RÉSULTATS [Défi Écriture] N°11 : Les thèmes

Bon, certes, je mets en résultat, mais c'est pour mettre les deux seules participations que j'ai reçues pour l'instant, alors que l'échéance prévue est censée être demain, minuit... Vous me direz que ça fait un peu moins de 29 heures (exactement 28'53 h), mais je tenais à les mettre déjà. De toute façon, je repousse l'échéance, deux participations ne sont pas suffisantes (quoiqu'elles soient très, très bien ^^).
échéance repoussée au 22 juillet. Pas plus tard...
Place aux participations :

Participation de :

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Un espace de vide, d’absolue candeur ou d’éternelle folie.

Il s’est réveillé là, il y a quelques jours ou plutôt quelques années, peut-être même quelques siècles…il ne sait plus.

Il se sent fébrile, mal et bien à la fois ; il pleure ou… peut-être bien qu’il rit… il ne sait plus.

Et soudainement, comme-ci jamais il n’en eût été autrement, tout se déchaine.

Une vérité s’impose à son esprit bientôt suivie par toutes les autres : il s’appelle Rafi Hâdy Mamnoun Abdul-Salâm…

Le vieil homme se lève et voit le temps défilé comme sur un long rouet, dont l’amer coton ne serait rien d’autre que le destin avide et suant de quelques babioles étiolées.

Son destin… ou bien celui de l’Humanité ? Qu’importe ! Cela revient au même, car dans le flot ravageur du pouvoir et de l’avarice, il n’aperçoit qu’à peine les quelques saillis de la raison.

Tranquillement son corps, qui ne semble être qu’Esprit en ce sombre espace vide tant il est plein d’absurde, sombre dans l’abîme de la déraison.

Rafi voit maintenant, chacune des parcelles du futur, du présent et du passé. Il le voit ou bien… il l’anticipe. Après tout il va devenir fou, il le sait puisqu’il l’a vu, alors à quoi bon se battre. Il coule comme l’Ancre du Renoncement même.

Puis tout se meut, tout change et pourtant tout reste.

Cette fois c’est vers un enfer rougeoyant qu’il bascule, mais cette chute n’en finit pas tant elle dure… Il pense -pour la première fois depuis si longtemps-, ses certitudes coulant en lui comme une liqueur réparatrice. Il se dit que l’Harmonie le châtie avec ce supplice éternel ; d’avoir voulu, rien qu’un instant, détourner le cours de l’immense et tranquille fleuve de l’Humanité.

Le Guide se demande ce qui est pire.

Savoir et ne rien pouvoir dire ?

Ou bien ce suprême paradoxe qu’est sa descente vers un oubli certain, effrayante autant qu’inaccessible et tellement désirée ?

Puis tout se calme, tout se tait, tout se meurt…

Il ne reste plus qu’un vide immaculé.

Mais lui sait que la Solitude et l’Infini ne sont que de bien misérables passerelles comparées au gigantesque pont qu’est la Lucidité vers la Folie.

Il pleure, rage, rit… sourit.

Il vient de comprendre ce qui lui arrive : seul élément manquant à sa démence.

Le Guide devient fou, car il sait…

Il sait la Vérité ultime, celle de l’absolu châtiment.

Il sait qu’il rêve, que tous ceci devrait normalement cesser.

Mais il sait également que son rêve ne cessera pas.

Il sait qu’il est mort.

Et soudainement, comme-ci jamais il n’en eût été autrement, tout se déchaîne.

Rafi ne sait plus.

Rafi tombe...

... L’Autre vit.


