La Lutte D\'Ewilan, Tome 2 : L\'Ombre Oriental

Suiteeeeeee!!!!! TOut de suiteeeeeeeee!!!

Ouuuiii!Suiteuh!LA SUITE! LA SUITE! Supermégaextragénial! YEAH! LA SUITE-EUH!

Ce week-end, ok?

hum... NAN!!
Vendredi soirrrrrrrrr

WAAAAAHH! Pourquoi pas ce soir en? Ou peut-être que tu va la poster plus tard? Oui! C'est ça! Tu veux nous faire attendre mais tu ne veux que nous insité à croire que rien est près! Sors le papier et copi ce que tu as écrit! Comment ça une page blanche? Non mais, c'est supposé être fais! Quoi?!? Je suis dure? Naaan! Je fait juste m'assuré qu'il fait bien sont boulot, c'est tout! De toute façons il l'a surement déjà compléter...N'est-ce pas Dunachooouuuuu?

Bon d'accord d'accord... voici le chapitre 2, tt fraichement tapé...

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La fin ? Qu’est-ce que la fin ? Toute chose à une fin. Et la fin de toute chose n’est jamais que le commencement d’une autre. Si une fin vous paraît belle et avantageuse, vous pouvez être sûr que sa suite n’en seras que plus terrible. C’est la dure loi de la vie…



Dunadan Aram, Martyr d’un temps.

Par le Gouverneur Isaro.







De l’eau. A boire ! Par pitié ! Nous sommes constitué d’eau… Tout être vivant dépend de l’eau. Nous ne pouvons nous passer d’elle. Ce liquide est l’élément essentiel de notre vie… et le seul dont je manque cruellement ! Et maintenant je parle seul… il est temps que je trouve ce maudit fleuve ! Ce satané désert nous a hotté deux d’entre nous, tous nos montures et maintenant ma raison ! Ou es-tu, Lazuli ? Allez… plus que cette colline et je serais en vue de ce fleuve mille fois damné !

…C’est au moins la cinquantième foi que je me dit ça… Autant me coucher ici… laisser de côté ce stupide instinct de survie, qui me fait subir cette longue agonie, et en finir une bonne foi pour toute avec cette vie futile… NON ! Les autres comptes sur moi ! Je suis leur dernier espoir… Pour Kamil ! Que l’amour me donne la force de gravir cette ultime colline… Mais… est-elle au moins encore vivante ? Oui… il ne peut en être autrement ! Plus que dix mètres…cinq… quatre… trois… deux… un… Oh !

Le fleuve Lazuli s’étendait devant Dimrhan bouche-bée. Le Frontalier utilisa les dernière forces qui lui restait pour se traîner jusqu’au l’eau. Il y resta dix longue minutes, buvant de tout son saoul. Puis il remplit les gourdes des survivants et entreprit de faire le voyage du retour. Tout en évitant les créatures du désert Ourou. Tel que les crapauds carnivores qui arrivèrent peu après le départ du jeune homme. Ce dernier marchait à vive allure. Il devrait faire vite si il voulait sauver les cinq autres survivants…









Deux semaines auparavant, après la brève et paisible traversée de la mer des Brumes, les huit aventuriers avaient débarqués sur les rives de cet autre continent. Paré à l’aventure sauvage, loin de la sécurité de l’Empire. Dès le premier soir, ils furent prit d’attaque par une meute de Terreux. Ces derniers furent taillés en pièces par les deux dessinatrices très talentueuses, Kamil Nil’ Bhrissau et Siona Asimir. Puis, cinq jours plus tard, ils firent la malheureuse rencontre avec un Coureur colossal et belliqueux. L’affrontement fut bref mais violent. Durant celui-ci, Hank fut gravement blessé par l’ergot du volatile. Il périt trois jours plus tard des suites de l’infection qu’aucun membre du groupe ne put soigner. Lors du onzième jour, l’enfer se déchaîna sur les sept rescapés. Tôt, le matin, alors qu’ils dormaient, un Brûleur sortit de nul part. Sentant la chair fraîche, le monstre entreprit de les charger. La bête les prit tellement au dépourvut que ni Kamil, ni Siona ne réagit à temps. Avant que l’un d’elle ne se jette dans les Spires, la créature approcha Irwin Suna de prêt. De trop prêt. Le Bûcheron fut en contact direct avec l’une des flagelles du Brûleur. Il fut instantanément électrocuté et son corps, entièrement carbonisé. D’un geste rageur, Siona perfora le corps du monstre d’un myriade de balles de plombs métallique, le vidant de tout son sang. Un véritable festin pour tout les charognards du désert. Ils enterrèrent la pauvre victime et reprirent rapidement la route. Puis, comme le dit l’expression, un malheur jamais seul n’arrive. Deux heures plus tard, ils découvrirent que leurs bidons d’eau étaient infectés par des œufs de Grouillards, rendant le précieux liquide empoisonné. Trois jours plus tard, le groupe, épuisé, assoiffé, les gourdes vides durent s’arrêter. Il confièrent à Dimrhan la lourde mission de rapporter l’eau…









