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 La Lutte d'Ewilan

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Dunadan Aram
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Dunadan Aram


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MessageSujet: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 29 Nov - 19:37

Voila les résultats du sondages sont favorables à la suite de ce projet alors là voici...
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Dunadan Aram
Clafoutis suprême
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 29 Nov - 19:38

Chapitre 1 :



Le navire filait à toute vitesse dans les plaines Manaï. Sur le pont se tenait une silhouette, droite, à la barre. Les cheveux dans le vent, le sourire aux lèvres, heureux. La nuit était bien entamée et le soleil ne tarderait pas à se lever. Oyoel adorait ce moment de la journée, l’un des seuls, depuis ces derniers jours où il voguait serein, où il ne repensait pas à ses terribles rêves, écrasé par la magnificence du paysage.
Cela faisait déjà trois jours, pensa t’il, qu’ils avaient pénétrés dans les plaines Manaï, nom qui lui était venu à l’esprit en les parcourant. Très vite le conseil des femmes l’adopta et ils nommèrent ces vastes plaines ainsi.
Cela faisait déjà une semaine qu’ils avaient dépassés la Faille de l’Oubli. Cela faisait déjà trois semaines qu’ils s’étaient séparés des autres Haïnouks.
Et enfin cela faisait deux mois qu’ils avaient pris à leur bord les Alaviriens…
C’est alors que le soleil, pourpre, écarlate et pur, majestueux et écrasant se leva. Oyoel le contempla, doutant de la réalité, doutant qu’un tel miracle puisse exister. Ému au delà des larmes, le nautonier tomba à genou, contemplant le paysage céleste. Heureux.



Quelques minutes plus tard, les premiers membres de l’équipage se réveillèrent. Oyoel laissa la barre du navire à Alfίn, un garçon prometteur, un garçon qui sans doute prendrait la relève du poste de nautonier lorsque l’âge d’Oyoel serait trop avancé. Alfίn fut très honoré de prendre la barre du navire. Oyoel lui confiait la vie de tout l’équipage ! Le batelier pensa tout d’abord à aller dormir, car la nuit avait été longue et éprouvante. Mais les images horribles de ses rêves lui revinrent à l’esprit, ces images de maisons en feu, ces images de cadavres mutilés au delà de l’imaginable. Et surtout, le silence de mort qui planait, insupportable pour tout spectateur. Oyoel ne comprendrai certainement jamais comment un homme pouvait-il causés de tel torts à son semblable, comment pouvait-on se considérer comme Humain après avoir proféré de telles horreurs.
Mécaniquement, il regarda à l’Est pour voir les vestiges du somptueux levé de soleil auquel il a avait assisté. En regardant la proue du navire, il aperçut une silhouette, solidement charpentée d’un homme. Vu sa position, il était installé là depuis longtemps. Avait-il vu le miracle de la nature précédemment ? Sur ces pensées il s’approcha de l’homme.


-Es-tu sûr d’avoir fait le bon choix ?
-Oui.
-Te rends-tu compte de la perte que ton départ représenterait pour l’Empire ?
Non à l’époque il n’aurait pu l’imaginer. Depuis son départ, Edwin était heureux, heureux d’être libre, content de ne plus commander et surtout, d’être à côté de ceux qu’il aimait. En contrepartie de leurs départ, Sil’Afian avait demandé à Ewilan de garder le contact avec Gwendalavir grâce à l’art du Dessin. Compensation qui ne dérangeait en aucun point Edwin. S’il avait su… Avec la fin des problèmes liés à la guerre contre les Raïs, les pirates Alines furent repoussés hors de Gwendalavir. Tout semblait parfait… Mis à part que les Raïs, au lieu de, comme continuer à se faire la guerre entre différents rois, restèrent unis, regroupés et formèrent une énorme armée à l’insu de l’empire ayant un seul et unique but, celui de le détruire.
Sil’Afian n’étant pas au courant mit fin définitivement avec l’assaut Ts’lich en ostracisant les sentinelles ayant trahit Gwendalavir. Pour les remplacés, l’Empereur nomma les membres de la desmose et laissa Altan et Elicia en place. Cela reconstituait la moitié seulement l’effectif des Sentinelles d’avant l’assaut Ts’lich mais l’Empereur ne s’en était pas formalisé car la paix était enfin revenue et il savait d’autres dessinateurs de haut niveau se rallieraient bientôt à eux. Ce n’était qu’une question de temps…
De plus, les mercenaires multipliaient les actions envers Gwendalavir mais, il était clair que ce n’était que quelques actions désespérées avant que l’Ordre ne soit réellement rétabli. Du côté des marchombres, la situation était meilleure depuis le chaos qu’avait laissés le départ un quelque peu spectaculaire d’Ellana. Les marchombres s’étaient réorganisés sous les thèses et l’idéologie (celle d’Ellundril Chariakin et de bien d’autres). Pourtant de nouveaux courants et contre-courants agitaient la guilde et les anciens marchombres, tel que Riburn Alquin, essayaient de reprendre le pouvoir, sans grand succès.
Une semaine après le renvoi des Sentinelles, les Raïs passèrent à l’attaque. Rien de très inquiétant. Les Frontaliers et quelques dessinateurs du secteur réussirent à les tenir en respect mais, par simple précaution, ils en avaient informé l’Empereur. Le nouveau général Wil’Wayard partit le lendemain avec une légion, constituée de quelques cent soldats, pour écraser cette gêne. Simple mission de routine. Ce qu’ils ignoraient tous c’est que ce n’étaient que les éclaireurs de l’armée…


Depuis, Edwin était dans cet état, entre la mélancolie et le bonheur. Et il se demanda s’il ne faisait pas passer son bonheur personnel avant le bien-être de l’Empire, comme auparavant, au grand dam d’Ellana. C’est alors qu’il se leva, parfait, majestueux, rayonnant de toute sa splendeur. Tous ses doutes s’estompèrent et il se dit qu’il devrait plus profiter de sa vie. Il resta là, à le contempler pendant quelque temps, jusqu'à ce que les pas d’un homme se fassent entendre. Sans se retourner, Edwin sut que le nautonier qui approchait.
Ils parlèrent ainsi longtemps, de tout et de rien. Oyoel, heureux de retrouver l’homme qu’il connaissait depuis deux mois et non pas ce même homme, quelque peu tourmenté ces derniers temps… Oyoel lui confia alors ses rêves qu’il qualifiait de prémonitoires. Il lui révéla également que le conseil des femmes n’avait que faire car elles pensaient que ce n’étaient que quelques hallucinations passagères. Si elles savaient ! Puis ils commentèrent le levé de soleil auquel ils venaient d’assister :
-Avant te voir ici, je pensais être le seul homme privilégié à l’avoir vu, comme si il m’était destiné pour chasser mes obscures pensées. Enonça Oyoel les larmes aux yeux.
-Nous sommes donc deux.
-Faux ! Clama une troisième voix, féminine. Il ne l’avait pas entendu approcher. Ellana.
-Alors, toi aussi ? Demanda Oyoel, une teinte de déception dans la voix. Il ne put s’empêcher de penser qu’autant de spectateur nuisait en quelque sorte à la beauté éphémère.
-Moi non, je viens juste de me lever, mais eux oui !
Deux adolescents se trouvaient dans la plate-forme de la vigie au sommet du mat le plus élevé du navire, les yeux rivés vers l’Est, vers le splendide soleil et vers leur avenir, émus. L’une, blonde aux yeux d’un violet intense, avait la tête nichée entre le coup et l’épaule du garçon noir aux longues tresses. Profondément émus, sincèrement amoureux.
Ewilan et Salim.
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Akane
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MessageSujet: ^^   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 29 Nov - 20:16

c'est troooooooooooooooooooooooooooooooooop géant alien alien alien
pas mal pas mal pour l'instant mais...
si tu fais du mal a Edwin ou Ellana je serai la 1ere sur tes traces et je te recommandes de te cacher tres loin, quoique ce serait fatigant...
les autres je m'en fout^^
Fais souffrir fyir!!! arf zut il est deja mort...
Et pis... Vive EDWIN!!!!!!!!!!!!! alien
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Dunadan Aram
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 29 Nov - 20:17