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« Cours ! »
Autour d’elle, les arbres se dressaient, menaçants. A chaque pas, la forêt l’engloutissait un peu plus dans ses ténèbres. Sous ses pieds, la terre humide laissait échapper d’étranges bruits, presque plaintifs. Un tapis de feuilles mortes bordait le petit chemin, invisible au clair de lune. Elle avait mal aux jambes, une douleur lancinante qui ne la quittait pas. Elle voulait s’arrêter, souffler. Mais Maman avait dit de courir, alors elle courait à en perdre haleine.
« Cours ! »
Elle ne savait pas à quoi elle échappait. L’homme avait débarqué dans la maison comme en terrain conquis. Maman l’avait aperçu avant, elle avait fait sortir sa fille par la porte de derrière avec pour seul ordre de courir et ne pas revenir. Tandis que la fillette s’éloignait, elle avait entendu des éclats de voix. Le monsieur avait l’air en colère. Allait-il faire du mal à Maman ?
« Cours ! »
Elle aurait voulu, comme tous les soirs, se mettre devant son piano et jouer le morceau préféré de son père, jusqu’à ce que les larmes inondant ses yeux l’empêchent de continuer. Si Papa avait été là, l’homme ne serait pas entré. Mais Papa n’était plus là, Papa était parti au ciel pour toujours.
« Cours ! »
Le chemin disparaissait entre les arbres. Elle ne savait plus vraiment où elle était. Elle savait que la maison de Bernard était là, quelque part derrière les arbres, de l’autre côté de la forêt. Mais où ? Elle aurait voulu qu’il sache, qu’il vienne la chercher, comme il le faisait le mercredi, pour l’emmener jouer à cache- cache. Mais Bernard ne savait pas qu’elle avait peur. Bernard était chez lui, il dormait sûrement.
« Cours ! »
Les chaussures de Martine lui faisaient mal aux pieds. C’étaient ses petits souliers d’école avec la semelle dure. Elle avait du mal à courir avec. Mais si elle s’arrêtait, qu’elle les enlevait…Non. Le monsieur pourrait la rattraper. Elle devait continuer. Maman comptait sur elle. Elle devait continuer, aller chercher quelqu’un qui pourrait aider Maman.
« Cours ! »
La masse d’arbres s’éclaircissait. La lumière de la Lune filtrait entre les arbres dévoilant un chemin plus large menant à une ferme éclairée. La fillette essaya d’accélérer l’allure, en vain. Ses jambes, éraflées par les ronces, refusaient de bouger plus vite. Tous ses muscles étaient en feu et ses pieds en sang. Sa robe blanche était maculée de taches et la manche de son gilet pendait lamentablement dans son dos.
« Cours ! »
Elle était près du but. Pourtant la ferme semblait reculer tandis qu’elle avançait. Pleurant de rage et serrant les poings, elle se força à continuer de courir. Un pied devant l’autre. Pied gauche, pied droit. Elle allait y arriver. Il le fallait. Alors que son corps allait lâcher, elle parvint aux dalles de pierres savamment alignées qui servaient de perron. Elle tomba à genoux et frappa contre le carreau de la porte vitrée. Elle avait réussi. A l’instant où la fermière ouvrit la porte, une vérité la frappa : Maman était morte. Elle éclata en sanglots.


~~~~~~~~~~~ Personnages : ~~~~~~~~~~~~
Les Boulanger, les parents adoptifs de Mathieu. Ils sont enfants (Bernard ne fait pas vraiment partie de l'histoire...)



Epoque : T6, dans l'arêne

Eléa tombe.

Elle a voulu leur faire payer. Leur faire payer tout ce qu'ils lui avaient fait, à elle, à son enfant. Elle a voulu leur faire payer à eux, tous autant qu'ils étaient. Mais surtout, elle a voulu lui faire payer à Elle, car Elle était l'enfant qu'elle aurait pu avoir avec Lui.
Elle, Ewilan. Lui, Altan.

Elle avait pourtant tout fait pour les rabaisser en dessous de leur condition d'être humain. Elle a tenté de détruire l'esprit de cette adolescente qui ressemblait tant à sa douce mère. Elle a essayé de détruire ce couple qui l'a tant fait souffrir. Elle a voulu détruire cet Empire qui n'a pas su apprécier son talent à sa juste valeur. Mais chaque fois, elle a échoué. Lamentablement. Chaque fois, elle fut mise en échec par ce groupe. Ces alaviriens qui, ensemble, ont déjoué ses plans un à uns.

Puis elle les a amenés dans cette arène, pour les y voir mourir. Tous. Elle s'était réjouie de cet instant pendant des semaines. Leur souffrance avait occupé tous ses rêves. Chacune de ses pensées avaient été dirigées vers leur lente agonie. C'est donc les yeux remplis d'une haine mortelle qu'elle attendit, dissimulée, le début des festivités.

Les premiers instants que passèrent les alaviriens dans l'arène se déroulèrent comme elle l'avait imaginé. Elle jubila en voyant cette marchombre, si fine, si gracieuse, s'avancer face à une montagne de muscles et de chair faisant plus de trois fois sa taille. Elle souriait toujours lorsque la jeune femme s'élança pour sauter par dessus le monstre. Elle cessa très vite. Elle vit, éberluée, ce corps fin et puissant retomber sur le coureur, pour finalement le terrasser. Mais ce n'est pas l'exploit d'Ellana qui reteint l'attention d'Eléa. Ce qu'elle vit, ce fut le baiser que la Marchombre donna au frontalier. Sauvage. Libre.

Souvenirs.
Une ruelle sombre d'Al-Jeit. Deux corps entrelacés qui jubilent d'un plaisir interdit. Le sentiment d'enfin connaître la vie. Eléa et Altan s'aime.

Ce souvenir, aussi puissant qu'incontrôlé, aurait du exacerber sa colère, comme à chaque fois qu'elle pensait à Lui. Mais pas cette fois. Cette fois, elle comprend qu'elle à perdu. Perdu l'amour d'Altan. Elle en a même perdu son propre respect.
Elle regarda à nouveau l'intérieur de l'arène. Là, elle vit Ewilan, effondrée dans les bras de ses parents. Soudain, l'adolescente ouvrit les yeux, et, au fond de ses iris violets, Eléa put voir à quel point cette enfant avait souffert.
Elle y vit l'institution et le N'Ralaï. Chiam et Erylis. Elle y vit le message du Dragon et elle vit la peur. Un court instant, Eléa redevint celle qu'elle était avant de tahir l'Empire. Elle réalisa que tout ce qu'elle avait vécu, elle qui s'était crue si malheureuse, n'était rien face à ce qu'avait enduré cette enfant.
Elle, la femme puissante et redoutée, se sentit tout à coup faible, abandonnée. Seule.

Souvenirs.
Eléa est seule dans le rues d'Al-Jeit. Sale, affaiblie, fatiguée, elle marche. Elle pense à son enfant mort-né. Elle pense à Altan, qui l'a trahie. Mais elle n'est pas triste. Elle sait qu'elle se vengera.

Eléa assista d'un air absent aux prouesses que durent réaliser les alaviriens pour rester en vie. Elle contempla la perfection que dégageaient chacun de leur geste. Perfection que seule peut apporter une confiance absolue.
Mais elle ne s'intéressait plus à la cérémonie. Elle voulait partir. Loin. Là où elle ne pourrait plus sentir cette boule qui, au fond de son ventre, lui déchirait les entrailles.

Puis vont Maniel, incarnation du courage et de la dévotion. Eléa crie. Bouleversée. Toute sa jeunesse défila devant ses yeux. Elle ne sait plus pourquoi elle est devenue Sentinelle. Cette fonction lui a apporté du pouvoir, certes. Mais quoi d'autre ? Pouvait-elle prétendre à cette noblesse, cette abnégation de soi qu'elle lisait dans les yeux de Manièl ? Elle n'en connaissait que trop la réponse.

Souvenirs.
Eléa est nouvelle à l'académie d'Al-Jeit. Elle a brillamment réussi les tests d'entrée. Elle veut devenir Sentinelle. Elle veut se dévouer à l'Empire. Et, au plus profond d'elle même, elle sait que cette voie lui apportera richesse et consécration.

Elle vit Maniel, puis Ellundril Chariakin se sacrifier pour détruire le Démon. Son Démon. Ahmour.

Puis vint la confusion. L'arène détruite, les valinguites courant dans les
rues, apeurés. Pas Eléa. Elle s'est cachée car elle ne voulait pas être