Le soir arriva, la compagnie bivouaquai de l’autre côté du fleuve, à plus de cent mètres de ce dernier pour éviter le dernier piège du désert : les morsures létales des crapauds. C’est alors qu’autour du feu de camp improvisé, ils prirent le temps de réellement pleurer les deux morts. Car dans le désert, pleurer est une perte d’eau, et se lamenter, un perte de temps. Et chaque seconde de perdu vous rapproche de la mort. Dans cette épopée, le deuxième Cilfan venait de périr. Finn, le jumeaux d’Hank, ayant périt un mois auparavant lors d’une attaque de brigands. Irwin lui était moins regretté, bien que son attitude bourrue, rustre et maladroite en faisait un joyeux compagnon. Irwin avait rejoint la compagnie que très récemment. Il ne manquait réellement qu’a Nimer KinÃl. Les deux hommes étaient très amis, et se charriaient continuellement…



Tous étaient au courant des risques que comportait ce voyage. Ils venaient a peine de comprendre à quel point il pouvait leur être fatal… Un grand froid était jeté sur le groupe, d’habitude si joyeux. Il faudrait certainement une longue période avant qu’ils ne pansent leurs plaies psychologique.

Mais c’est à ce moment précis qu’il décida d’apparaître. Non pas pour les narguer d’avoir survécut seul dans le désert, ni pour les attaquer ou les assassiner mais tout simplement pour leurs révéler des choses essentielles sur leurs avenir… Et leur faire une proposition…

Vous excuserez le changement de caractère ci dessus et le gros blanc qui sont contre ma volonté mais qui vous prouve bien que mon ordi bug à mort, d'autant plus que le bouton "éditer" ne fonctionne pas...

C'est vrai, c'est ton ordi qui change les caractères en gras et en super gros? Wow! Il faut croire qu'il a son propre esprit...Et le blanc à la fin? Très étrange...Mais bon on aime toujours! Du moin, j'aime toujours.C'est pour cela que je demande: LA SUITE! LA SUITE!
Pas tout de suite naturellement, bien que ça aurait été plaisant. Mais, question de te ménager tu pourra la poster un peu plus tard. Inutile de me remercierje vais le faire.Merci à moi! Tsss...Je m'aime! GWAAAAHHH!

Lol, je voulais tester un nouveau type de postage mais vu comment sa a planté mon pc, je v mettre le même que pour les chapitres du tome 1...

Quel nouveau type de postage? De cette façons je ne vais pas planté mon ordi aussi. Je suis bien contente que tu va mettre l'ancien! Bien que les gros caractères facilitaient la lecture...De toutes façons j'ai une question:
C'est pour quand la suite?

La suite? Mais la voici!
Méthode ancienne mais écrit en plus gros... sa vous va? J'expérimente, j'expérimente...
Donc voici le chapitre 3, du côté de notre cher, très cher baron Aarin Finis'n...
Chapitre long
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Chapitre 3 :


Mais la vie a elle aussi une fin. Celle-ci se nomme « la mort ». Et voici l’exception qui confirme la règle : la mort est la seule fin positive dont l’Humanité dispose car elle met fin a cette suite d’évènements horribles, tristes, joyeux et pathétiques qu’est la vie. Par chance cette mort nous attends tous… Presque tous…

Dunadan Aram, Martyr d’un temps.
Par le Gouverneur Isaro.



