La Lutte D'Ewilan, Remerciements, Bonus et autres...

Depuis le temps que je songe, sans le faire (mais j'en pense toujours plus que je n'en fais ) à te reparler de "La Lutte..." je me dois de répondre. Trois ans ? Honnêtement, il y a en effet de quoi se demander où tu as donc trouvé la patience d'écrire une aussi longue et complexe fic'. J'ai débarqué sur le forum il y a un peu plus d'un an, et à cette époque "La Lutte..." était déjà bien emtamée, mais ne t'en fais pas, j'ai eus tôt fait de rattraper mon retard !

Je voulais aussi en profiter pour t'adresser mes escuses. Cela fait une éternité que je n'ai plus posté le moindre commentaire sur ta fic', laissant l'histoire suivre son cours, voyant régulièrement l'indication "nouveaux messages" s'afficher sur son topic. L'escuse va sembler banale et facile, mais elle n'en est pas moins vraie: disons que comme tout le monde j'ai une vie en dehors du pc ! Bien souvent, j'ai lu tes chapitres avec un temps de retard, en avalant 4 ou 5 d'un coup pour me rattraper. J'aurais tout de même pû commenter, me diras-tu, mais disons que je n'y a pas consacré ne serait-ce que quelques minutes de mon précieux temps. Poster un simple "Géniiiiiiiial ! Commme toujouuuurs ! La suiiiiiiteuuuuh !" ne m'aurait prit que quelques secondes, mais disons que cela ne m'intéressait pas, et puis, avec ma manie du développement... Le probléme de ce genre de manie, c'est que l'on a pas toujours ni le temps ni la motivation de taper pareil message, et parfois, on ne sait pas trop quoi dire...au final, on a une réaction qui n'est pas forcément mieux, on ne dit pas un mot.

Aussi, toute lectrice anonyme, ou lectrice de l'ombre que je suis devenue, j'ai été agréablement surprise d'être tout de même cité dans tes remerciments ! Ainsi, je ne peux que t'en remercier en retour.

Un grand message contructif comme il faut sur mon apréciation d'ensemble de ton travail ? Je le ferais avec plaisir, quand j'aurais le temps...hem..touriste d'une classe de 3ème générale, ce n'est pas aussi pénard que l'on se plait à le croire tout compte fait.

A part cela, il est vrai que l'on repère rapidement le lecteur de Frank Herbet en lisant ton travail, vive lui ! Quand à Pierre Bottero, nous ne serions pas ici s'il nous était inconnu. Joseph Arthur, quand à lui, ne l'est plus pour moi depuis peu.
Que dire d'autres ? A part Bravo et encore une fois Merci, je ne vois pas.

Amicalement.
Erwana.

P.S: Bonus ?

Merci!
Hé hé, le bonus ne saurait tardé...
Une analyse de ma fiction par moi-même...
Des petites explications sur l'emplois des personnages, ceux qui m'ont vraiment plus et le développement, par exemple, de certain parallèles avec notre monde, mis en avant dans la première trilogie...
Malgré l' "invention" d'une langue nouvelle, celle des Hommes Songe, j'ai gardé pas mal de mots du lexique légendaire de notre monde ( que j'ai juste légèrement modifié ) afin de rester dans le même modele...
Mais j'en reparlerais...
En outre, ces bonus auront un but...
Votre avis sur les différents personnages qui constituent cette trilogie!!
Mais rien ne presse...

Voici le premier bonus, un chapitre supplémentaire, en dehors de l'histoire, qui se nomme " Jonction"
Si tout se passe bien, un jour vous comprendrez pourquoi : c'est la jonction entre deux histoires différentes...
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Bonus :

Jonction?