vue. Elle eu peur. Froid.
Après ce qui lui sembla être une éternité, des éclats de joies parvinrent à ses oreilles. Mue par le besoin très humain de ne pas rester seule, elle s'approcha et vit la Marchombre et le Frontalier se rejoindrent au milieu de l'arène. Elle ne compris pas.
Pourquoi avaient-ils droit au bonheur et pas elle ? Son incompréhension se transforma en haine. Elle les insulta, les rabaissa, les blessa là où ça faisait le plus mal. Elle essaya de se débarrasser de ce sentiment qui l'a rongeait de l'intérieur. En vain.
La boule au fond de son ventre est toujours là.

« Tombe »
Le murmure d'un enfant face à la haine d'un adulte.

Eléa tombe. Elle pourrait faire un pas sur le côté. Se sauver. Puis se venger. Mais elle ne le fera pas.
Eléa a Honte.



Deux trois pas en avant. Un arrêt, il relève la tête et la penche légèrement sur sa droite, tentant d’appréhender ce qui se situe alentour. Se défigeant, il accompli encore quelques pas en se fondant entre les méandres de verdure. Tout à coup, il stoppe, incertain de la conduite à tenir et surtout de la nature de la chose devant lui, ployant les tiges vertes sous son poids. Tendant son petit museau poilu vers l’avant, il hume l’étrange monceau rosâtre. Et voilà que déjà, sa trop aventureuse frimousse frôle de ses moustaches l’objet incongru dans ce milieu.

Alors l’amas rosé frissonne et s’anime. Retourne à la vie en un soubresaut.

Le petit rongeur, bien que courageux et naïf, n’est qu’une bien piètre force face à la volonté instinctive. Prit sur le fait, affolé, il s’esquive rapidement par bonds successifs, traversant l’étendue herbeuse pour disparaître dans sa complexité. Subtilisé à la réalité présente, il n’est déjà plus qu’un mirage, une hallucination.

Quant à la chose, elle s’étend, se pose à plat sur le sol, tandis que l’être humain se redresse en position assise, émergeant. Il porte sa main au visage, camouflant un bâillement inattendu. Il tire ensuite sa tunique grise par le col, avant de passer furtivement sa menotte dans les épis de ses cheveux courts, faisant tomber les effrontés brins d’herbes.

Il reste un moment ainsi, une douce brise faisant onduler les fils sombres peuplant sa tignasse. Respirant l’air humide accompagnant les clapotements d’une étendue d’eau proche. Proche, à quelques mètres donc, serpentant en contrebas, dans un cours renfoncé. Le cours de l’Azul. Puis il se lève et claudique doucement vers elle, s’arrêtant sur un rocher surplombant à demi la rivière. Se laissant glisser jusqu’à se retrouver à genoux, les paumes de ses mains à plat sur la roche.

Le jeune garçon regarda son reflet miroitant, ondes et vaguelettes brouillant peu à peu son visage, lui donnant une expression d’étrangeté indéfinissable.

Un autre lui à travers l’irréel.

Peu à peu, tandis que son esprit s’égare, ses ondulatoires boucles d’ombre s’animent, virevoltant en un fou ballet jusqu’à effacer leur nature. Désormais ce sont des lames que l’enfant voit, des lames brillantes sous une atmosphère de plomb, désertique. Des lames, puis des hommes, les maniant pour s’entre-déchirer. Dureté d’un quotidien.

Issu d’un peuple guerrier, à la délicatesse tranchant son primitivisme. Tranchant tel une épée acérée. Ce n’est qu’un enfant.

Il tend sa main vers la surface sibylline, parfaite extension de sa volonté, comme pour s’immiscer au dehors de sa substance et transparaître dans un ailleurs.

Jusqu’à ce que soudain intervienne l’élément perturbateur de toute histoire, et le songe-creux se relève brusquement, la main vive d’une brûlure qui ne guérit pas.

Quelques bruits de pas, plus haut sur le sentier. Une voix qui l’interpelle.

Il revêt la force de son peuple, cache sa faiblesse d’âme. Devient retors. Place aucune pour la sensibilité.
Il devra se tailler une renommée, persister en se reniant lui-même dans l'univers valinguite.
Un jour, "Fyir" sera un nom à la dureté de métal. Mais le métal le plus pur est fragile, seul l'alliage composite s'éternisera. Il faudra l'être.

Les rêves ne sont pas pour les hommes comme eux.

Sans un dernier regard, dos tourné au ruban soyeux.
Chimérique de douceur, souple et libéral.
L’Azul.

Participation de :
Erwana [Le rêve]

-Que je t'aime ! Ma Juliette qui...qui a...de belles couettes !

D'un gracieux mouvement de tête, la jeune femme rejeta sa cascade de cheveux noirs en arrière.
Adoptant
l'expression parfaite et hautaine d'une princesse froissée par les
compliments maladroits d'un des ses prétendants, elle releva fièrement
le menton et lui tourna le dos.

-Et toi mon Roméo qui a de beaux....pectoraux.

Elle
avait prit soin de détacher clairement le dernier mot, de le laisser
retomber doucement comme la cerise sur le gâteau. Une cerise trempée
dans l'acool. Un petit fruit rouge, à la couleur éclatante et aux
saveurs douces amers. Les traits fins de son visage, ces mains de
dessinateur précises et délicates, ses yeux si expressifs, conféraient
à son compagnon un charme indiscutable. Mais contrairement à son
meilleur ami, il était loin de posséder une musculature avantageuse.
Lui, s'était l'intellectuel, celui qui cultivait ce qu'il avait dans la
boîte crânienne, et non ses passes d'armes. Elle se fichait de l'autre
et de sa potencielle future grande carrière dans l'armée, le pauvre
perdrait plusieurs neurones à chaque combat et finirait tel une machine
à tuer dénuée d'âme. Non, l'autre n'importait pas, tout les autres, il
n'y avait que lui qui comptait.

-Je suis prisonnière de mon père....

Laissant
son partenaire imiter à la perfection un coquelicot éclosant sa robe
écarlate au soleil printanier, elle avait amorcé ce qui promettait
d'être une longue tirade passionnée. Cependant, elle avait laissé sa
phrase en suspent. Aparament, les mots lui manquaient.

-Qui a une tête de hamster. C'est cela non ? Ici nous parlerions plutôt de chuchoteur, mais ça ne rime pas. Dommage.

Maître
Elis descendait d'un pas vif les marches de l'amphithéâtre, descendant
vers eux. Il avait employé un ton où se mélait l'amusement,
l'agacement, et enfin, la déception. De toute évidence, il attendait
mieux de ses éléves. Le duo avait jusque là excellé dans tout les
exercices qui leur avait été proposé, surmonté toutes les épreuves
dressées devans eux telles des haies épineuses et infranchissables, et
relevé tout les défis, même les plus incensés.

-Vous initiez à
la dramaturge n'était peut être pas une si bonne idée, ou alors pas
avec cette base. On m'avait pourtant assuré que ce texte était
excellent. Bien que son titre soit désespérément banal: "Roméo et
Juliette", je vous demande un peu ! Les humains de l'autre monde ont
donc si mauvais goût !

Pendant qu'il s'adressait à eux, ses
paumes n'avaient cessé de s'agiter nerveusement l'une contre l'autre.
Il croisa finalement les bras, et lâcha un soupir las. Nul n'était
dupe, le maître dessinateur, par ces propos, ne cherchait qu'à racheter
un echeq qu'il jugeait sans doute extrêmement cuissant.

-Vous pouvez disposez. J'auditionnerais d'autres étudiants pour ses rôles.

Après
avoir gratifié leur professeur d'un signe de tête en guise de
salutations, les deux jeunes gens se hatérent vers la sortie. La clarté
du jour les éblouit alors qu'il débouchait sur une vaste place pavée.
Alors, Altan passa tendrement son bras autour des épaules de sa petite-amie, et lui glissa à l'oreille:

-Je crois que je n'aie aucun talent pour le théâtre.

Eléa éclata de rire en se pelotonnant contre lui. Aucune importance. Tout comme elle, les trois forces étaient en lui, il avait donc le Don du dessin. Et surtout, elle partageait avec lui la plus grande des forces....celle de l'amour.