Au centre d’une pièce somptueuse, derrière un imposant bureau d’ébène étudiait un homme. Il était assis sur un tout aussi magnifique trône qui lui avait été offert par son défunt cousin, lors de son règne. L’homme possédait de long cheveux châtain qui lui arrivaient jusqu’aux épaules. Ses magnifiques yeux verts étaient rivés sur la lettre qu’il venait d’écrire. Il lui fallait être délicat. Ne pas trop concéder, ni humilier. Il lui fallait jouer de finesse dans ce courrier en destination du nouveaux Gouvernement Provisoire Hommes-Songes. Sa réflexion était telle qu’il n’entendit pas la porte s’ouvrir malgré son ordre de rester seul avec ses deux gardes. Il leva les yeux seulement lorsque ces derniers furent neutralisés par un étrange personnage. Instantanément, le baron Aarin Finis’n dégaina son sabre et se porta à la rencontre de l’intrus. Ce dernier présenta ses paumes ouvertes en signe pacifiste et déclara posément :
- Je ne vous veux aucun mal, Baron.
- Qui êtes-vous ? Que faîtes-vous ici ? Demanda Finis’n.
- Je viens vous parler d’affaires importantes. J’en ai une d’importante à vous faire part. Répondit toujours aussi posément l’Inconnu.
Il était grand, finement musclé et une étrange aura d’assurance semblait crépiter tout autour de lui. Il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq/trente ans et il était d’une beauté juvénile et mystérieuse qui contrastait avec son corps de guerrier endurcit. Cet homme était très certainement un séducteur, dans tous les sens du terme. Ce type est quelqu’un d’extrêmement dangereux, un serpent venimeux qui s’approche de sa victime en la séduisant, puis la mordant de son poison aussi venimeux que sa personnalité ! Il me faut prendre garde… suis-je une de ses futures victimes ? Qui est cet homme ? Il ressemble a quelqu’un d’autre… Pensa le baron.
L’intrus avait des cheveux courts et noir, aussi sombres que ses yeux et sa personnalité de tueur.
- Une affaire ? C’est pour cela que vous débarquez ici, comme un hors-la-loi, tuant mes gardes ?
- Non… Nt Nt Nt … Ils ne sont pas mort. « Endormis » serait plus correct. Pourquoi avoir procéder comme ça pour vous rencontrer ? Non ce n’est pas à cause de l’un de mes écarts psychologiques… Nt Nt Nt… C’est parce qu’avoir une audience avec vous est extrêmement difficile, et une rencontre privée, impossible !
- Qui êtes-vous ? Aboya Aarin. Comment ça, je serais fixé !
- Je ne suis qu’un simple ex-soldat du Tigre.
- Rang ? Pourquoi ne dévoile t’il pas tout de suite son identité ? Qu’a t’il à cacher ?
- Capitaine d’Artillerie.
- Ah oui ? Intéressant… Mais quel est votre nom, capitaine ? Si il ne dévoile pas son nom ce coup-ci, je le pourfend !
- Nadau Ramad’n, mon général !
- J’ai entendu parler de vous… Vous étiez jadis à la bataille d’Istem, non ?
- C’est elle qui m’a permis de quitter l’armée.
- Je vois… Un maudit déserteur ! Un capitaine du Tigre mérite toute mon attention. Je vous accorde cinq minutes. Quelle est cette « offre » que vous me proposez, Nadau ?
- Mes services.
Le baron ricana.
- Comment ? Vous n’êtes pas sérieux ?
- Tout ce qu’il y a de plus sérieux.
- Alors comme sa vous assassinez mes gardes pour prendre leur place ? Ironisa le noble Indiv’n.
- Nt Nt Nt… endormis.
- Oui, oui…
- Je n’ai jamais dit que je voulais devenir un simple chien de garde. Je veux infiniment plus ! J’ai toujours été un homme ambitieux. J’ai toujours su que j’arriverais à quelque chose dans ce bas-monde. Je veux devenir votre bras droit, votre homme de main, votre assassin, votre conseiller : votre âme-damnée !
- Vous avez raison ! Du moins sur un point… Vous débordez d’ambition… Un qualité qui devient très vite un défaut… Et d’ailleurs, pourquoi vous accepterais-je à ce poste ? Qui vous dit que j’ai besoin que quelqu’un me seconde ?
- N’en avez-vous pas marre d’avoir du sang sur les mains ? Ne voudriez-vous pas que quelqu’un s’en charge à votre place ?
- Et pourquoi serais-ce vous ? Demanda Aarin Finis’n, très sérieusement.
- Car j’ai les moyens de vous offrir mes services, aussi étrange que cette phrase paraisse.
- Et quel est votre « présent » ?
- Votre salut.
- Rien que ça ? Ironisa le baron.
- Et bien tout le monde sait que vous avez épargner l’Al-Dwyn lors de la dernière bataille. Certains parlent d’une trahison… Votre honneur risque d’être souillé à tout jamais…
- Je le sais, et je l’accepte.
- NON ! Nt Nt Nt … Vous êtes un homme de pouvoir ! Non pas une larve de serviteur acceptant tout ce qui lui tombe sur la tête ! Le contredit Nadau Ramad’n.
- Il faut pourtant accepter ses responsabilités. Répondit posément le cousin du défunt comte.
- Pas forcément. Je vous propose de garder la tête haute, même après les événements précédents.
- Et comment comptez-vous faire, capitaine ?
- Une action en rattrape une autre… marmonna le jeune homme.
- Comment ?
- Rien de plus simple. Je vous décerne toute la gloire qui m’est due.
A ce moment précis cette dernière phrase confirma les soupçons les plus sombres du baron : cet homme était fou à lier ! Mais le fou en question poursuivit, ce qui réfuta en partie l’hypothèse précédente.
- Vous n’avez pas tuer le Héros des Hommes-Songes, mais vous vous êtes venger sur celui des Ilmas…
- Comment ? S’exclama Aarin.
- Vous ne vous en souvenez plus ? Nt Nt Nt, des pertes de mémoires à cet âge… Nt Nt Nt… navrant… Mais voyons général ! Ne vous souvenez-vous pas avoir occis Dunadan Aram il y a deux semaines de cela ?
- Co… comment ?
- Parfaitement…
Nadau Ramad’n dégaina deux somptueux sabres d’un fourreaux se situant entre ses épaules.
- Voici les deux lames du défunt Capitaine Ilmas.
Le noble les examina et ne put qu’hocher la tête. C’était bien ses lames ! Incroyable ! Comment a t’il put réussir là ou Asaf’n a échoué ? Mais…
- Dunadan Aram possédait trois lames, et non deux. Ou est son troisièmes sabre ? Demanda t’il.
Ramad’n ne répondit pas. Il montra seulement du doigt l’arme qui pendait à sa ceinture.
- Je vois… un trophée de guerre… mmm… j’accepte votre présent, chère Bras Droit. Donc, si j’ai bien compris, je suis l’assassin ? C’est moi qui ai vaincu le brave Aram ?
- Exactement. C’est un sacrifice mineur par rapport au sentier de la gloire qui s’ouvre désormais à moi !
- Vous avez fait le bon choix, Nadau… Ironisa le baron. Voici ta première mission. Une en tant que conseiller. Dit moi si ceci est bon…
Le soldat prit la lettre que lui tendait le baron et la lut. Lorsqu’il eut finit, il n’hésita pas un instant.
- Ce n’est pas très bon…
- Comment ? S’offusqua Aarin.
- Et bien, cette missive aurait bien plus d’impact si elle était directement décernée à l’Al-Dwyn, et non au peuple Homme-Songe ! Par là, vous lui rappèlerez le lien qui s’est tissé entre vous lorsque vous l’avez épargnés.
- Intéressent… très intéressant… Vous êtes quelqu’un de précieux capitaine… Le complimenta Finis’n.
- Et ce n’est pas tout. Joignez-y ceci. Un cadeau pour l’Al-Dwyn…
- L’arbalète d’Aram ! Un trésor inestimable !
- Dunadan était l’ami de cet « élu ». Sa mort seras perçut comme une subtile insulte personnelle… Et la preuve que le comté à toujours le dernier mot !
- Nadau Ramad’n, vous êtes quelqu’un de brillant. Peut-être un peu trop… J’ai la nette impression que nous allons faire un non bout de chemin ensemble… Un chemin qui s’achèvera par la mort de l’un de nous deux…
- Le Chemin du Pouvoir.
- Quelle est votre allégeance ?
- Je ne sert que vous. Je suis prêt à trahir le monde entier pour vous… Vous êtes mon employeur. Telle est ma marque de confiance…
- Je n’appellerais pas cela confiance, mon Bras Droit, mais laissons cela de côté…
Je ne pourrais jamais avoir confiance en cet homme… Il faudra que je double ma garde… Et que je le fasse surveiller de prêt… Et surtout que j’enquête sur lui…

