable, Fanny! Tu ne sais pas le faire -_-'...Gronde Ellundril.
- Je n'essayais pas d'être philosophe, je répondais à une question... -_-'... Réplique Fanny.
- Ah... (air dérouté), désolée dans ce cas-là... =S
- Bref, suite ce soir ^^... En respectant les conseils de Dyathru bien sûr... =)
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMar 26 Juin - 14:06

la suyte de la fic Very Happy pour avoir une réponse a ma questionnn..
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMar 26 Juin - 14:14

pas d'inquiétude à avoir, c'est pour ce soir Wink
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMar 26 Juin - 19:12

Bon... Bah... Voilà... Je pensais poster la suite...Mais je ne sais plus si je dois vraiment le faire ou pas... =S Quatre lecteurs... Qu'est-ce que c'est? et surtout, qu'est-ce que ça représente?

Ah! Mais non, je plaisante, une promesse est une promesse. mais avant toute chose, je tenais à vous remercier (Windellana, DYATHRU, arilia et Driamn), d'avoir eu la patience de lire le premier chapitre, qui je sais, est d'un ennui total... Le pire, c'est que le début du chapitre deux est aussi... ****** -_-'... Mais bon, qui sait, il vous plaira... Bref... Voilà quoi... 'Bonne' lecture, si vous réussissez à apprécier.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


Chapitre 2 : Un drôle de rêve … :


Cela faisait maintenant deux semaines que Nirla tournait en rond dans sa chambre, refusant de retourner à l’école et d’affronter la vérité en face. Elle savait que voir son ami la forcerait à parler, et donc croire ses propos. Et oui, Yanbeck devait être son « porteur de secret », elle n’avait pas le choix. Il était son seul ami, le seul qui avait la patience de l’écouter, le seul en qui elle avait confiance. Malgré son entêtement à ne pas accepter tout ce qui lui arrivait, elle ne cessait d’ouvrir et de refermer sa lettre, y cherchant inconsciemment des indices lui permettant de mener à bien son apprentissage.

Elle prenait garde à ne pas le faire devant ses parents puisqu’ils croyaient qu’elle n’avait pas l’intention de retrouver son ascendance. Ou plutôt, c’était ce qu’elle leur avait dit. Elle leur avait expliqué que, selon elle, ceux qui méritaient son amour étaient ceux qui l’avaient éduquée, même s’ils n’avaient pas de lien sanguin. Elle les aimait du plus profond de son cœur et ne voulait pas les perdre. Alicia en avait pleuré d’émotion, mais Franck semblait en désaccord avec sa fille adoptive. Il pensait qu’elle devait quand même retrouver ses vrais parents, même si elle était en obligation de les délaisser, lui et sa femme. Certes, il ne le lui avait pas dit, mais le simple fait de croiser son regard le lui avait fait comprendre.

Comme à son habitude depuis deux semaines, elle était dans sa chambre, allongée sur son lit en train de relire sa lettre. Ses yeux s’arrêtaient régulièrement sur une phrase du texte : « Nous te prions de t’occuper en premier temps du sable, avant de t’attaquer au miroir, puisqu’il n’est pas important pour le moment. ». Elle ne comprenait pas en quoi le paquet de sable lui servirait. Il lui arrivait de jeter des coups d’œil à la petite bourse et d’avoir la curiosité de l’ouvrir pour prendre un peu de sable, mais une force l’en empêchait. Elle se sentait trembler en approchant du minuscule sac, comme si son envie de prendre une poignée de poussière était ressentie par la matière elle-même. Cette impression déboussolait la jeune fille, qui finissait alors par reculer, de peur qu’il n’arrive quelque chose de pas net. Anéantie par tous ces évènements, elle décida d’aller prendre une bonne douche quand trois coups sonores retentirent à la porte.

- C’est qui ?
- C’est moi, ma puce, il faut que je te parle, fit une voix grave.

Traînant les pieds par terre, Nirla alla ouvrir la porte de sa chambre à son père. L’air tendu, il entra dans la pièce où il s’assit sur une chaise.

- Qu’est-ce qu’il se passe, papa ? Demanda-t-elle.
- Et bien…Voilà… Je sais que tu as décidé de ne pas retrouver tes vrais parents Nirla, mais écoutes au moins ce que je vais te dire, je t’en prie…
- Mais… Papa… Ca devrait te réjouir… Non ? S’inquiéta-t-elle.
- Ce n’est pas de mon point de vue que je m’exprime, mais du tien d’ici quelques années si tu ne les as pas retrouvés… Ne crois-tu pas que tu pourrais regretter ton choix si nous venions à mourir ? Tu te retrouverais sans soutien, seule, avec ta future petite famille… Et puis, ils sont tout de même tes parents, imagine qu’ils aient eu d’excellentes raisons de te laisser en notre compagnie, de ne pas vouloir t’éduquer. Et même, je suis sûr que ce n’est pas qu’ils ne le voulaient pas, mais qu’ils ne pouvaient pas. Nirla, s’ils ne t’avaient pas aimée, penses-tu qu’ils nous auraient laissés cette lettre ? L’interrogea-t-il posément.
- Ben… Je ne sais pas trop… Répondit-elle intimidée par ses propos.
- Je ne veux pas insister longtemps, c’est à toi d’y réfléchir. Mais n’oublie pas ce que je viens de te dire. En attendant, je vais chercher Yanbeck en bas, il vient d’arriver. Il était inquiet de ne plus te voir à l’école… Ajouta-t-il avant de s’avancer vers la porte.
- QUOI ?! Yanbeck ?! Dis-lui que je suis très malade… Je ne peux pas lui parler pour le moment ! C’est trop tôt ! S’exclama-t-elle, tandis qu’il sortait de la mansarde sans lui répondre. PAPA !

Mais il ne répondit pas… D’un pas impétueux, elle se précipita vers le miroir et la petite bourse. Elle les rangea rapidement dans un tiroir de son bureau, avant de s’asseoir en vitesse sur son lit. Puis, elle fit mine de lire tranquillement le premier livre qui lui tomba sous la main.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


TADA! A suivre XD... Je sais, c'est nul... Inutile de le rappeller -_-'.


Dernière édition par le Lun 2 Juil - 19:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMar 26 Juin - 23:58

fantastique, si je peut te dire quelque chose. je suis très malheureux tout d'un coup ! tu c'est pourquoi.. ben parce que si ta fiction est ennuyeuse.. la mienne est a mourir !! j'esite a vous l'envoyer.. Sad
sinon ta fiction est trop bien.. je me demande la réaction de Yanbeck ? je suis sur qu'il va l'accompagné.. =)
sa sert a sa les copains
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMer 27 Juin - 18:01

lol... Yanbeck est un peu trop rêveur par moment XD
Enfin, vous verrez par vous même
* fanny sifflote *
Y'a que toi qui a lu snif...?
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMer 27 Juin - 21:26

meuuu nnnnann.....
tout le monde le lit et en faite, ils ont tous peur d'écrire des messages tellemnt ils ont été bouleversé par ton histoire magnifique. =)
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMer 27 Juin - 21:46

mddr... Je ne te crois pas -_-'
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MessageSujet: Re: Bravenzsika et "Lucis Cor":   Bravenzsika et "Lucis Cor": EmptyMer 27 Juin - 22:53

peut etre que tout pourrais le dire sur ton sujet de nouveaux?
plus de personnes le lirait..
en tout cas moi j'adore et je veux la suite!! cat
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