§ § §

Des larmes roulaient silencieusement sur les joues de la Sentinelle. Elle se blottit plus profondément dans ses couvertures, comme elle l'aurait fait dans les bras de son amant. Rempart efficace contre un froid extérieur inexistant, barrière impuissante contre la main glacée qui lui enserrait le cœur et menaçait de l'étouffer. Une pensée réjouissante lui traversa alors l'esprit: dans une autre chambre du somptueux palais de Valingaï, une femme aux iris violets devait mourir de chagrin, ou écrasée sous le poids de la trahison. Cette perspective l'amusa un moment, et lorsqu'elle s'en lassa, ce fut pour qu'une autre image mentale s'impose à elle: celle d'une gamine aux yeux aussi horriblement beaux que ceux de sa mère.

Il est des rêves dont on espère ne jamais se réveiller. Elle avait ouvert les yeux, et avait aussitôt quitté le pays des merveilles. Si elle les fermait, le cauchemar s'arrêterait peut être. Non, ce n'était pas en se rendormant, en replongeant dans ce qui n'était qu'illusion qu'elle mettrait fin à tout ça. Frustrée, elle mordit sans aucune délicatesse sa lèvre inférieure, et le sang perla. Elle passa une langue gourmande sur le coquelicot de sa bouche, et se délecta de sentir le goût du sang sur ses papilles.

Participation de :
Wenäria [La nuit]

Personnage : Ellana (après le don de pouvoir d'Ellundril à la fin du T.6)

"Il la regardait.
Encore une fois, comme tous les jours.
Cette fille est magnifique.
Dans sa combinaison de cuir souple, avec sa natte noire dans son dos...
La nuit rend Ellana encore plus belle que lorsqu'il la regarde en plein soleil.
Sa silouhette fine se fond sans soucis entre les arbres, elle est une ombre parmis les ombres noires de la nuit.
Un rayon de lune éclaire le visage de la marchombre au moment même où elle le découvre derière le grand chène.
Ca y est, il s'est fait prendre.
La jolie demoiselle a la magnifique silouhette s'approche de lui.
Elle a une lame dans sa main!
Non... Trois lames dans chaques mains!
Des lames sortant de l'intersection de ses phalanges.


-"Qui est-tu?" demande-t-elle
-"Je...Je...Je travaille à l'écurie, au fond de la cité!"répondit l'homme.

Elle place ses lames à la hauteur de la gorge du garçon d'écurie:

-"Et pourquoi es-tu entrain de me regarder, au beau milieu de la nuit, au centre de la foret?"

-...

-"C'est bien ce qu'il me semblait... Tu n'as aucune raison de te tenir derière cet arbre!"

Les trois lames s'enfoncèrent de quelques millimètres dans le cou de l'homme frèle.

-"Je...Je...Pardon mademoiselle mais..."

-"Mais quoi? répondit Ellana en enfonçant un peu plus ses griffes dans le cou du garçon. Mais quoi?"

-"C'est...C'est...Le nuit est mysterieuse vous savez et lorsque vous vous aventurez seule dans la foret, il...je...Je ne peut m'empecher de vous suivre et de vous admirer..."

-"De...m'admirer???"

-"Oui ma...ma...Mademoiselle... VOus me surprenez! Comment pouvez-vous vous mouvoir dans le noir comme cela sans avoir besoin de lanterne? Par Merwyn, c'est vraiment extraordinaire!"

Ellana relacha la petite perssion qu'elle exercait sur le cou du garçon et ouvrit la bouche:

-"Je bouge comme cela dans le noir et dans la nuit car je suis pareille à celle-çi. La nuit n'a pas de règles, pas de lois. Moi non plus. Elle est en harmonie avec la Lune et le soleil, en harmonie avec elle-même. Moi aussi! La nuit m'offre mon temps, celui où je peux enfin exercer ma liberté, être moi-même sans devoir cacher mon appartenance à... un certaine chose..."

-"Je sais qui tu es, jeune fille" dit-il.

-"Ha bon... Et qui suis-je?" dit Ellana, interrogative?

-"Tu...tu... Tu es la messagère de la vie et de la nuit, tu es celle qui représente la liberté de la vie de tous les hommes de cette terre, tu es u...uni... unique, tu est belle et libre, tu es souple,... Tu...tu...Tu es marchombre, sans aucun doute!"

-"C'est une possibilité comme les autres...Vas, garçon d'écurie, vas et trouve ta vrai voie! La nuit est ma voie, pas la tienne, n'essaye pas de l'apprivoiser. La nuit n'est pas a toi, ni a moi d'ailleurs. Car la nuit est comme une ombre, comme le marchombre... Libre, belle, douce et souple d'esprit. Vas et apprend à apprivoiser ta voie. Vas, et découvre enfin qui tu es." répondit Ellana.

-"Je vous promets que...que...que je vais faire mon possilbe pour trouver ma...ma...ma voie! Merci mademoiselle"dit-il.

-"Je t'en prie, maintenant, vas-y! Découvre le monde!"

Le jeune homme partit en courant, sans remarquer la silhouette de la jeune marchombre disparaître au milieu d'une fine brume dorée...


Participation de :
DarkDream [La beauté]

Alors qu'elle déambulait dans les rues d'Al Jeit, Ewilan s'arrêta les yeux rivés sur quelque chose. Elle se trouvait dans un marché, de bon matin.
Des échoppes étaient partout, avec des tentures de toutes les couleurs, leur donnant un air quelque peu festif en ce matin frais de mai.
Toutefois, ce qu'Ewilan regardait avec une stupeur non dissimulée, ce n'était pas les marchandises qu'un magasin quelquonque, mais un marchand.
Un marchand qu'elle connaissais par ailleurs très bien.
- Duom, que faites-vous ici ?!
Le vieil analyste, qui se trouvait être en train de vendre des légumes à une vieille dame, la regarda, l'air un peu gêné. Il salua la vieille dame qui s'en alla en lui souhaitant une bonne journée.

Maître Duom, enfin, se retourna vers Ewilan.
- Ca ne se voit pas ? Je vend des légumes, évidemment !
- Euuuuh... vous entretenez une passion soudaine envers les légumes ?
- Oui ! Ceci depuis que j'ai abandonné les recettes de déserts pour m'essayer à d'autres préparations culinaires. Entre nous, je ne pouvais pas rester éternellement sur les desserts...
Voyant qu'Ewilan ne répondait rien, l'analyste continua :
- Mais admirez plutôt la beauté des légumes devant vous. Regardez cet oignon, par exemple ! Si délicat... si... Enfin, les oignons ne sont pas non plus si parfaits que ça, il faut bien admettre que leur mécanisme de défence intervient bien tard dans la vie de l'oignon.
- Certes...
- Je vous trouve encore un peu indécise. Bon ! Regardez plutôt ces tomates : La tomate est une plante herbacée annuelle à port rampant, aux tiges ramifiées. Il existe trois ports : retombant, semi-retombant et horizontal. De nos jours, il est difficile de déterminer la taille de la tomate puisqu'on utilise exclusivement des hybrides à croissance indéterminée. Il est nécessaire de les palisser car la tige est très peu ligneuse et a une section creuse. Pour palisser, on entoure un lien autour de la tige, lien que l'on accroche à un support ou à une bobine reliée à la charpente de la serre...
- Parce que vous les cultivez ?
- Où croyez-vous que je les aies eues ? Nom d'une ptite Cherry, je savais bien que vous ne débordiez pas d'intelligence, mais quand même...
Ewilan, renonçant à expliquer qu'un légume ne pouvait, selon elle, pas être considéré comme étant "beau", s'éloigna rapidement en se demandant quelle idée Duom pouvait se faire de la beauté.
Duom, de son côté, continua à s'extasier devant la beauté inégalable de ses légumes en marmonnant de temps à autre qu'en plus d'être superbes, ils pourraient surement prétendre être plus intelligents que Ewilan.

Participation de :
Saieki [Le rire]

Commentaire : désolée, le texte est court, et pas terrible de surcroît. Il concerne la mort de Chiam, après celle d’Erilys. Mes bouquins se trouvant à quelques grosses centaines de kilomètres, je me trouvais dans l’impossibilité d’écrire quelques chose de crédible et réaliste…
Pardon aux déçus !!!