TROOOOOOPPP Biennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Tient je voulais vous demander vous, cher lecteurs et lectrices si vous aimez les petits textes au dessus des chapitres? Je sais que ce n'est que le début, mais j'aimerais avoir votre avis...

ouais c'est bein c'est comme le bouquin!

Uh Uh c'était là mon humble objectif XD

d'accord...
SUITE

Chapitre 4 :


Lorsque Religion et Pouvoir s’assemblent, la tempête fait rage. Et le vent qui souffle ne pourra être aisément arrêter. Cette tornade balaiera les anciennes civilisations, semant la panique, la destruction et la mort. Ce vent se somme fanatisme. Et il souffle en ce moment même dans mon dos. Et c’est lui mon véritable ennemi !

Edwin Til’ Illan, Paroles secrètes de l’Al-Dwyn.
Par le Tarnim Soop.



- Comment ?
- Parfaitement, Ellana. On y retourne !
- Je pensais que tu en avais mare de tes fonctions divines, Al-Dwyn. Ironisa la marchombre.
- Et bien…
- C’est Sil’ Afian qui t’envoi, c’est ça ?
- NON ! Cria Edwin, ce qui ameuta Ewilan et Salim qui écoutaient secrètement la conversation.
- Que ce passe t’il ? Demanda t’il innocemment.
- Il se trouve que notre cher maître d’arme Impérial est nostalgique des quelques semaines passées parmi nos « chers » Hommes-Songes fanatiques… Leur expliqua la marchombre su un ton fortement chargé de reproches.
- Je suis d’accord. Trancha Ewilan. Je suis passé voir Sil’ Afian en privé. Les professeurs de l’Académie voudraient que j’enquête sur les dessinateurs de l’Autre Continent qui ont l’air très brillant et sur les autres manifestations du Don. Comme la manipulation des Loups par le vieil Indiv’n et le Don d’Aram…
- C’est pourquoi vous avez besoin d’un vieil homme compétant dans votre expédition ! Ajouta Duom Nil’ Erg qui venait d’apparaître dans l’embrasure de la porte.
- Et bien, pour notre moment d’intimité, c’est fichu… Commenta le Frontalier, un large sourire aux lèvres. C’est avec plaisir que t’accepte à nouveau dans la compagnie… mon vieil ami !
- J’espère bien que tu acceptes… Bougonna le vieillard. Sinon je t’aurais occis d’un cinglant coup de poêle ! Duom fit un clin d’œil complice à Salim qui répondit désespéré :
- Mais qu’a t’il donc aujourd’hui ? Il a oublié ses médicaments ?
- Oh ! Jeune impertinent !
- Hum-Hum… Toussota la Dessinatrice.
- Oui. Il semblerait finalement que je vienne…Ajouta Ellana.
- Et bien voici un fort beaux groupe qui partira dès demain en territoire…
- Ahem… n’oublieriez-vous pas l’Emissaire Impérial en mission exceptionnelle dans la lointaine contrée Indiv’n ? Demanda Bjorn qui venait tout juste d’apparaître.
- Là c’est trop ! Je démissionne ! Si Bjorn vient, en moins de deux jours les Hommes-Songes envahirons Gwendalavir ! LUI ? Emissaire ? Mais Sil’ Afian veut la guerre, ce n’est…
Le chevalier venait de saisir le jeune marchombre et la propulsa sur le lit de la chambre du Palais. Le jeune homme effectua une roulade souple sur ce dernier et se retrouva en moins de deux secondes face à Bjorn, les bras ouverts, déclarant :
- Tient ! Salut Bjorn ! Ca va ?
- Ahem… donc si j’ai bien compris, nous devrons supporter le grand Général Wil’ Wayard … Ironisa Ellana, à son habitude.
- Il se trouve que l’Empereur ne trouvait plus de mission assez honorifique à me confier. Alors je lui ai suggéré celle-ci !
- Le pauvre… Avoue-le ! Tu l’as saouler pour pouvoir devenir ambassadeur ! Bjorn le Diplomate… Cela sonne plutôt bien… Je demanderais à ce que l’on le grave sur ta pierre tombale après ton exécution par une foule enragée…
- Je vais te… Le menaça le Chevalier.
- Tu vas surtout préparer tes affaires ! Nous partons dès demain matin. Je voudrais que vous soyez tous prêt à l’aube… Et que nous partions dans le calme… C’est compris ? Demanda Edwin Til’ Illan.
- Oui chef ! Aboya Salim en une parodie militaire.