Chapitre 2 :


- Donne-nous notre chance !
- Pourquoi me sacrifier ?
- Tu le sais aussi bien que moi, trêve de plaisanterie, c’est le seul moyen pour la survie de la race ! Et de toute manière dans l’état où tu es ta vie risque d’être relativement courte !
- Je pourrais faire un pas sur le côté !
- Pour aller où ? Dans ce cas notre plan ne marcherait plus ! Fais ce que nous te disons et ignore que les spires sont libres, cela vaudrait mieux pour toi ! Le temps presse, nous comptons sur toi ! Fait honneur à tes ancêtres !
Un moment d’hésitation, une lame ouvrit une première blessure dans sa cuisse, revint pour lui trancher la main gauche. C’est alors qu’il comprit. Il bondit en arrière et abaissa ses lames…


Cinq silhouettes apparurent soudain dans la trouée du chemin, éclairée en contre-jour par le soleil qui tardait à prendre se la hauteur.
Cinq silhouettes ? Non pas cinq, six puisqu’un enfant avançait entre deux adultes, donnant la main à l’un d’eux. Six silhouettes à la démarche assurée. Victorieuse.
Dans les bois, deux paires d’yeux les fixent…
Plus loin, un homme habillé de noir entre dans le hangar, deux sabres à sa taille, un dans son dos. Il se déplace avec assurance pourtant aucun bruit ne se fait entendre. Une ombre parmi les ombres.
Lorsqu’il aperçoit les cadavres des Ts’liches, il ne bronche pas. Il marche sans se soucier vraiment de ce qui l’entoure. Il était là pour Elle, la traîtresse, la voleuse de l’Ilfim, la fierté Markarovim. Depuis vingt ans dure cette traque, vingt ans durant lesquels il n’avait pas eu de repos cherchant désespérément cette femme remuant ciel et terre pour y parvenir. Ce n’est que très récemment qu’il comprit comment la retrouver, comment changer de monde. Il la recherche pour l’Ilfim mais également parce qu’il avait un compte personnel à régler. On ne se moque pas impunément de cet homme.
Il observa dans la salle, les impactes de balles laissées dans une chétive caisse de bois. Il trouva le revolver un peu plus loin, sectionné en deux par on ne sait quelle magie. Omis les cadavres de Ts’liches, aucun humain n’a été tué. Elle était en vie, elle s’en était échappée, les ennuis et la traque allaient continuer, il allait une nouvelle fois changer de monde… Des pas se firent entendrent… Telle une araignée, il crocheta un pilier se hissa jusqu’au plafond se déplaça de poutre en poutre. On avait l’impression qu’il volait littéralement au dessus des têtes, ses longs cheveux noirs voltigeant autour de sa tête. Il arriva à l’opposé du hangar et se laissa choir derrière une énorme concasseuse. Evidemment aucun bruit ne s’était fait entendre. Durant cette action, moins de cinq secondes s’étaient écoulées. Un groupe entra alors, très hétéroclite. Il était constitué d’un enfant, deux eux adolescents, d’un vieillard et de quatre autres adultes. Tous excepté un venaient de ce « Gwendalavir », le monde de la Traîtresse. Cela ce voyait aux premiers abords, les deux femmes avaient tout l’air de guerrière un des deux hommes portait un sabre à la ceinture, et des remarques futiles qui permettaient aisément à aboutir à cette conclusion. Un seul venait d’ici. L’homme en noir écouta attentivement la conversation. Regarda avec étonnement les pouvoirs de l’enfant d’environ huit ans qui par sa propre volonté faisait brûler ce qu’il désirait. Il les suivit quelques temps puis glana enfin l’information désirée. L’homme s’appelait Bruno Vignol. L’homme en noir savait qu’il était la clé de passage discrète pour l’autre monde qu’il désirait. Le reste ne serait qu’une simple formalité…
La femme brune se retourna brusquement après avoir décelé un bruit inaudible à une oreille non marchombre. Ellana ne vit rien. Normal, l’homme en noir les avait quittés depuis longtemps.
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Akane
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MessageSujet: ^^   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 29 Nov - 20:23

génialissime!!! je veux la suiteuuuu!!!!!!!! (et dire que tu pourrai la publier si tu avais pas tout gacher Evil or Very Mad )
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Dunadan Aram
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptySam 2 Déc - 21:08

Chapitre 3 :