~~~~~~~~~
La forêt s’étendait loin autour de lui, l’enveloppant de son manteau d’émeraude, et inlassablement, le rire le poursuivait. Il volait autour de lui, oiseau libre de ses souvenirs. Le rire volait, tandis qu’il disparaissait. Peu à peu. Sa vie s’était enfuie avec celle de sa compagne, mais le rire leur avait survécu. Son cœur avait cessé de battre à l’instant où celui d’Erilys avait été transpercé. Jamais il n’aurait pu imaginer que tant de douleur puisse réduire l’âme d’un seul être à néant. Jamais il n’aurait cru que tant de souffrance existe. Le rire virevoltait pourtant, papillons joyeux aux couleurs de mort. Passant d’arbre en arbre, il se glissait parmi le feuillage, caressait les feuilles, repartait, refoulait à nouveau pour revenir. Il le guidait vers sa libération. Le rire résonnait, ricochant contre les troncs, s’y infiltrant. Partout dans la forêt, il pouvait l’entendre, ce rire obsédant, lancinant comme une blessure. A la place des battements de son cœur, il n’entendait que ce rire, unique et déchirant. Son être n’était que tourment, et le seul soulagement possible était la mort.

Chiam s’arrêta. Dans son corps meurtri, il sentit enfin pulser son cœur, et il comprit. Chaque martèlement de ce cœur, ce cœur vivant à l’intérieur de sa poitrine lui rappelait le départ de sa seule raison de vivre. Il comprit la vraie raison de vivre des Faëls. Sa vie, son cœur, son âme, étaient détruits, à jamais. Pourtant, le rire vivait, en lui, autour de lui, partout. Libre et éternel, être agile et gracieux.