- Salut, Ewie ! C’est vraiment très aimable à toi d’être passée me voir…
- Mais de rien Liven ! C’est toujours un plaisir de converser avec toi !
Les deux amis s’enlacèrent assez maladroitement. Ils se trouvaient dans la cour de l’Académie, à proximité de l’un des bancs du parc, placé à l’ombre du Gros Chêne… Cela faisait moins de six mois qu’Ewilan Gil’ Sayan avait quitté l’Académie, mais pourtant cela lui paraissait être une année entière…
- Alors, qu’as-tu à me raconter ? Demanda Liven.
- Et toi ? Répliqua Ewilan. Tu as… tu as l’air d’ avoir beaucoup changé… Et pas seulement à cause de cette barbe… Ajouta t’elle en souriant.
- Il n’y a pas que sur le point physique que j’ai changé… Tu as dut le remarquer… Raconte moi tout ce qu’il t’es arrivé depuis notre dernière séparation et je t’expliquerais ce que je suis devenu…
Elle s’exécuta, omettant de narrer certains passage comme son retour en Gwendalavir et la mort des Haïnouks. Son récit dura plus d’une demi-heure pourtant durant tout ce temps, Liven Dil’ Ventin fut suspendu à ses lèvres, buvant chacune de ses paroles, ne regrettant que deux choses, que sa chère Ewie ait refusé ses avances et de ne pas l’avoir accompagné dans cette aventure. Lorsqu’elle eut finit, il déclara joyeusement :
- Et bien… Rien d’exceptionnel, à ce que je vois… Rien que ton quotidien… Maintenant que votre affaire est réglée, je suppose que tu commence à t’ennuyer, donc tu viens revoir tes anciens amis…
Camille pouffa.
- C’est un peu ça… Et toi ? Racontes-moi tout ce qu’il t’es arrivé depuis ces trois derniers mois !
- D’accord… Et bien voilà, comme tu le sais déjà, l’été dernier, l’Académie fut prise d’assaut par les mercenaires du Chaos. En très grand nombre… Maintenant que j’y pense, ils devaient venir de ce mystérieux comté dont tu viens de me faire l’ « éloge »…
- Et dont tu dois ne parler à personne !
- Ne t’inquiète donc pas, Ewie. J’étais déjà au courant de son existence. Je n’e toucherais mot à personne. Donc, je disais ?
- L’Académie… Soupira la dessinatrice.
- Oui, lors de cette attaque, Lysis fut gravement blessée par le trait du…
- Comment va t’elle désormais ? S’enquit-elle.
- Mieux. Elle se remet difficilement. Tu devrais passer la voir, ça lui ferais du bien… Lui conseilla la Sentinelle Suprême.
- J’essayerais…
- Merci pour elle… Donc après l’avoir vu s’effondrer devant moi, je fut prit d’un rage incontrôlable. Je saisis un sabre et je me suis porté au combat pour y jouer les preux chevalier…
- Jouer les « Preux Chevalier » ? Reprit Gil’ Sayan amusée.
- Oui, charger avec fougue et se faire vaincre comme le bleu que j’était. J’y ait perdu beaucoup… Trois de mes doigts et une part de ma personnalité de jadis… j’ai…je…
- J’étais au courant… Je suis sincèrement désolée tu…
- Je sais. Depuis ce… cette perte, je ne me sent plus en sécurité nul part… J’ai… j’ai peur d’être désarmée une fois encore… impuissant… alors j’ai apprit à me battre, à devenir fort, à… à anticiper ce genre d’actions grâce à mon réseau de…
- Ton réseau de quoi ?
- Rien.
- Réseau d’espionnage, c’est ça ?
- Non…
- Mais si, tu allais le dire ! A quoi joues-tu donc, Liven ? N’as-tu pas tiré la leçon de la récente trahison des ex-Sentinelles ?
- Je ne te permettrait pas ! Cria t’il rouge de colère. Ne me confond pas avec ces pleutres ! Je suis, je reste la Sentinelle Suprême ! Le Premier Défenseur de l’ Empire ! Je lui suis loyal, loyal à Sil’ Afian ! C’est pour cela que j’ai besoin de tant d’informations… Pour ne plus que mes amis se fassent grièvement blessé ou tuer par simple « inadvertance » !
- Tu joues à un jeu dangereux ! Le blâma Camille.
- Il m’est nécessaire d’y jouer. Mon équilibre mental dépends de ce « jeu ».
- Lysis…
- Oui ?
- Elle compte beaucoup pour toi, n’est-ce pas ?
- Je…
- Allons la voir ensemble, veux-tu ?