- Tu sais quoi?
- Non, mais quelque chose me dit que je ne vais pas tarder à le savoir…
La jeune femme ne se formalisa pas et poursuivit :
- Bien que je sois née ici et que j’y ai vécu toute mon enfance… rien de ce qui est ici me manque! Enfin presque rien… la musique tout de même un peu…
Le jeune homme s’arrêta net.
Il braqua son regard dans celui de son amie et éclata de rire.
- Naïma, tu arriveras toujours à me surprendre. Toi qui a insisté pendant des mois pour que le régent gère Kataï sans nous pendant un mois, tu en as déjà marre de ce voyage?
- Antoine! Triple buse! Appelles-moi Nathalie! On est à Paris! Je ne penses pas que nos noms à consonance Indiv’n vont passer inaperçus ici! Et si j’ai milité de longs mois auprès d’Aarin pour avoir ces « vacances », c’est pour être au calme avec toi, idiot!
Quatre années avaient passés.
Quatre années depuis la fin de l’Ultime Bataille et leur « prise de pouvoir » en tant que Gouverneurs de Kataï.
Quatre années de dur labeur pour que la citée redevienne ce qu’elle était, symbole de culture et de sciences…
Enfin, le comte Aarin Finis’n leur avait accordé un peu de vacance, compte tenu de leurs âges et du service rendu à Indiv’n…
Ils l’avaient mit à profit pour faire un voyage dans leurs monde d’origine…
Grâce aux euros dessinés par l’Ashmir’n, ils avaient pu s’acheter des vêtements convenables, se payer un hôtel et subvenir à leurs besoins en nourriture.
Aarin avait néanmoins soumit une condition à leur voyage : trouver des origines communes aux deux mondes!
Tout un programme…
Les deux jeunes gens arrivèrent en face d’un petit magasin de musique.
Naïma Galleck’n sourit à son amant pour l’inciter à passer la porte.
Le magasin était désert.
Le vendeur les repéras tout de suite et avec un sourire aimable les saluas.
- Salut à vous, jeunes gens! Puis-je quelque chose pour vous?
C’était un rude gaillard corpulent, à la longue barbe grise et aux longs cheveux de la même couleur.
- Oui. Répondit Entoï, s’éclaircissant la voix.
Il se racla la gorge et sortit du sac qu’il portait en bandoulière un petit instrument de musique d’une rare beauté.
La Lire qu’il avait hérité de Seren.
L’instrument dont il jouait désormais avec brio.
- Quel est le nom de cet instrument, s’il vous plait.
- Et bien…ma foi… ça ressemble beaucoup à une lyre… vous savez? L’instrument antique grec. Répondit le vendeur, étonné.
Le regard d’Entoï s’illumina.
Puis fut happé par ses paupières se refermant.
Il se mit à en jouer.
Un court mais mélodieux morceau.
Triste et beau.
Dédié à la mémoire de Seren.
Encore une foi, les origines communes des deux mondes venaient d’être vérifiées. La veille, ils avaient fait le lien entre les Wiyerms du désert Homme Songe et les wyvernes, les dragons celtes à deux pattes…
- Ma… magnifique! Rare… Très rare sont ceux à avoir de tels instruments de nos jours… encore plus sont ceux qui savent en jouer! Et toi, tu en es un virtuose!
- Merci. Mais je le suis bien moins que l’était mon cousin… Répondit Antoine avec humilité.
- Mais… p… pourquoi être venu ici? S’étonna le vendeur.
- Pour connaître le nom de cet instrument. Je l’appelait aussi Lire… Merci.
Ils avaient choisis ce petit magasin pour éviter d’attirer l’attention.
En entendant le mot « lyre », le cœur d’Entoï Ashmir’n s’était enflammé. Ses doigts s’étaient mis d’eux même en mouvement et l’image de Seren s’était peinte dans sa tête, comme si son esprit avait possédé son corps.
Ce petit requiem lui était destiné, improvisé sur le moment.
De loin la plus belle œuvre qu’il ait jamais composé…
- Vous voulez quelque chose d’autre?
- Oui. Répondit Naïma. Vous savez si il y a une bibliothèque dans le coin? Une grande?
- Oui, bien sûr. A quelques rues d’ici. Vous remontez celle-ci, vous prenez la troisième à droite, puis la première à gauche. Ensuite vous allez tout droit et vous finirez par tomber sur elle. Vous ne pouvez pas la manquer…