L’été touchait à son terme et une petite brise froide s’était levée. Le soleil se couchait à l’Est, et les tours d’Al-Jeit réfractaient avec beauté les derniers rayons de cet astre. La beauté de la ville atteignit son apogée à l’instant même où une jeune femme d’environ dix-huit ans sortit d’un bâtiment somptueux pour ses audaces architecturales. Une brusque petite rafale s’engouffra dans la rue et Kamil frissonna. Ce n’était pas à cause du froid, ni à cause de cette fichue réception en son honneur et à celui des six autres Sentinelles, réception se déroulant à l’Académie et à laquelle l’empereur Sil’Afian lui même aurait dût participer. Mais l’offensive Raïs au nord l’empêcha de participer à cette grotesque fête sans importance, vu que leurs intégrations à cette fonction datait déjà d’une semaine…
Non, elle ne tremblait pas pour cela. Un nouveau long frisson agita le corps de Kamil, un frisson d’impatience, qui en disait long sur les sentiment qu’elle lui portait. Elle allait enfin le revoir, elle allait enfin pouvoir le questionner sur sa mystérieuse absence, elle allait enfin savoir pourquoi Dimrhan l’avait abandonnée ainsi, sans laisser de traces et sans nouvelles, arrivant à faire abstraction aux nombreuses tentative de conversation en pensée de la part de Kamil. Il l’avait laissé sans nouvelle jusqu'à la veille, lui annonçant par écrit qu’il serait présent à la réception. Sans un mot de plus. Son comportement, pour le moins étrange, pouvais s’expliquer par sa vie, bien que courte et à ses débuts, très mouvementée. Dimrhan était le fils du général Nil’Fiman, un homme célèbre dans les Marches du Nord et qui avait brillé dans maintes batailles. Sa mère, elle, était la cousine du Seigneur des Frontaliers, Hander Til’Illan. Elle mourut en lui donnant naissance. Son père en tant que militaire, ne pouvais pas se permettre le luxe de l’élever. Et de plus à cette époque, Dimrhan lui rappelait trop de mauvais souvenirs, comme il le lui confiera douze années plus tard, regarder Dimrhan lui faisait sans cesse repenser à sa défunte femme. Quoi qu’il en soit, il confia son fils à son frère qui possédait une riche exploitation agricole à proximité d’Al-Chen, lui offrant en contre-partie une pension colossale pour parfaire l’éducation de Dimrhan. Son oncle ne l’avait jamais ne l’avait jamais aimé. Il passait son temps à l’humilier, à le traiter de « chien des Marches du Nord » et bien d’autres insultes sur ses origines. Il se forgea ainsi un caractère de fer, et une insolence quelque peu développée. Son oncle répondait à ses incessantes preuves d’insolence en le battant où pire, le flagellant devant plusieurs membres du village. Son enfance fut donc difficile. Il n’eu que deux amis. Le premier, Imidan, était un amis très proche, qui dès sa plus tendre enfance avait appris le maniement du sabre. Imidan était le plus âgé, de deux ans. Très vite il entrepris de former Dimrhan. Bien vite l’élève surpassa le maître car, bien qu’ayant des cours d’escrimes hebdomadaires, Imidan, ne parvenait plus à vaincre son ami bien qu’il utilisa toute les feintes et toutes les bottes qu’il ait appris. Bien que Dimrhan insista, il ne put obtenir de son père qu’il soit engagée dans une école d’épéistes, qui aurait été largement financée par la pension qu’il aurait dut percevoir. Hélas, la majore partie de cet argent allait directement dans la poche de son oncle. Les quelques miettes restantes allait à son école. Ce « fils de Merwyn » avait un point commun, infime avec son illustre ancêtre, celui d’être un dessinateur. Là s’arrête la ressemblance, omis que Dimrhan possède également un goût prononcé pour la salade de champignons…Son art était très limité, il pouvait toute fois effectué un pas sur le côté, don réservé à une minorité d’Alavirien. Il compensait son manque de don par son intelligence et sa créativité. A l’age de dix ans, il entra dans une école préparatoire à l’académie d’Al-Chen. Là il fit la rencontre avec une jeune fille prometteuse en avance sur tous les autres. En effet, Kamil, bien qu’ayant cinq ans de moins que Dimrhan se trouvait au même stade que lui. Lors de sa douzième année, son antipathie à l’égard de son oncle atteint alors son paroxysme. Il décida de se venger de toute ces années de malheurs que son oncle lui avait offert. Un soir, Dimrhan attaqua sauvagement son oncle avec son sabre, une arme légère que lui avait offerte Imidan. Il le blessa partiellement, lui tranchant plusieurs de ses doigts. Son oncle dut la vie sauve à l’arrivée de deux soldats qui patrouillaient à proximité et qui entendant les bruits de l’affrontement accoururent l’aider. Néanmoins, Dimrhan put prendre la fuite. Il fugua vers le nord, vers la liberté, vers son père. Non loin de la ferme, il fut rattrapé par les deux guerriers. Ce fut les deux premiers hommes que tua Dimrhan. Il accomplit cette tâche sans plaisir mais sans état d’âme. Il vola alors l’équipement, la nourriture et le cheval de l’un des guerriers. Et remonta vers le nord, toujours vêtus de hardes, mais un vrai sabre pendant à ses côtés, volé sur la dépouille de l’un des deux guerriers. Son ancienne lame, de basse qualité, s’étant brisée lorsqu’il l’avait enfoncer dans le défaut de l’armure du second guerrier. Il parvint aisément à la Citadelle. Il avait déjà appris l’équitation avec Imidan. Il renoua le contact avec son père, lui parlant du sort que lui avait réservé son oncle. Omettant bien sûr de narrer les deux combats. Dimrhan Nil’Fiman accéda alors à l’éducation impitoyable, à l’art de vie local, donc à l’impitoyable école des Frontaliers. Sa nouvelle vie avec son père fut la plus belle de sa vie mais la plus courte. Avec l’offensive Raïs et le verrou dans les Spires, son père repartis à la guerre, et pendant ce temps, Dimrhan peaufina sa manière de combattre. Pendant cinq ans, il appris toutes les techniques, toutes les ruses et toutes les bottes nécessaires à un sabreur de haut niveau. Il fut bien vite évident qu’il était un épéiste d’exception. Il fit dés alors partit des dix meilleurs sabreurs de tout Gwendalavir. Ensuite, quand il approcha des dix-huit ans, il s’engagea en tant que soldat dans l’armée Alavirienne. Rapidement il se forgea un nom et une réputation dans ce métier. Il refusa le poste de Légionnaire proposé par son commandant, et lointain cousin, Edwin Til’Illan en personne. Dimrhan Nil’Fiman entra néanmoins dans la légende pour avoir mis en déroute avec seulement dix autres frontaliers trois cohortes Raïs. L’unique survivant des dix, raconta des histoires hallucinantes sur Dimrhan. Comme quoi, seul il aurait put tout aussi bien réussir. Il devint rapidement une légende. On en parla alors jusqu’a Al-jeit où Kamil faisait ses débuts à l’Académie bien que l’accès aux Spires était restreint par le Verrou. Elle se souvint alors de son amis d’enfance, réveillant dans son cœur une certaine nostalgie…
Après cet étonnant fait d’arme, on lui proposa de devenir, comme son père, mort quelques mois auparavant, général à son tour. Là encore il refusa catégoriquement. Non pas par humilité, mais par efficacité. Il était peut-être un bon guerrier, il avait peut-être des talents de meneur mais, ce dont il était sur, c’est qu’il n’était pas un bon stratège. Trois mois plus tard, avec la fin de la guerre et l’accès à son Don retrouvé, il retourna dans la ferme de son oncle pour obtenir les réponses aux questions qui s’entrechoquaient dans son crâne. Pourquoi le détestait-il ? Pourquoi…Lorsqu’il arriva dans la cour de la ferme il les vits. Un groupe de Mercenaires du Chaos, papotant gentiment avec son oncle. C’était un traître ! Dimrhan avait passé presque toute l’année à sauver l’Empire, à faire honneur à sa famille et son oncle hébergeait des Mercenaires chez lui ! Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La folie s’empara de lui. Il y avait une phalange de Mercenaires. Alliant sa maîtrise du sabre et son Don il les massacras sans scrupule. Puis il s’occupa de son oncle, sa tante étant défunte l’année passée. A lui il lui fit subire un sort barbare. Il le fit brûler sur un bûcher improvisé, sa maison. Après avoir commis ces atrocités, il en devint dément de remord. Non pas à cause du meurtre d’un membre de sa famille, mais de la façon indigne d’un Frontalier dont-il l’avait exécuté. Il entama alors une longue période d’errance. Pendant plus d’un an, plus personne n’entendit parler de lui. Il réapparut à Al-jeit lors de la nouvelle libération des Spires avec la chute d’Ahmour. Il alla féliciter Kamil qui eut peine à le reconnaître, cet homme, fin et musclé à la peau halée, par l’air des Marches du Nord, et au regard séducteur. La sclérotique ivoire de ses yeux mettait en valeur le bleu de son iris, intense. Ses cheveux étaient bruns, long et nattés, lui arrivant jusqu’au épaules. Autant dire qu’il n’avait aucune ressemblance, omis ses yeux, avec le petit enfant de douze ans qu’elle connaissait. Très vite une relation amicale s’établie entre eux. Il s ‘enquit de sa formation de dessinatrice de haut niveau et lui raconta ses diverses aventures avec humilité en taisant les épisodes récents…Puis, il y a un mois de cela, il partit sans laisser de traces…
Au bout de quelques jours seulement Dimrhan, son humour et son intelligence lui manqua. Elle compris à quel point elle tenait à lui. Elle compris également que ses sentiments envers lui était bien plus qu’amicaux…Il avait disparut de la vie de Kamil, mais pas de son cœur. Elle ne le revit plus, jusqu'à ce soir…