J'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SUITE

Euf.... Vendredi je devrait avoir le temps et de l'écrire et de la taper...


EDIT:

Mince, voici vendredi... mais pas de chap.... désolé... demain peut-être...
Ce chapitre est très long, j'ai une bonne excuse... j'en suis à la septième page word et je ne suis pas prêt de finir ( pour vous donner une idée, les autres chapitres n'en font que 5, et quand ils sont longs!)

OHHHHHHHHHH NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!
Bon alors demain! Promis????

Vous connaissez un type capable de se contredire en moins d'une heure? XD
Bon bah finalement voici le chapitre tout frais tout neuf... et tout long... un petit passage dans notre monde?

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Chapitre 5 :

Ce sont souvent les personnes en qui vous avez le plus confiance qui sont les pires traîtres que l’Histoire connaisse. Ils se font passer pour vos amis pour mieux vous poignarder dans le dos. C’est pourquoi, plus votre rang social est élevé, moins vous avez d’hommes d’amis. En fait, dans ma position, il vaut mieux que j’oublie que j’en ai…

Reya Ilfin’n, Journal Privé.



Patrick Morgan, le magnat de l’industrie sidérurgique française, était tranquillement en train de se reposer dans son bureau. Il allait signer un important contrat avec un énorme client étranger. Etranger était un terme plus que correct pour qualifier Marakaï Jor’han…
Deux mois seulement auparavant, son ami, Bruno Vignol lui avait, lors d’une fête un peu trop arrosée, révélé l’existence d’un mystérieux Empire situé dans un pseudo-monde parallèle. Pour cette soirée-là, le PDG avait mit cette « information » sur le compte de l’abus d’alcool. Mais lorsqu’une semaine plus tard, il fut convoqué dans le bureau de Vignol, il sut que cela avait un rapport avec la « fuite » de la semaine passée. Lors de cette entrevue tout a fait officieuse, Bruno lui avait expliqué en détail comment il avait découvert les « Alaviriens » et lui décrivit leur lointain Etat avec lequel il était en relation secrète. Si l’homme d’état n’avait pas insisté pour que Patrick n’en parle à personne et qu’il n’employait pas ce ton si convainquant, il l’aurait prît pour un fou. Mais c’est tout de même avec scepticisme que Morgan avait regagné ses bureaux de la capitale. Puis avec le temps, il avait oublié la « révélation »… Mais par un coup fatal du destin, il fut de nouveau en contact avec ce monde parallèle ! Un dénommé Marakaï Jor’han, le roi d’Hallem, un voisin de Gwendalavir, lui rendit visite dans ses bureaux contournant tous ses systèmes de surveillance, trois semaines auparavant. Heureusement que l’homme d’affaire était au courant de l’existence de cet autre monde car sinon il aurait été manœuvré comme un débutant, buvant les paroles de l’inconnu. Effectivement, le roi lui fit une proposition : conclire une affaire commerciale ! Son pays connaissait une crise du fer, et il « quémandait » de l’aide à ce magnat de la sidérurgie, moyennant finance bien entendu... Si la cargaison du précieux métal était livrée a temps, le dirigeant d’Hallem se montrerait généreux. Très généreux. Marakaï ouvrit une mallette contant plus de cent cinquante millions d’euros en liquide… Le PDG Morgan ne s’occupa pas de sa provenance, il accepta le marché avec joie, s’assurant de la réel existence de ces billets, se promettant d’entourlouper le naïf monarque étranger.
Le magnat attendait patiemment sur son fauteuil l’arrivée de Jor’han. Il n’était pas du tout confiant en cette rencontre. En fait, sa cargaison était déjà livrée au point de rencontre prévu, et le noble n’avait plus qu’a verser son payement pour qu’il se saisisse du fer brut. Cette affaire serait le plus grand « fait d’arme » de sa carrière… En effet, il faisait payer plus de dix fois le prix du métal à l’étranger…
Serait-il assez dupe ? Serais-ce lui qui tenterait de me truander ? Non… c’est impossible… Il m’a confier sa parole… il a l’air honnête. Que va t’il faire du métal ? Des armes sans aucun doutes… Cela ne me regarde pas. Ces centaines, milliers ou centaines de milliers de morts ne seront pas de mon fait… Hem… de toute manière leurs « armes » sont aussi efficaces que des bâtons agités par des enfants ! Si ils me déclarent la guerre, je m’arrangerait pour que leur royaume ne soit plus qu’un tas de cendre… De plus il sait que si il arrive sans l’argent je pourrait ordonner à l’un de mes gardes de l’éliminer…