Ils étaient enfin revenus chez eux, et bientôt, leurs corps
rejoindraient ceux de leur peuple partis avant eux. Il entoura de ses
bras le corps d’Erilys. Les paupières du Faël se fermèrent enfin.

Dans la forêt, le Rire s’était tu à jamais.

Bon, et bien, comme Erwana me l'a fait remarquer, personne n'a encore donné son avis sur les participations, donc je déclare ouvert le vote (que je vais rajouter dans la première participation). Dès maintenant, vous pouvez voter =) mais n'oubliez pas de donner votre avis -développé - ça fait toujours plaisir ^^

WAOUH!! Bravo pour tous ceux qu'ont participé, les textes sont sublimes!
J'aime beaucoup ceux de Saieki et d'Iminielle et celui de DarkDream m'a bien fait rire!
Liberté >> J'hésite entre plusieurs choix pour ton histoire, entre la folie et la découverte (c'est ptêtre pas ça, hein!!). En tous cas quelque soit le thème ton texte est sublime!

Je crois que je vais voter pour Liberté! Les autres sont très bien aussi mais il faut choisir alors voilà!

Tous vos textes sont très sympathiques, mais comme j'ai un faible pour ceux qui sont un peu émouvant, j'ai voté pour ceux de Akane et de Iminielle que j'ai trouvé particulièrement bien écrits (pouvais pas me décider entre les deux...)

je sais pas si en temps que participant j'ai le droit de voté, mais je vote Akane...

Peut-être seulement parce'qu'elle à réussi le sublime exploit de démystifier un "méchant" et de l'exposé face à ses faiblesses, ses craintes et ses devoirs...

Texte magnifique, description de fond comme de forme d'une fluidité parfaite, un régal pour les sens et la pensée....