Kamil accéléra le pas. Il serait inconvenant d’arriver à cette réception, si futile soit-elle. Elle serait bien restée tranquillement chez elle à terminer son livre, parlant du dangereux archaïsme de l’enseignement du dessin et qui proposait des idées de réformes. En s’appuyant des deux récents blocages des Spires. Mais Dimrhan l’attendait alors…
Elle passa devant la statue de Merwyn, regarda le clepsydre qui trônait à proximité, elle était presque l’heure. Elle passa sous l’arche, rentra dans la cour de l’Académie qu’elle avait si souvent côtoyée ces dernières années. Ouvrit la grande porte menant à la salle de réception, et là elle vit quelques personnalités de Gwendalavir qui l’attendait impatiemment. Rapidement, les autres Sentinelles, ses anciens camarades de classe, Altan et Elicia Gil’Sayan. Puis elle salua, un par un, tout les membres présents en ce lieu. Dimrhan lui n’était pas là. Lorsque le moment de monter sur l’estrade fut venus, un homme se faufila dans la foule, un homme que Kamil aurait reconnut parmi milles autres, il était enfin là. Lorsque toute les Sentinelles furent montée sur le promontoire improvisé qui trônait à quelques mètres du sol, les conversations s’arrêtèrent peu à peu et tout les regard convergèrent vers les sept Sentinelles. Kamil mal à l’aise détourna le regard pour regarder par une petite fenêtre. La nuit était tombée. Elle distingua néanmoins des silhouettes se promenant dans la cour. Etrange…Que faisaient-ils là ? Elle ne compris pas. Liven Dil’Ventin pris alors la parole :
-Chers amis, merci d’être venus ici ce soir…
Kamil ne prêtait aucune attention à ces élucubrations protocolaires et chercha du regard son ami. Elle ne mit pas longtemps à le trouver. En revanche son attitude l’intrigua. Il était en train d’essayé de pénétrer dans les Spires. Kamil voulut en faire de même. Voulut. A peine y et étant entré elle en fut immédiatement éjectée. Elle voulut pousser un cris mais elle fut prise de vitesse par Liven qui stoppa net son discourt pour crier :
- Des gommeurs, des gommeurs l’imagination n’est plus libre, il faut…
Il fut interrompu par le sifflement d’une flèche qui se planta dans une poutre passant à moins d’un centimètre de sa tête. Des dizaines de Mercenaires du Chaos pénétrèrent dans la salle. Dimrhan dégaina son sabre. L’enfer de déchainna.
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MessageSujet: ^^   La Lutte d'Ewilan EmptySam 2 Déc - 21:23

pas mal Dudu ( lol! j'arrete avec les surnoms debiles^^)
Mais... ya pas Edwiiiiiiiiiiinnnn!!!!!!!!
LA SUITEUUUUUUU!!!!!!!!!
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Dunadan Aram
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMar 12 Déc - 18:38

Chapitre 4 :



Le paysage changea. La verdure se raréfiait, l’air se rafraîchissait, le navire prenait de l’altitude. De hautes montagnes barraient l’horizon du nord au sud, elles étaient en moyenne, deux fois plus hautes que les infranchissables montagnes de la chaîne du Poll. Et s’étendaient sur une surface inimaginable. Pourtant, les parois semblaient bien plus accessibles. Pour un grimpeur de haut niveau ! Les navires ne pouvaient pas passer. Oyoel, chose rare pour un homme, prit la parole lors du conseil des femmes leurs assurant qu’il suffisait se trouver une passe. Rapidement on lui rétorqua que de trouver une passe sur une chaîne de montagnes aussi étendue se révélait être aussi simple que d’apprivoiser un khazarguante en furie. Après que les protestations se soient tues, Oyoel prononça une phrase, une seule :
- Mais je sais par où passer
Et il quitta la tente pour reprendre la barre. C’était la veille. Cette déclaration fit naître la confusion chez les Fils du Vent. Le conseil siégea jusqu’au matin choisissant d’accorder à Oyoel cinq jours pour trouver cette passe sans quoi il risquerait de perdre sa place de nautonier. Il releva le défi. Ce qu’Oyoel ne disait pas c’est qu’il avait vu le chemin qu’il devait emprunter dans l’un de ses rêves. Ce qui ne le dérangeait absolument pas. Par contre, celui qui l’avait réellement inquiété fut le dernier. La nuit dernière après son intervention il resta deux heures à la barre puis alla dormir en espérant trouver la suite de son itinéraire une fois ces montagnes passées. Ce qu’il vu fut bien différent. C’était également la nuit. Oyoel n’avait pas l’impression de s’être endormis mais plutôt de s’être déplacé. Il avait vu un homme, faire face à un autre, bien plus grand que lui, mesurant au moins deux mètres. Oyoel ne pouvait ni les distinguer plus nettement, ni se déplacer. Il était comme figé sur place. Le premier homme pris la parole :
- Que me voulez vous ?
- Votre mort m’appartient.
- Je n’avais rien de particulier contre vous, mais si vous voulez me voler ma vie, c’est la vôtre que vous risquez de perdre. Répondit l’homme d’une voix posée qui était totalement en contraste avec les mots qu’il avait prononcé.
- Belle phrase, mais inapplicable. Ce n’est pas pour le meurtre de l’un d’entre nous dont nous vous soupçonnons d’être à l’origine que nous vous en voulons. Mais parce que vous êtes l’unique témoin de notre…
- Survie ? Vous ne méritez pas ce terme vous savez ? Vous ne vivez pas, vous usurpez. Pourquoi pensez-vous que nous vous haïssons ?
- Cette haine a le mérite d’être réciproque. Ces mots furent prononcés d’une voie grinçante qu’Oyoel jugea d’inhumaine.
- Vos cousins de l’est ne sont plus que deux. Avouez-le, sans eux vous n’êtes que des larves condamnés à une mobilité restreinte. Où seront vos avantages stratégiques lors de guérillas, lorsque le Pas sur le côté vous sera définitivement inaccessible ?
- Misérable créature ! Vous ne comprendrez donc jamais rien ? Votre défaite d’hier et le sac de la ville d’Illem ne vous as pas servit de leçon toute la résistance restante est à Gwendalavir !
- Je n’ai rien à ajouter, finissons-en !
- Je ne vous affronterais pas aujourd’hui. Votre mort n’est pas prévue pour ce soir. Ne vous inquiétez pas, elle viendra bien assez tôt…
- J’ai hâte.
- Ne vous moquez pas, je serai là en personne. J’ai trop de respect envers vous pour vous écraser sur le moment. Saviez-vous que votre pathétique résistance a engendré une autre chez ces barbares d’Hommes-Songes ? Le comte s’en chargera bien assez tôt ne vous inquiétez pas ! Sur ce, je vous salue.
Le géant disparut à la seconde même où s’achevait la conversation. L’autre homme parut réfléchir un instant puis se retourna vers Oyoel l’air surpris. L’homme ne lui demanda pas : « Que faites-vous ici ? », comme il s’y attendait mais :
- Comment faites-vous cela ?
Et le rêve d’Oyoel s’acheva ainsi sur cette note d’intrigue le laissant dans la nuit, en sueur et totalement abasourdi.


Le soleil se couchait, Ewilan et Salim, à leur habitude, se trouvaient dans la vigie et regardaient l’horizon. De majestueuses montagnes leurs faisaient face. Ils ne pouvaient voir que du roc et de la neige. Rien de plus, et ils avaient presque tous l’étrange impression d’être emprisonnés entre les sommets glacés et leur écrasante magnificence.
- Encore ces fichues montagnes ! grommela Samir
- Je t’ai connu plus poétique…
- Tu as très bien compris ce que je voulais dire !
- C’est à dire ?
- Que j’ai deux raisons valables de ne pas aimer ces rochers stériles.
- A savoir ?
- La première c’est que la traversée des montagnes ne nous apporte que des ennuis depuis le début. Raïs aux dentelles vives, Ts’liches et Marcheurs dans le Poll, et N’ralaï dans les Montagnes de L’Est !
- Bonne mémoire Salim, bonne mémoire pour un mollusque ! Ironisa Ewilan. Et la seconde ?
- La seconde est que les montagnes me donnent l’impression d’être enfermé, qu’il y ait une limite d’espace et un marchombre ne peu le tolérer.
- Où là, on est déjà marchombre au bout d’un an ? Ellana à fait du bon travail dis-donc…
Salim ne put s’empêcher de parler de ses nouvelles facultés de marchombre léguées par Ellundril Chariakin. Puis il s’enquit
- Tu crois qu’Oyoel est devenu fou ?
Son amie ne parut pas surprise du brutal revirement de situation.
- Non, je pense tout simplement qu’il poursuit son rêve : explorer l’inconnu !