- Veuillez passer ici… Déclara un des gorilles de surveillance.
- Sans problèmes. Répondit l’ Hallemal.
Le détecteur de métaux sonna. Le voyant rouge s’alluma.
- Avez-vous quelque chose de métallique sur…
Marakaï Jor’han dégaina son épée habilement camouflée et la lui présenta.
- Aucune arme n’est autorisée dans l’enceinte du bâtiment, vous devez les laisser à l’entrée. Vous pourrez les récupérer à votre sortie.
- C’est d’accord, Monsieur.
- Appelez- moi Fabrice. Le garde lui montra son badge.
- Bien… Fabrice… Prenez ceci, ceci, ceci et cela…
L’étranger lui donna son épée, ses deux poignards et une étoile de lancée en or massif.
- Veuillez passer à nouveau au détecteur…
- Vous ne me faîtes pas confiance, Monsieur Fabrice ?
- Si… Mais ce test est de rigueur, Monsieur.
- Si vous le dîtes…
L’Hallemal passa à nouveau au détecteur. Ce dernier sonna à nouveau.
- Vous ne nous avez pas donné toutes vos armes !
- Pourtant si… je ne comprends pas !
- Avez-vous d’autres pièces métalliques sur vous ou dans votre mallette ? Soupira le gorille.
- Ah… ça oui…
- Veuillez nous les remettre.
Mince… me voilà fait comme un rat ! Si il mettent la main sur ma mallette, je suis…
Une voix résonna à l’interphone.
- Pas de manières ! Laissez-le passer ! Vous êtes en train de fouiller mon client, triples-buses !
- Mais… le règlement !
- Le règlement c’est moi ! Laissez le passer ! Rugit l’interphone.
- Bien, Monsieur.
- Merci bien, Messire Morgan. Je n’en aurais pas finit de me défaire de cela…
Jor’han ouvrit sa veste. Plusieurs médailles y pendaient et autres objets de valeur ou religieux de fer, de bronze, d’argent ou d’or.
- De rien, seigneur…
- Vos systèmes de surveillances sont pertinent…
- Merci. Montez, je vous attends avec impatience !
- L’impatience est un défaut terrible, Monsieur Morgan. Dans mon monde, il pourrait vous être fatal…
- Rassurez-vous, ici aussi… Répondit la voix.
- Me voilà rassuré…
Nul dans la salle ne sut si il ironisait, ou non…