- Merci.
- C’est pour vous documenter sur Orphée, amie de notre petit virtuose? Questionna le vendeur, ironique.
Surprise, la jeune femme répondit néanmoins :
- Bien que je ne doutes pas qu’Antoine aille chercher mon âme jusque dans l’Hadès si nécessaire, il a jadis préféré resté veiller auprès de moi au lieu de partir détruire une copie de l’Hadès ou nos amis on retrouvé la réincarnation d’Orphée… Mais c’est bien sur lui que vont porter mes recherches!
Le vieux vendeur lui sourit.
- Au revoir! Et merci! Lança Antoine.
Les deux jeunes sortirent.
Les yeux du jeune homme étincelaient de joie.
Un large sourire s’étirait sur son visage.
Avant qu’il n’ait pu dire une chose, elle le devança :
- On se fume un pétard?
Une série d’émotions se peignirent sur le visage d’Entoï.
Surprise.
Déception.
Amusement.
Joie.
Puis il éclata de rire.
Un rire sonore.
- Ça aussi ça t’a manqué… Gouvernante junky!
- Arrête, ne me la fait pas… Primo, tu n’es pas mieux que moi sinon pire… Secundo… pour gérer Indiv’n, quelle dose doit prendre Finis’n!
- Et le gros Elrov X! Il doit être au bord de l’overdose! Surenchérit le jeune Ashmir’n
- Raaaah les déchets! Sales serviettes!
- C’est toi la serviette!
Ils éclatèrent de rire.
Mais déjà, Naïma s’était calmé.
Elle ne le regardait même plus.
Elle avait fixé son regard sur la porte vitrée de la boutique voisine.
Une simple brocante comme il en existait des centaines et des centaines à travers le pays.
- Qu… qu’y a-t-il? Balbutia Entoï, voyant le trouble naître sur le visage de son amie.
- Il va falloir qu’on parte… et vite!
- Que…
C’est alors qu’il remarqua l’étrange posture du vendeur, avachit sur son petit tabouret, adossé contre le mur.
La tâche écarlate grandissante qui tâchait sa chemise blanche à carreau…
Pourquoi alors cette rose posée sur le comptoir?
- J’aimerais en avoir le cœur net mais… on a pas le temps!
Elle prit Entoï par le poignet pour le détourner de cette scène macabre et l’entraîna dans un dédale de ruelle, à vive allure, renonçant par là à sa visite à la bibliothèque.
Elle était bouleversée.
C’était un hasard…
Un simple hasard…
- Le hasard fait mal les choses… Murmura-t-elle pour elle-même, en serrant les dents.
- Que…
Entoï ne comprenait pas.
Ce n’était pas la première foi qu’elle voyait du sang ou qu’elle côtoyait la mort…
La jeune apprentie de Kahïlia Zenfha avait l’habitude de tuer sans sourciller…
Alors pourquoi fuir comme si ils étaient responsables de la mort de ce pauvre bougre?
- Que voulait dire cette rose sur le comptoir? Questionna enfin le jeune adulte.
Elle s’arrêta net.
Une impasse.
Et pire que tout…
Il était là…
Et Entoï venait de lui confirmer qu’il s’agissait bien de lui.
Un jeune homme aux longs cheveux noirs était au bout de l’impasse.
La petite brise d’été s’engouffra dans la ruelle et fit voler ses cheveux d’ébène devant son visage, mais les deux jeunes amants parvirent à deviner derrière eux ses deux yeux bleus turquoise et ses traits doux, très fin, harmonieux… et presque féminins.
Il était vêtu d’une très chic veste de ville noire, accompagné par un élégant gilet et d’un pantalon assortit. Il avait de belles chaussures de ville bien cirée et était impeccable. On eut dit un homme d’affaire des années 50...
Naïma fit demi-tour, tirant son ami par le poignet, comme si l’homme n’avait pas été là.
Comme il elle refusait la réalité de la présence de l’inconnu, adossé contre le mur, souriant.
Comme si elle n’avait pas vu le « petit détail » dans son dos.
Entoï, lui, l’avait vu.
Un long katana japonais d’une beauté exquise.
Une œuvre d’art dont la poignée usée cachait mal son rôle…
Cet homme était un tueur…
- Nathalie Galleck, je pensais que tu aurais été plus… heureuse de me revoir… Lança-t-il, un brin sarcastique.
Sa voix était douce mais autoritaire et forte.
Chaleureuse mais ne souffrant aucune contradiction.