Edwin était en pleine conversation avec Ellana lorsqu’ils furent tous conviés au repas par quelques membres d’équipages. L’homme aperçut Ewilan descendre, aux côtés de Salim, les gréements du grand mat. Lorsqu’ils arrivèrent en bas, Ewilan s’arrêta brusquement, ses yeux semblaient scruter le vide. Rien d’inquiétant, quelqu’un lui parlait…
- Ewie, Ewie !
- Liven ?
- Ewie? Ewie? Je ne sais pas si tu m’entends mais écoute. Ici à Al-Jeit, c’est la panique. L’Académie à été prise d’assaut par des Mercenaires du Chaos. Il y a eu plusieurs dizaines de morts. Lysis est gravement blessée.
- Liven ? Comment tout ceci s’est-il donc passé ?
- Ewie ? Ewie ? Tu m’entends? Si tu m’entends, viens me rejoindre à Al-Jeit, au point de rendez-vous habituel.
- Liven ?
La conversation s’acheva ainsi. Ewilan appela Edwin et lui expliqua la situation du mieux qu’elle put. Rapidement il trancha :
- Il faut que tu t’y rendes immédiatement ! Mais attends, je viens avec toi. Ellana demande à Oyoel de stopper le navire en attendant notre retour...
- Mais...
- Je viens, inutile de protester. Je dois m’entretenir avec l’empereur de la situation et de notre progression. Et s’il reste des Mercenaires...
Edwin lui offrit un sourire carnassier qui en disait long sur ses intentions. Ellana lui répondit :
- Aurais-tu oublié que tu as, tout comme moi, laissé tes armes à Al-Jeit ?
- Aucune importance.
- Et moi, là dedans, je fais quoi ? Demanda Salim avec insolence.
- Tu reste là et tu te tais. Si ce dernier point te semble trop complexe, tu n’as qu’à discuter poésie avec Ellana ! S’exclama Edwin.
Salim n’eu pas le temps de répliquer : ils avaient disparut. Ellana lui lança un regard interrogateur et son élève lui répondit d’un haussement d’épaules significatif.
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMar 12 Déc - 18:41

Voila le 5éme ne devrai pas tarder...

ET PLUS DE SURNON STP!!!! lol! lol! lol!

C'est vrai quoi, j'usurpe le nom d'un aventurier qui vas intervenir dans cette histoire et toi tu le sobrique (quoi vous connaissez pas le verbe sobtiquer?) DUDU!!! Mad Mad Mad
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MessageSujet: ^^   La Lutte d'Ewilan EmptyMar 12 Déc - 19:45

mais ça me fais trop marrer^ alien alien
bon j'arrete, je respecte ce surnom aussi je ne le deformerai plus^^, meme si je le trouvais vraiment mignon I love you
a part ça il est bien ton chap!!!!!! mais trop court... je pense que dans le reve d'Oyoel c'est un Ts'lich et Edwin ou Dunadan (mais tu ne dois pas repondre) la suiteu!!!!
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMar 12 Déc - 19:56

Je croyais avoir écrit un message là ... Il est passé où ??????????? Ouinnn, je suis atteinte d'alzamiheur (quoi c'est pas ça, je l'ai pas posté ????)
Alors je le reposte :
Tu m'enverra le chapitre que je le corrige ???
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 17 Jan - 12:58

Chapitre 5 :

Bruno Vignol avait posé sa tête dans ses mains et laissa s’échapper un long soupir de consternation. Cela faisait un moins que les Alaviriens l’avait quitté en lui rendant un fier service de s’être débarrassé de ces monstres, les Ts’liches et d’avoir mit en déroute cette femme, Elea Ril’Morienval, qui ne valait guère mieux. En revanche la réquisition d’une escouade de la gendarmerie nationale et d’un hélicoptère lui avait coûté les yeux de la tête. Le gouvernement lui refusait le remboursement faute de motif d’intervention. Bruno Vignol avait essayé de parler de Gwendalavir à des contacts fiables. Aucuns le ne crut et tous le prirent pour un fou. Il avait alors décidé d’en parler au ministre des affaires étrangères, un arriviste, tout ce que Bruno détestait, mais un homme qui le comprendrait certainement. Hélas, un revirement ministériel suivit de peu cette décision. A la place de l’ancien ministre médiocre, on en mit un idiot. Lorsqu’on lui parlait de Bolivie, il la situait au Paraguay et cela semble être le bout du monde. Alors de là à lui parler d’un monde parallèle... Bruno Vignol allait devoir payer de sa poche. Soudain, un bruit en bas de l’appartement le fit sursauter. Il s’approcha doucement de la fenêtre et aperçut un homme essayant de forcer la porte. Il ne s’en inquiéta pas d’avantage. Il retourna à son travail. Dans l’affaire de l’Institution, il manquait une pièce essentielle, retrouver le traître ou la traîtresse qui avait aidé Elea Ril’Morienval... Quelqu’un toqua à la porte. Bruno, interloqué, alla ouvrir. Sur le seuil, il découvrit un homme, vêtu de cuir noir, armé de deux sabres pendant à sa ceinture. Il possédait de longs cheveux noirs qui lui arrivaient jusqu’aux épaules, de la même couleur que sa fine barbe. Ses yeux d’ébène scrutaient Bruno Vignol, ce qui le mit mal à l’aise. Soudain l’homme pros la parole :
- Bonjours, vous êtes sans doute Bruno Vignol, n’est-ce pas ?
- Oui mais que...
- Je viens vous voir pour vous demander un service. Auriez-vous du temps à me consacrer ?
- Hum, oui je...je suppose...Répondit-il maladroitement.
- Merci c’est aimable à vous. Voilà ce que je vous demande...



Siona marchait dans les rues d’Al-Vor, une ville qu’elle ne connaissait absolument pas. Elle s’était perdue plus d’une fois et s’était résolue à demander son chemin à un vieil homme qui passait par là et qui s’efforçait vainement à ouvrir la porte de sa maison. Siona l’aida d’un somptueux Dessin qui modifia le mécanisme de la porte la faisant coulisser. Le vieil homme, chauve et de petite stature la remercia chaleureusement. Siona lui répondit :
- De rien monsieur, mais j’ai à mon tour un service à vous demander.
- Lequel, jeune femme ? Répondit l’homme avec un regard inquisiteur.
- Et bien je voudrai savoir où se trouve l’échoppe de Duom Nil’ Erg l’analyste.
- Ici même jeune femme.
- Alors vous êtes...
- Duom Nil’ Erg oui. Je suis désolé mais je ne suis plus de service.
- Depuis votre quête, je le sais. Je viens tout de même pour me faire analyser.
- Hum pourquoi pas ? Je serai curieux de vous tester. Vous avez une sacrée chance que je sois là ! Je viens d’Al-Jeit pour aller chercher mon scintilleur, pour analyser...
- Illian ?
- Mais...comment ? hoqueta l’analyste. Comment êtes-vous au courant c’est un secret d’état ! S’offusqua t’il.
- Je le sait parce que l’Empereur m’a chargée de délivrer une missive le mentionnant dans les Marches du Nord.
- Mais...
- Comme vous l’avez dit c’est un secret d’état...
Maître Duom mouché pénétra dans son ancienne échoppe d’analyste.
- Attendez moi ici le temps que je prépare l’appareil.
Siona entreprit de regarder les différents tableaux des célébrités Alaviriènes lorsqu’elle en remarqua un...
- Un Cercle Noir ? C’est impossible !
Maître Duom lui répondit de la salle d’analyse qui jouxte le hall d’entrée.
- Tout aussi impressionnant que la personne qui le détient
Siona lu et compris instantanément. Il s’agissait du cercle d’ Ewilan Gil’ Sayan la légendaire dessinatrice, élève à Al-Jeit dans l’Académie la plus grande de Gwendalavir. A ce moment précis le vieil homme vint la chercher.
- Par ici mademoiselle. Au fait, comment m’aviez vous dit que vous vous nommiez ?
- Je ne vous l’ai révélé mais le voici ; je m’appelle Siona Asimir.
- Avez-vous de quoi payer mon analyse ?
- Hélas non. Mais je tiens à vous informer que je sais effectuer le pas sur le côté sans aucune difficulté.
Maître Duom soudain intéressé lui demanda :
- Es-ce tout ?
- Non je sais effectuer un Grand Pas.
- Un Grand Pas hein ? Alors voici le marché...