Merci pour ce texte, et vivement que tu sois marraine

PS : j'ai voté pour toi aussi, pasque je trouvais pas correct de voter pour moi

J'ai voté pour Liberté et Akane =)
Liberté par ce que j'aime l'atmosphère et l'ambiguïté de ton texte, parce que j'adore Rafi et que même s'il n'est pas proprement dit au centre des bouquins, il est en quelque sorte le fil conducteur, le noyau de l'histoire (enfin, de mon point de vue ^^) et que justement, ton texte est autour de lui, comme une sorte de... bulle (j'espère que tu arrives à comprendre ^^'). Enfin, j'adore ton texte.

Je n'ai pas réussi à faire un choix entre celui d'Aka et celui de Liberté, tout simplement parce que les deux sont superbes. (J'ai aussi beaucoup aimé les autres mais il faut faire un choix un peu plus centré ^^').
Ce que j'ai aimé dans ton texte Aka, c'est qu'on voit autre chose que d'habitude. Yalissan n'est plus le "grand-vilain-méchant" cliché, on voit justement que ce n'est pas tout noir tout blanc, qu'il est quelqu'un comme les autres en fait -enfin, juste un peu plus psy que le commun des mortels =3 - enfin, j'adore vraiment ton texte, particulièrement la fin ^^

Ropolopolop. Fichtre on me préviens hier-même (je crois) de la possibilité de voter –enfin- et déjà 7 voix ont été données. Vous auriez pu m’attendre hein, bande de… ^^

[La Fuite] : Alors là euh… j’ai trop pas compris du tout, même avec tes explications à la fin. On ignore qui est "maman", qui est la fuyarde (la future madame Boulanger ?) et qui est le "méchant bonhomme ayant débarqué". Bref.

[La nuit] : Comment dire avec tact et élégance... Fanatiiiique ! xD
Quelques fautes d'ortho' mais si on devait pendre tout le monde à cause de cela, ce serait dramatique. Ton texte est légèrement dur à lire en raison de la ponctuation mal mise selon les normes de l'informatique. Relis-toi bien. Sinon, pour une groupie d'Ellana, c'est pas mal.

[Le rêve] E : Très bonne idée que d'amener un univers que tu connais très bien, cela t'a permis de bien t'approprier l'histoire que tu avais choisi. Du coup, ça rend plutôt complet.

[Le rire] : Comme tu l'as dit très chère, ça fait longtemps que tu ne les as pas lu -et vu que t'as pas de mémoire =p- et du coup tu y perds pas mal de choses. Tu te sers beaucoup de l'émotivité des jeunes gens déplorant le pauvre Chiam et la perte de sa copine.
+1 pour la manipulation.
Sinon, assez bien écrit, mais trop larmoyant à mon goût.

[La beauté] : Je vais taire mes critiques négatives sachant le mal que je me suis donnée pour enfin voir ta participation. Non je plaisante. ^^
Pas du Grand Art (mais personne n'en a fait de toutes façons), néanmoins l'histoire m'a bien plu. Tout spécialement le dernier paragraphe.

[La honte] : Un des textes pour lesquels j'hésite. Dont deux phrases en tout point… parfaites. Et je n’ai pas été la seule à les repérer. La trame est bonne et bien trouvée.

[Le rêve] L : Complexe, irréel et très bien manié. J’aime bien la continuité. Chaque mot est utile et percute comme il se doit. M'enfin, cela entraine la réflexion... -1. ;p

[La rivière] : Non je blague pour sa place Liberté. xD
Je préciserai juste : Fyfyiiir on t'aime. <3

Voilà, j'ai voté, à vous de comprendre pour qui, sachant que je n'ai fait qu'un choix.


p.s.: il y a trois votes inexpliqués. =/
Pourquoi les gens ne prennent pas la peine d'écrire quelques mots pour dire qui ils ont votés et pourquoi ? *soupir*

Immy, ton texte est super, j'adore!

Alors allons-y !

J'ai voté pour Liberté et Akane.. C'est bien pratique les sondages-à-choix-multiples

Liberté. J'aime beaucoup. C'est fluide, et j'aime bien la mise en page aussi. On ne comprends pas tout directement (euh.. je ne comprends pas tout, tout court ). Puis ça change de voir un texte sur L'Autre.

Akane. Bon.. je suppose qu'on pourra pas t'enlever Yali de la tête J'aime beaucoup le début (ça doit être l'image d'un rongeur affectueux qui grignote les fauteuils de ton bus ) et la fin (parce que c'est comme ça !). Sinon, le reste est bien aussi, pis ça fait pas de mal de transformer le-gros-méchant-tout-poilu en mec-à-peu-près normal

Voilà, j'ai à peu près justifié mon avis (je suis gentille heiiiin ?)

Bisous tout le monde

Le défi se termine quand?

Merci d'avance! ^^

Ce défi est terminé. La date limite pour les candidatures était le 22 Juillet; à présent les participations sont toutes exposées dans ce même topic; les votes sont ouverts depuis peu. Tu voulais y participer ? Pour celui-ci c'est trop tard, mais deux autres défis sont en cours.

https://ewilan.forumpro.fr/les-defis-f29/defi-ecriture-n10-ellana-et-ou-jilano-t760.htm

Et aussi....

https://ewilan.forumpro.fr/les-defis-f29/defi-ecriture-n12-l-autre-t1083.htm

Tiens, c'est d'ailleurs toi qui l'a proposé celui-là.^^

P.S: Pourrais-tu donner un avis un peu plus constructif concernant le texte d'Imminielle, que tu as "adoré" pour reprendre tes propos. C'est autant dans ton intérêt que dans le sien.