Elle s’arrêta net, lâchant le poignet de son ami.
Elle ferma les yeux.
Très fort.
Puis les rouvrit et se retourna.
Bien habile celui qui aurait pu lire les émotions qu’elle ressentait au fond d’elle…
- Salut à toi, Cid! Cela faisait longtemps! Comment ça va depuis tout ce temps? Beau travail chez l’Antiquaire, au juste!
L’homme se mit en mouvement.
Rapide et insaisissable.
D’une démarche fluide et harmonieuse qui rappelait celle des marchombres.
Entoï le dévisagea.
Il était vraiment beau.
Mais ses yeux turquoise reflétaient une froideur et une folie sans pareille.
En parfait contraste avec sa beauté…
Malgré ses traits doux et féminins, il devait avoir une trentaine d’années…
Il était donc le responsable du « travail » chez l’antiquaire…
Qui était cet homme?
- Salut à toi aussi, Nathalie. Et à toi, jeune homme… Je me suis délecté du son de ta lyre. La finesse d’esprit chez les jeunes de votre génération est aussi difficile à trouver qu’une lueur d’intelligence dans le regard d’un représentant de la loi essayant de se rappeler si bavure prend un ou deux « r »… et, finalement, autant que dans ma propre génération! Des éléments comme vous deux sont rarissime… Mais… jeune homme… tu vois, j’ai un léger problème. Que fais-tu avec Nathalie Galleck? Tu ne serais pas… Antoine Miren? Le jeune homme qui a disparut avec elle, juste après la tuerie de Nantes, il y a quatre ans?
- Flatté que vous me reconnaissiez… monsieur?
- Monsieur Campeador.
D’un léger coup de coude, Naïma lui fit signe de la laisser faire. Et son regard voulut dire qu’il ne fallait absolument pas vexer ce dangereux personnage.
Mais l’Ashmir’n ne pu s’empêcher de demander :
- Campeador? Naï… Nathalie vous a appelé Cid…
- Exact. Ravi que tu connaisses tes classiques, mais tu n’es pas un Initié. Il est donc normal que tu ne comprennes pas le sens de ce pseudonyme qui est rapidement devenu mon unique nom.
Ainsi donc tout s’éclaircissait pour le dessinateur.
Cet homme était un tueur important…
Certainement engagé par le gouvernement ou quelque chose comme ça…
D’où son côté mystérieux et…
- Numéro 11-572! Expliques-moi ta désertion! Tu dois savoir que c’est moi qu’on a chargé de te retrouvé…
- Vous travaillez avec la police? Demanda naïvement Antoine.
Il reçut pour toute réponse un rire méprisant et ces quelques mots :
- La police! Je n’ai plus le moindre rapport avec elle depuis bien longtemps… Peut-être depuis que le nombre de roses de mon jardin qui ont fanées pour eux ont dépassé la centaine… Je suis un tueur de la Marque! Nul doutes que Nathalie t’ai parlé de notre association…
Entoï revit la fleur sur le comptoir.
Il n’osa en demander plus…
La Marque était une « association » d’entraide entre tueur, ou quelque chose comme ça…
Cet étrange personnage était un dangereux assassin, puisque visiblement haut placé…
- Ça va, Cid… Tu ne pourrais pas comprendre ou nous étions. On est partit… vraiment loin… même pour la Marque! Et tu ne peux pas nous y suivre. Estime que je suis mort, c’est tout… Et, fort désolé pour toi, je n’ai pas déserté! J’ai déjà remboursé ma dette!
- Exact… Mais tu étais un excellent élément. Tu aurais pu prévenir! De plus, j’ai sué sang et eau pour te retrouver… en vain! Il faut croire que je suis plus douer pour la floriculture…
Cette dernière réplique acheva de convaincre Antoine qu’ils avaient affaire à un dément. Un fou dangereux. Un violent psychopathe…
- Excuses-moi…
- Et… et Aela Esnan? Tu lui as fait payer?
- Aela? Pourquoi diable? Et surtout, comment la connais-tu?
- El Cid sait beaucoup de chose, petite! Répondit-il d’un air hautain.
Avant d’éclater de rire, peu de temps après Naïma.
- Je pensais que c’était elle qui t’avais enlevé…
- Non! C’est elle qui m’a sauvée! C’était une excellente amie! Une sœur pour moi! C’est elle qui m’a offert mon nouveau prénom : « Naïma »!
- C’était? Releva le tueur en haussant son sourcil droit.