Maître Duom et Siona se matérialisèrent dans l’appartement de Saint Cloud. Bruno Vignol vint à leur rencontre et les salua chaleureusement. Puis il vint rapidement au faits de leur rencontre :
- Voilà je vous ai fait venir parce qu’un de vos compatriote Alavirien est ici, dans ce monde.
- Est-ce tout ? demanda Duom Nil’Erg. N’avez-vous pas d’autres informations sur le ou la traîtresse ?
- Non, pas vraiment, nous savons juste qu’il nous manque qu’un seul scientifique. Peut-être est il la clef du mystère ?
- Je n’en doute pas. Répondit Duom du tac au tac, se désintéressant totalement de la conversation. Où est ce « compatriote »
- Hélas il n’est pas là pour le moment il est partit se promener. Il reviendra sous peu.
- Hum... Mademoiselle Asimir, renvoyez moi en Gwendalavir et revenez ici en attendant cet homme.
- Et pour mon analyse ?
- Plus tard...



- Voilà...
En quelques phrases, Siona avait expliqué à Duom Nil’ Erg, la fin de l’aventure. Elle avait rencontré cet Homme en Noir qui n’a pas voulut révéler son nom et l’avait ramenée en Gwendalavir. Il avait toute fois avoué à Siona après son Grand Pas qu’il n’était pas originaire de ce monde mais du même monde que celui de Vignol sans vivre dans le même. Du moins c’est ce qu’il avait essayé de faire comprendre à la jeune fille. Ce fut tout. Il disparut un instant après. Siona ne parla pas de la non-appartenance de l’Homme en Noir au monde de Gwendalavir.
- Mais une chose m’intrigue jeune femme. Vous avez été employée par Sil’Afian non ? Demanda Duom.
- Oui ?
- Vous avez délivré cette lettre par un pas sur le côté ?
- La lettre parlant d’Illian ?
- Oui.
- Oui, l’Empereur m’a employé pour diverses missions.
- Sans vous avoir Analysée ?
- Si mais mes résultats ont tout été nuls. Aucun des trois cercles n’est apparut. Pourtant je dessine relativement bien...
- Relativement ? S’offusqua le vieil homme. Vous êtes capable d’effectuer un Grand Pas, ce que seulement l’élite des dessinateurs de haut niveau peut faire. Sais-tu que l’Empire ne dispose actuellement à son service que de cinq dessinateur capable de l’effectuer ? Et sais-tu que sur ces cinq, seul Ewilan est actuellement disponible ?
- Je le sais. Le tranquillisa-t-elle. C’est pour cela que je suis venu vous voir vous, pour que les dons du meilleurs analyste de Gwendalavir élucide ce mystère.
Duom toussota du compliment et repris la parole :
- Merci. Mais je ne pense pas être capable d’élucider ce que mes confrère n’ont put faire. Mais je vais quand même essayer.
- Merci, je vous doit beaucoup. Au faîte comment s’est déroulé l’analyse d’Illian ?
- Un vrai enfer. Son Don a faillit détruire mon scintilleur. J’ai du utiliser une échelle inédite car sa Volonté est surhumaine.
- D’accord. J’aime me renseigner de mes mission, surtout lorsqu’elle ne me regarde surtout pas...
- Hum, répondit confusément maître Duom, voulez vous vous asseoir ici, nous allons commencer l’analyse.
Siona s’assit sur le fauteuil en bois que lui avançait le vieil homme, qui entreprit de lui placer sur le visage un petit masque de soie et sur le mur opposé un long pan de tissu. Soudain une explosion lumineuse survint. Duom s’approcha du mur et constata comme ses prédécesseurs qu’il n’y avait aucun des trois cercles.
- Désolé petite, c’est peut-être étrange mais je suis dans l’incapacité de t’analyser.
Siona parut réfléchir un instant puis posa une question. Une question. Un espoir.
- Et si vous augmentiez le calibre d’analyse ?
- Je risquerais de détruire l’appareil ! Pourquoi me demandez-vous cela ?
- Peut être que mon Don est différent du Dessin classique. Peut-être suis-je comme Illian. C’est pourquoi je vous ai posé cette question.
- Excellente idée ! Je ne suis qu’un imbécile !
Sur ces mot il alla régler sa machine et remit le masque sur le visage de Siona. La suite se produit exactement comme la dernière foi : explosion de lumière puis rien sur le drap. Il augmenta encore deux fois le calibre avant d’obtenir le bon résultat. Trois immenses cercles, formant une magnifique rosace. Des cercles vingt fois plus gros que celui des meilleurs dessinateurs. Des cercles de la taille de celui d’Illian. Maître Duom abasourdi, regarda plusieurs fois le pan de tissu puis prit la parole :
- C’est incroyable, je n’avait encore jamais vu cela ! C’est incroyable ! Vous cercles sont très bien imbriqués. S’ils étaient de taille normale, vous auriez autant de pouvoir qu’une Sentinelle. Mais là... Tout laisse à penser que votre pouvoir est au moins vingt fois plus puissant qu’elles. Quelle période ! Nous avons eu le Cercle noir et maintenant cela !
- Je pense que mon Don est quand même plus faible que celui d’Ewilan. Car le Cercle Noir ne signifie pas le pouvoir ultime ? Aucune limite à l’imagination ?
- Si. Mais vous vous comparez à l’incomparable... Juste une dernière question. Vous avez étudié dans quelle académie ?
- Aucune..
- Mais comment savez vous tout cela ?
- J’apprends beaucoup de chose.
- C’est incroyable. Savez-vous ce que vous pourriez devenir si vous entriez dans l’Académie d’Al-Jeit ?
- À peu près...
- Cela ne vous intéresse pas ? S’étonna le vieillard.
- J’ai connut une enfance difficile. En tant qu’orpheline la société Alavirienne m’a rejetée. J’ai essayé en prouvant mes Dons, d’entrer dans une Académie de Dessin. Je me souviendrais toujours de la façon dont j’ai été reçue. Sachez cela, maître Duom. J’ai assez souffert de mes origines sociales. Excusez moi si je décide d’œuvrer pour moi et non pour un empire qui m’a rejetée.
Sur cette phrase elle disparut.
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 17 Jan - 14:57

Ah c'était génial!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! cheers je VEUX LA SUITE
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMer 17 Jan - 18:26

vviii la suite!!!
(tu me dis quand tu auras trouvé un titre, que je te change le nom du topic)
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyJeu 18 Jan - 19:27

c'est moi qui lis en premier sur le fofo !!! (c'est moi qui corrige)lol
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyJeu 18 Jan - 23:20

j'ai vu une faute mwahahah mais bon ça n'a pas d'importance
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyJeu 18 Jan - 23:25

En ce moment je suis crevée... surtout le soir où je l'ai corrigé (lundi... vu la nuit que j'ai passée...)
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyDim 21 Jan - 15:33

voila a ta demande j'ai changé le titre^^
j'espere ne pas m'etre trompée
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyDim 21 Jan - 19:42

"La Lutte d'Ewilan" ??? je trouve ça un peu ... étrange mais bon...
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyDim 21 Jan - 20:30

Oui mais j'ai aps trouvé mieu...