Juste une petite précision, elle a déjà participé à ce défi, ainsi qu'au n°10 si je ne m'abuse.
Sinon, j'appuie la demande d'avoir son avis... et aussi le tien Erwana. =)

Ok, merci

Je trouve le texte d'Immy très vivant.
Il est joli, original,...
J'aime, vraiment. Je le trouve bien.
En plus, avec Eléa, je trouve bien de faire une histoire sur elle.

Accepte mes escuses Wenäria, et sâche que je ne t'ais pas oublié. Simplement, je viens de lire l'intégralité des participations. La tienne n'était pas encore visible quant je suis partie en vacances.


Alors, alors...mon avis détaillé...participation, par participation.

Liberté: [tout comme Akane, je penche pour le rêve] Le projet était audacieux, et aurait put très mal tourner si tu ne l'avais pas aussi remarquablement maîtrisé. L'ensemble demeure sibyllin, et il serait prétencieux de prétendre en avoir saisit les moindres arcanes. Cela lui confére un charme évident. A méditer donc...

Liane: [La fuite] Navré, mais je trouve que ce n'est pas très clair. Les zones d'ombres resemblent à des blancs. Au début d'un roman, cela aurait été différent: tu aurais pû jouer à loisir au "monté/ démonté" et dévoiler l'intrigue par bride, page par page; mais sur un texte court, c'est assez génant. Peut être pourrais-tu allonger tes explications, histoire d'éclaircir tout ça, et de nous permettre de mieux cerner le contexte.

Imminielle: [la honte] Ma première réaction fut stupide: je fû déçu que tu ais choisis le même personnage que moi, dans un but assez semblable (rendre Eléa moins monstrueuse, plus humaine). Mais rassure-toi, au fur et à mesure de ma lecture, cette sensation c'est vite dicipée, remplaçée par un élan d'apréciation. Tu n'as pas traité le sujet de la même manière que moi, mais néamoins tout aussi bien, voir mieux. Le théme de "la honte" est parfaitement respecté, et comme Akane, j'ai vu ces deux phrases superbes. Bonne continuation dans tes écrits !

Akane: [la rivière] Il est intéressant de voir ce que tu as pû faire avec un théme pareil. Naturellement tu as améné ce cher Yali' dans l'histoire, ce -un peu comme moi et Imminielle avec Eléa- dans le but de le rendre plus humain. La relation avec la rivière est originale, et j'aime beaucoup l'entrée en matière avec le rongeur. Joli travail.

Wenäria: [La nuit] Laisse-moi deviner, Ellana compte parmis les personnages que tu aprécie le plus, si elle n'est pas ta préféré. Pas mal pour un texte de grande fan d'Ellana. Je ne voyais pas notre chère marchombre tenir pareil discourt, et je trouve la situation bizarre, comme improbable. Mais le dialogue entre les deux interlocuteurs n'est pas si mal mené. Je t'encourage à écrire encore, encore et encore; tu ne peux que t'améliorer.

DarkDream: [la beauté] Amusantes manière de traîter le théme de la beauté. Maître Duom, marchant de légumes ? Suréaliste mais divertisant. Sympathique clin d'oeil aux Cherry^^. Des améliorations sont néamoins possibles.

Saieki: [Le rire] Cela aurait été sans doute plus en accord avec le texte d'origine si tu avais eu l'oeil d'Otolep sous la main. Très bien essayé quant même. Chiam et Erylis n'ont jamais conté comme étant mes personnages favoris, mais j'en ais la larme à l'oeil smilesque. Tu signe quelques lignes émouvantes.

Erwana: [le rêve] Hé nooon, je ne suis pas assez égocentrique pour me commenter moi même. Simplement, je viens de me rendre compte d'une odieuse répétition dans ma candidature; je cite: "Maître Elis descendait d'un pas vif les marches de l'amphithéâtre, descendantvers eux." Horrible. Le pire c'est que je ne m'en suis pas rendu compte même à la relecture, alors que maintenant, cela m'écorche les oreilles. A part cela, merci pour ton avis Akane: il est vrais que cotoyant le monde du théâtre depuis trois ans, il m'a permit de me sentir à l'aise; et puis, j'avoue que je trouvais amusant, et fort possible (les alaviriens s'intéressant à notre monde, et à ses moeurs artistiques) que le couple ait étudié la comédie.

J'ai donc voté pour Imminielle, Liberté, et Akane !

Oui, je sais. Cela fait 3 voies de distribuées par ma seule personne, mais que voulez-vous, d'habitude je suis assez pour trancher sur un seul choix, mais entre ces trois là, je n'ai pas sû me décider.

Pfiou, mon texte est très mauvais.
Je n'arrive pas à me décider, j'éditerai plus tard.

Techniquement, il n'est pas mauvais. Juste que l'on s'en sent quelque peu exclu, on ne comprend pas la trame car nous sommes étranger à ce qui t'en a basé.

J'ai voté Darky... vive Duomy et ses légumes ^^
Akane... BLASPHEMATRICE!
Mêler le nom saint de Fifyr à ça... Tssss!

Mouahahahaha. Que veux-tu je m'adapte à la clientèle quelquefois, vu que les gens de ce forum n'aiment que les gentils parfaits (genre Edwin ><), je ne pouvais dépeindre Fyfyir dans toute sa psychopatherie, après -et on se demande pourquoi- ils le dénigrent encore plus.