- Ah, bonjour, seigneur Hallemal !
- Re-bonjour serait plus correct, vu notre conversation par interphone… « Interphone » est le bon terme, n’est-ce pas ?
- C’est exacte. Acquiesça l’homme d’affaire. Vous êtes très bien intégré à ce monde roi Jor’han. Vos connaissances sont vastes, c’est tout à votre honneur…
- A quoi bon…
- Comment ? S’étonna le patron.
- Et bien ces connaissances seront bientôt oblitérées. Elles disparaîtrons avec moi.
- Allons… pourquoi un discours si fataliste ?
- La mort arrive plus rapidement que l’on ne pense, messire Morgan. Et tout comme moi, vous n’êtes pas en reste !
- Si vous le voulez… Capitula le français. Avez-vous l’argent ?
Gagner du temps… Il ne faut pas être hâtif… Sinon ils pourraient avoir le temps de…
- Alors ? Insista Patrick.
- Oui, bien sur… dans la mallette.
- Bien…bien ! Je dirais à mes gardes qui surveillent la cargaison de quitter les lieux…
Humpf ! Cela ne sera pas nécessaire, pauvre type !… D’ou ils sont, ils ne pourront vous entendre !
- Parfait… Répondit l’Hallemal.
- Puis-je d’abord voir l’argent ?
Impasse ! Tant pis… il va falloir le pousser à bout, histoire de gagner le plus de temps possible…
- Tout à l’heure.
- Le client est roi… Ironisa le magnat, tout fier de sa trouvaille.
- Très amusant. Un jeux de mot sur cette expression… Intéressant… Dommage que cette boutade ne soit pas réellement adéquate à la situation.
- Comment ?
Pauvre idiot ! Tu en as trop dit ! Il va falloir l’attaquer de front, lui révéler toute la vérité maintenant ! Impossible de faire marche arrière ! Quel imbécile je fais ! Je ne vaux pas mieux que l’un de ces chiens d’hérétiques Indiv’n !
- Et bien, selon les données de l’équation, permettez-moi d’employer un terme de vos mathématiques modernes, vous devriez avoir raison. Mais il se trouve que chacune de ces données sont erronées. Déclara posément Marakaï.
- Comment ? Demanda le PDG totalement dépassé.
- Et bien je ne suis ni roi, ni client.
- Comment ? S’étouffa Patrick Morgan.
- Comment ? Imita l’Hors Monde.
- Cessez ce petit jeux sur-le-champ, Jor’han ! Quelle est cette fable que vous me racontez-là ?
- La vérité… Croyiez-vous que le roi de notre charmante contrée serait venu « troquer » avec une larve comme vous ?
- Vous êtes un usurpateur ! S’exclama le patron.
- Vous êtes très perspicace… Ironisa l’usurpateur en question. La sentez vous, Patrick ? Cette compréhension de la situation qui tente de percer son chemin dans votre cerveau sous-développé d’humain dépravé de ce monde corrompu par la technologie !
- Je ne vous permettrait pas ! Hurla le magnat de la sidérurgie.
- Oh que si… Vos garde sont dors et déjà dans l’autre monde. Pas le miens, celui des morts ! Le fer est dors et déjà dans notre royaume, prêt à être forgé !
- Vos épées ne viendrons jamais à bout de nos fusil mitrailleurs !
- Qui parle d’épées ? Les carreaux de nos arbalètes sont aussi létales que vos balles...
- Je n’y croit pas…
Il sortit son téléphone portable et tenta d’appeler ses gardes.
- J’espère que vous n’appelez pas la sécurité !
- Non… Sa ne répond pas… Ah sa décroche…
« Mort à toi, abomination technologique ! » Hurla un homme, puis il coupa la ligne.
- Je… je n’y croit pas ! Pourquoi m’avoir présenter tout cet argent ? Pourquoi toute cette proposition ?
- Nous avions besoin du fer. Gratuitement de surcroît… L’argent que vous avez vu n’était rien qu’un dessin.
- Un quoi ?
- Une illusion… Ils n’existent pas réellement !
- Mais je les ai touchés ! Contredit le français.
- La matérialité d’une chose ne prouve pas son existence. Répondit laconiquement l’étranger.
- Mais…
- Nous n’avons jamais eu l’intention de traiter avec vous ! Vous souillez ce monde de votre présence ! Vous payerez pour votre abomination technologique, vous n’aurez pas d’esprit, pas d’âme ! Vous périrez dans la damnation éternelle des enfers de Virrakham !
Le PDG sortit un browning et le braqua sur la tête de l’usurpateur.
- TAISEZ-VOUS !
- Non !
- Je vais tirer !
- Quelle importance à ma vie ? J’était désigné à cette tâche il y a bien des années. Cela fait plus de dix ans que je vis dans cette poubelle de monde ! Rien que pour vivre ce dernier instant ici ! Je ne suis qu’un pion, un « kamikaze » qui plus est, selon la définition de ce terme d’origine nippone.
- Toute cette culture… Quel gâchis… Sais-tu que tu vas mourir, et avec toi ton satané royaume ?
- Ah oui ? Vous n’avez aucune chance face à Hallem ! Cracha Jor’han.
- Nos chasseurs lâcherons une ou deux bombes H, et votre monde ne seras plus !
- Primo, il faudrait déjà que vous sachiez comment vous procurer ces bombes, vous êtes un particulier, pas l’Etat. Secundo, il faudrait que vous ayez accès a notre monde parallèle. Tercio, vous avions tomberaient du ciel. La technologie est inopérante dans notre monde.
- Foutaises ! Cracha l’européen.
- Ne cherchez pas à vous défendre, Patrick. Vous êtes en position d’échec, tel dans votre jeu.
- Ah oui ?
- Croyez-vous que je serais aisément là à discuter avec vous si je n’était pas certain d’avoir gagné ?
- Ah oui ? Et si je menaçait de révéler l’existence de votre monde ?
- Echec à nouveau, personne ne vous croirait. On vous prendrait pour un fou et vous finiriez vos jours dans un hôpital psychiatrique.
- Je pourrais tout de même le tenter. En vous prenant en otage et prouver votre existence !
- Echec et mat. Ceci est impossible.
- Et pourquoi donc, faux roi ? Ironisa le PDG.
- Car vous êtes un homme mort.
- Ah bon ? Je n’étais pas au courant… Ricana t’il. Vous êtes du mauvais côté du canon pour me dire ça !
- Stupide homme ! Si je vous disais que dans cette valise il y avait une bombe capable de détruire ce bâtiment, minutée et amorcée qui devrait exploser dans moins de deux minutes, me croiriez-vous ?
- Im… Impossible ! Vous… vous… vous ne disposez pas ce cette technologie ! Vous… vous n’oseriez pas ! Balbutia, blanc de peur, l’homme d’affaire.
- J’ose bien des choses aujourd’hui, semblerait-il… Il est bien trop tard pour appeler un démineur ou pour évacuer le complexe. JE vais nettoyer toute trace de notre « relation » et détruire votre si précieuse vie, messire le patron…
- Vous aviez promis que cette affaire se déroulerait bien ! Vous m’aviez donné votre parole ! Se lamenta ce dernier.
- Raisons de plus ! Personne n’aura la preuve que nous Hallemals n’en avons pas eu ! Répondit amusé Marakaï.
- Je ne vous laisserais pas triompher ! Cria son adversaire.
- Il est trop tard…
- Non... Il n’est jamais trop tard !
Il appuya sur la détente de son arme. La balle pulvérisa la tête de Marakaï Jor’han qui s’effondra lourdement. L’assassin alla ramasser la mallette et l’ouvrit. Dans cette mallette se trouvait la bombe, son cadran indiquant quatre secondes et un post-it avec écrit dessus, d’une écriture manuscrite : « J’ai triomphé. Je suis libre désormais. Bon feux d’artifice ! »
- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !
Son hurlement fut couvert par la détonation. Tout l’immeuble explosa. Ce fut la toute première victoire Hallemal. Nul ne retrouva jamais les corps de l’usurpateur ni de Patrick Morgan. Nul n’eut jamais vent de l’affaire. Les autorités mirent cet incident sur le compte d’un attentat terroriste qu’un groupuscule d’extrémistes se fit le plaisir de revendiquer. Ainsi vont les choses dans ce monde…

Superrrrrrrrrrr!!
SUiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!

Merci.... euf... la suite... pas toute suite... chuis débordé par le travail ce week-end alors ça m'étonerais que j'aurais le temps de faire mon chap avant mercredi.... mais qui sait?

Aller! La suite! La suite!