De plus il faut que le titre corresponde à l'hisoire...
Cepandant si quelqu'un de vous, chères lecteurs^^ A une idée c'est avec joie que je l'accepte... MAIS svp en messages perso!!!
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MessageSujet: ^^   La Lutte d'Ewilan EmptyLun 22 Jan - 0:36

Mdr
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyLun 22 Jan - 9:56

Lol duna, vaudrait mieux que tu essaie de réfléchir parce que mon idée... lol mais en même temps, il n'y a que toi qui connaisse l'histoire.
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyLun 22 Jan - 23:43

Lol oui mais bientot, dans les trois prochains chapitre vous comprendrez mieux... (j'espère) Par contre pour la Lutte il faudra attendre...
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyMar 23 Jan - 9:48

Okki.
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MessageSujet: Re: La Lutte d'Ewilan   La Lutte d'Ewilan EmptyDim 28 Jan - 20:04

Je vous l'avait promis, le voici, le chapitre 6
___________________________________________

Chapitre 6 :

Juhin Sif, le vieux marchombre, gravissait la muraille du château de Kur N’Raï, bâtit sur les flancs de l’immense volcan surplombant de plusieurs mètres la capitale Raïs. Soudain la tête d’Imidan apparut à quelques dizaines de mètres plus bas, éclairée par une torche accrochée au mur d’enceinte à deux mètres du sol. Juhin Sif ne l’attendit pas. Il grimpa avec grâce les derniers mètres qui le séparait du chemin de ronde, de l’autre côté des remparts. Il enjamba un créneau et atterrit avec souplesse derrière une sentinelle Raï qu’il élimina rapidement, sans un bruit. Il regarda par dessus les remparts où en était les autres. Imidan était environ à la moitié du trajet et Naïsha, elle, venait d’arriver à la base de la muraille. Alors Juhin Sif se remémora le début de cette aventure...



L’action se déroulait deux mois auparavant, peut de temps après la Nouvelle Libération des Spires du démon Ahmour. Juhin sortait du palais impérial et à sa grande surprise il rencontra son ancien disciple Imidan, qui avait terminé sa formation depuis quelques années déjà...
Ils avaient longuement discuté de leurs aventures respectives depuis cette séparation, jusqu’a atteindre le point fatal de la conversation, le motif de la présence du vieux marchombre devant le palais impérial, et de son audition avec Sil’Afian.
- Alors ce rendez vous avec l’Empereur ? Le questionna Imidan.
- Et bien... Pas très bien.
- Comment sa ? Sil’ Afian nous as refusé l’accès à la Bibliothèque Impériale ?
- Non, il a accepté. Par contre en échange il m’a confié une mission.
- Comment ça une mission ?
- Sil’ Afian est très soucieux. Comme tu le sais, la chute des Ts’liches n’a pas suffit à détruire l’alliance Raïs. Leur roi reste le maître absolu. Par contre si ce roi venait à mourir, le chaos régnerait sur leurs royaumes et leurs guerres fratricides reprendrons. Ils redeviendront une simple gène pour l’empire.
- Je suppose que Sil’ Afian t’envoie pour l’assassiner...
- Exact.
Imidan cracha par terre.
- Encore un qui n’a rien compris au marchombres !
- Ne lui en veux pas. Au contraire soit heureux que notre guilde soit si secrète que l’Empereur en personne ne nous connaisse pas ! Il ne peut que se contenter des rumeurs, celles des mauvaises langues, ou celle de son aide de camps...
- Vous lui en avez parlé ?
- Accuser un sujet impérial d’être un traître à la solde des mercenaires du Chaos n’est pas la meilleure chose à faire. Pour destituer Nil’Ram il vas falloir ruser. Le pousser dans ses dernier retranchements l’inciter à faire une erreur.
- ...
- Tu as été mon apprenti. Tu m’as fais confiance durant trois ans. Que représenterait une année de plus à tes yeux ?
- C’est quand même cet aide de camps qui a donner les plans du Palais et de l’Académie aux mercenaires du Chaos. Ils ont presque faillit s’introduire au Palais et assassiner l’empereur !
- Heureusement qu’un groupe de marchombres devait veiller a ce que cet aide de camps ne donne aucun renseignement au mercenaires...
Imidan avait été affecté à cette tâche par le conseil provisoire de la guilde. Il avait faillit à cette mission.
- Et cette mission de l’empereur ? Tenta-t-il.
- Je l’ai acceptée.
- Au titre de la Guilde ? Demanda Imidan faussement intéressé mais désireux de changer de sujet.
- Non, bien-sûr ! Cela voudrai dire que nous sommes des assassins. C’est à titre impérial que je l’ai acceptée.
- Tout ça pour de vulgaires livres...
- Ces « vulgaires » livres vont nous renseigner sur la naissance de la Guilde, sur l’époque et le contexte. Ainsi nous pourrons disposer des bases qui nous manquent pour bien arpenter la voie.
- Joli discours...
- Ne soit pas si distant. Tu fera partie de l’expédition.
- Mais... Hoqueta Imidan. Je...Vous...Vous n’êtes plus mon maître. Je suis marchombre libre désormais.
- Je sais. Mais je te demande de te joindre à moi pour une mission, comme dans le bon vieux temps.
- Ton « bon vieux temps » il date de seulement deux années !
- Le temps passe vite. Répondit Juhin.
- Mais... Tu as déjà une apprentie ! Que ferra tu de Naïsha ?
- Elle viendra également.
- Mais...
- Pour répondre à tes éventuelles questions, Naïsha vient de passer l’Ahn-Ju et a le niveau. De plus me refuserai tu quelque chose ? A moi ? Un vieux et fragile marchombre, fatigué de la vie ?
- Tu n’est ni fragile ni fatigué de la vie. Mais j’accepte. Je n’ai moi même encore jamais pris d’apprenti. Je viens. Mais je suppose qu’aller à Kur N’Raï ne sera pas une partie de plaisir...