- Elle n’est pas morte, non, désolé pour toi. Mais partie. Tout simplement. Encore plus loin que là ou nous étions, moi et Antoine. Mais ça n’a vraiment aucune importance. Pourquoi voulais-tu la voir mourir? Ma seule disparition ne peut justifier une telle haine, surtout venu de toi…
- Je ne la hais point. Je ne voulais pas la voir morte, mais la voir tout court! J’ai pas mal de questions à lui poser. Croyant qu’elle était responsable de ta disparition, voir de ta mort, j’ai envoyé deux tueurs de mon rang au Cameroun pour l’éliminer. Vu les traces du combat, j’aurais préféré lui parlé personnellement… plutôt que de la combattre. Aguirre et Sisyphe n’étaient pas très malin mais étaient de bon éléments… Tant pis. Je supposes que vous ne me direz pas ou vous allez, maintenant… Ni même d’où vous venez…
- Exact. Répondit Naïma du tac au tac.
- C’est votre vie. Vivez là comme bon vous semble. Tu as eu raison de ne pas consacrer ta vie à la Marque. Trop l’ont fait…
- Je sais. Merci. Au fait… comment va ton frère?
L’homme ferma les yeux.
Était-ce possible?
Une larme coula sur son visage…
- Au revoir, Nathalie. Et merci.
Et il s’en alla.
De sa démarche gracieuse.
Regagnant la rue principale et se fondant parmi la foule qui ne remarqua même pas son arme…
- En fait… je crois que ce n’était pas une question de monde : on a juste le don de tomber sur les personnes les plus étranges… et fascinantes!
- Il faut croire. Partons d’ici, maintenant. Je pense que si un agent de police nous trouvait, il serait moins indulgent qu’El Cid… Répondit la jeune femme.
- On a un sacré paquet de cadavres, pas forcément humains d’ailleurs, derrière nous. J’aimerais pas avoir à expliquer aux autorités ce que fait le corps d’un Ts’lich dans un hangar près de Nantes!
Les deux jeunes gens se hâtèrent vers la sortie de la ruelle…
Entoï percuta quelqu’un et fut déséquilibré.
Il s’étala de tout son long sur le trottoir.
- Vous pourriez regardez ou vous allez! Putain! J’ai faillit m’éclater par ter… Commença le jeune homme.
Puis il remarqua le regard de la jeune femme et Antoine qui se relevait en râlant, époussetant son tee-shirt.
Il savait juger les gens.
Pas la peine de chercher des noises à ceux-ci.
C’était un accident, rien de plus.
L’Ashmir’n le dévisagea.
Il n’était pas très grand, devait avoir environ dix-huit ans, avait de longs cheveux châtains mal coiffés qui lui arrivaient jusqu’aux épaules, avait un visage ovale et sans signe distinctif particulier.
- T’aurais pu faire attention, aussi! Répondit Nathalie.
- Oui… excusez-moi… j’ai été surprit, c’est tout. Et je m’en tires pas trop mal, après tout. Ça va? Demanda-t-il à Entoï.
- J’ai connu pire, ne t’inquiètes pas.
- Parfait. Salut!
Le jeune homme sourit et se détourna.
Il reprit sa route, comme si de rien était.
Sa voie, fort différente de celle du jeune couple.
Un rêveur dans une ville trop grande et n’étant pas faîte pour lui.
Un voyageur se complaisant dans l’égarement.
Perdu dans tous les sens du terme.
Le Vagabond Rêveur.
Le seul être à arpenter le Chemin des Étoiles.
Un homme parmi les autres.
- Bon… quelle journée! S’exclama Entoï.
- Oui. Mais avant que celle-ci ne finisse, on a une bibliothèque a visiter!

je n'ai presque jamais posté de commentaires, mais j'ai lu toute ta trilogie et je trouve que tu as vraiment eu du courage pour la mener au bout et qui plus est avec succès! j'aime beaucoup ton écriture! bravo à toi et peut être à un prochain projet (?d'autres fanfic en vue?)

D'autres fanfics? Peut-être, mais des courtes très certainements. Je me suis mit à mon premier réel projet de roman, mais j'ai du mal à trouver un début adéquat, donc je patine^^
Le thème de ce projet?
Et bien une petite série de politique-fiction dont le premier tome ne parlera que de l'adolescence tourmenté de 4 jeunes...
Une série qui débouchera sur ce que vous connaissez déja...
Merci d'avoir lu jusqu'au bout!