Et Imidan avait eu raison. Dépasser les Frontières de Glace n’avait été qu’une formalité pour les trois marchombres. Par contre traverser le marais putrides d’Ankaï fut bien plus laborieux. Ils durent éviter des Raïs et des prédateurs bien plus terrifiants. Juhin Sif n’était heureux que d’une chose. Les Ts’liches ayant disparu, ils n’avaient rien à craindre de la part de dessinateurs…
La traversée de la ville de Kur N’Raï à été périlleuse. Par trois fois ils furent repérés, et par trois fois ils réussirent à ce que l’incident ne s’ébruite pas, avec discrétion et efficacité. Pour enfin arriver à ce fameux château ou Imidan vient à peine de rejoindre son ancien maître le vieux Sif. Contrairement à Imidan, Juhin était grisonnant, avait de long cheveux lisses et soyeux. Malgré son âge il possédait encore une musculature fine et parfaite. Son apparence n’était qu’un piège destiné à ces ennemis. Plus d’un sous-estimèrent la force du « vieux débris ». Imidan, lui, avait les cheveux court, et deux yeux gris de faucon, perçant et aussi acéré que sa langue. Malgré ces quelques différences ils dégageaient la même aura de sûreté, la même force : l’aura des marchombres. Naïsha posa enfin le pied sur le chemin de ronde. Elle était belle et gracieuse, portaient de long cheveux noirs en bataille qui lui arrivaient jusqu'à la taille. Ses deux grand yeux vert émeraudes luisaient au clair de lune. En se concertant du regard, les trois marchombres s’élancèrent. Ils descendirent des murailles et se frayèrent un passage jusqu’au donjon. Mètres après mètres, meurtres après meurtres. Le tout sans un seul bruit. Ils arrivèrent enfin au pied de la haute tour centrale. Symbole de la nouvelle et inédite union du peuple Raï. Cette tour paraîtrait immense si elle n’était pas construite sur les flancs du volcans qui mesure quinze fois sa taille. Symbole de la grandeur Raï qui ne serait bientôt plus qu’un vague souvenir, ne put de s’empêcher de penser Imidan. Ils s’élancèrent tous trois à l’assaut de la haute tour. Etages après étages, ils progressèrent avec élégance et dextérité animale. Juhin mit le pied sur une corniche qui jouxtait une petite terrasse. il regarda discrètement par la fenêtre. Ce qu’il vit le fit sourire. On dit à un noble humain qu’il ne faut jamais tourner le dos à une porte, si il veut survivre. Les Raïs bornés comme ils sont, appliquaient cette maxime à la lettre ! Un somptueux trône faisait dos au balcon. On ne tourne pas le dos à une porte par simple mesure de protection, mais tourné le dos à une fenêtre, qui plus est munie d’un balcon, revient à un vrai suicide. D’un hochement de tête il avertit les deux autres marchombres qu’il interviendrait seul. Il bondit sur le balcon, fit une roulade et projeta deux dards. La salle était immense. Il y avait le noble Raï qui lui faisait dos avec plus cinq autres guerriers cochons. La salle devait bien mesurer plus de dix mètres de long de la position de Juhin Sif à la porte. Pourtant son dard se ficha dans la serrure bloquant ainsi le mécanisme et condamnant la porte, interdisant ainsi toute fuite et toute intrusion dérangeante. L’autre se ficha dans la gorge de l’un des gardes, qui s’effondra peut de temps après, empoisonné. Le vieux marchombre fit une nouvelle roulade, dépassa le trône et projeta, tout en se relevant deux nouveau dards. Deux gardes s’effondrèrent. Les deux derniers gardes se jetèrent sur lui avec leurs lourdes haches de combat. De la bave infâme suintait des groins de ces colosses. Chuintement feutré. Deux gestes fluides. Deux coups, deux carotides tranchées. Les deux derniers gardes s’effondrèrent dans un immense jet de sang. Juhin Sif se retourna face au Raï avachi sur son trône. Il portait une couronne en or sertie de joyaux, qui allaient à merveille avec la magnifique cotte de maille, en or massif qu’il portait jusqu’aux genoux et qui par la même occasion lui donnait un air ridicule. Les Raïs n’alliaient pas les métaux et étaient incapable de créer la moindre richesse ni exploiter la moindre ressource. Il passaient leur temps à piller leur voisins humains du Sud. La couronne et l’armure étaient certainement d’origine Alavirienne. Le noble Raï était moins effrayant que les autres. Il n’avait ni cornes ni pustule et ne bavait pas. Ses yeux, aussi étrange soit-il pour un Raï, pétillait d’une intelligence malveillante. Le vieux marchombre allait prendre la parole, mais il fut devancer par le Cochon :
- Humains, vous êtes doués pour la fluidité et l’art de combattre mais ils vous manquent le nombre et la force. Vous n’êtes qu’une race pathétique, lâche et sur le point de disparaître. Que croyez vous faire ? Me tuer ? Moi, le Roi des Raïs, le Prince Élu ? Cela ne changera rien. Votre race gagnera un siècle de répit, puis le Second Élu arrivera et vous annihilera ! Regardez vous ! Vous êtes surpris que me voir parler votre langue pitoyable avec tant de brio ! Comme vous êtes impressionnables ! C’est ce qui vous perdra toi, en particulier, vieil homme... D’ailleurs si je vous dit que nous possédons des dessinateurs, peu nombreux certes, mais presque aussi puissant que les votre, me croiriez vous ?
- Non, je crois plutôt que vous êtes fou.
- Fou ? Je vous l’ai déjà dit vous êtes vraiment pitoyables. Vous pensez que ce qui n’a jamais eu lieu est toujours « impossible ». Sur ceux, j’ai finit de jouer avec vous. Adieu.
Une forme humanoïde se matérialisa derrière le marchombre et lui lança une boule de feu qui jaillit de son Imagination qui percuta le vieil homme et le fit traverser la moitié de la pièce avant d’atteindre le balcon et de basculer par dessus le parapet.
- C’est parce qu’ils sont impressionnables qu’ils disparaîtront... Dire que si il m’avait tué tout de suite, tu ne serais pas arrivé à temps, dessinateur.
- Ce n’est pas de sa faute seigneur... Ce n’est qu’un pauvre humain !
Le Raï éclata d’un rire mauvais, qui se termina dans un affreux gargouillis. Il ne regarda pas la longe flèche noire qui lui transperçait la gorge mais l’humain qui lui faisait face. Ses yeux gris reflétais une haine profonde, qui faisait un contraste saisissant avec ceux de sa victime, petits et incrédules. Le dessinateur Cochon s’effondra. Soudain le fauteuil du roi pivota. Il tenait dans sa main une petite arbalète de facture Raï, grossièrement copiée sur son modèle humain. Ils tirèrent en même temps. Le trait d’Imidan se ficha dans le front du roi des Raïs alors que son carreaux ne parcourut pas plus de deux mètres. Les Raïs n’inventent rien, ils ne font que détruire, piller et copier. Ces deux premières catégories les Raïs les effectuaient avec brio. Par contre pour la troisième...
Au moment ou le Raï appuya sur la détente l’arbalète se sectionna en deux. Le Prince Élu poussa son dernier soupir. Naïsha mit pied sur le balcon et regarda Imidan dans les yeux et lui parla d’une voie dure :
- Mon maître est mort ce soir. Cette vengeance aurait dut être mienne.
Imidan n’eut pas le temps de répondre. Un Raï dont il n’avait pas perçut la présence s’acharnait contre la porte que Juhin Sif avait bloquée. A une vitesse fulgurante Naïsha, résignée, saisit son arc et encocha une flèche.
- Non ! Cria Imidan.
Au dernier moment Naïsha détourna son tir. Seul une archère d’exception aurait des chances de réussir à détourner une flèche au moment ou elle lâche les doigts. Seule une archère de légende peut donner à cette flèche la trajectoire voulue. Le trait épingla le petit Raï à la porte. C’était à coup sûr un noble, car ses habits qui était de luxe pour un Raï. Cependant pour un humain ayant un quelconque sens de l’esthétique ce serait des hardes. La peur se lisait sur le visage du Raï. De la bave infâme coulait de ses hideuses babines.
- Pitié...ne...tuer pas moi.
- Vous parlez également notre langue ?
- Peu beaucoup.
- Bien. Avez vous assister à la scène précédente ?
- Oui.
- Est-ce que votre « roi » a dit la vérité ?
- Oui.
- Étiez-vous au courant de notre visite ?
- ...
Imidan dégaina son couteau et le lui planta dans la jambe. Le Raï hurla :
- Oui ! Les mercenaires avoir dit roi, que meurtrier humain venir.
- Qui a dit ça au mercenaires ?
- ...
- Qui ?
- ...
Imidan retourna plusieurs fois la lame du poignard.
- Traître...Palais...Pitié pas tuer Arkan. Pas tué !!! Moi savoir Grand Secret. Ts’liches pas mort. Eux revenir, avec alliés humains très puissants. Très bientôt. Pas tuer. Pitié.
- Naïsha ? La douleur le fait délirer. Il est à toi...
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