Les séries de Pierre Bottero
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum regroupant toutes les séries de Pierre Bottero
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 Le Monde des Alkänans

Aller en bas 
+7
soury
Ellundril_Chariakin
Zâr Uldin
lyris-la faelle
Ayra
Driamn
Une alkänan de passage
11 participants
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant
AuteurMessage
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyJeu 12 Juil - 15:16

voilà mon histoire d'herois fantasy, heu le début n'est pas forcément donc...voilà, ah et si vous voulez voir la couverture de l'histoire: supehttps://servimg.com/view/11399045/1r

voilà le début:

La lame pressée contre la gorge de Stan lui ôta toute marge de manœuvre. L’acier froid commençait à mordre dangereusement sa peau. Une veine battait à sa tempe. Aucune échappatoire possible, car à la moindre esquisse de mouvement, c’en serait définitivement fini de lui. L’un de ses genoux posé à terre saignait abondamment, et une poigne de fer le maintenait au sol. Doucement, la longue et fine lame invita Stan à lever la tête. La silhouette encapuchonnée qui le maîtrisait avança son mystérieux visage jusqu’à être visible aux yeux du garçon. Et celui-ci le reconnut sans effort malgré l’obscurité de la nuit.

Quelques heures plus tôt.

Stan marchait depuis plus de vingt minutes. Le froid environnant ne l’incommodait pas, mais il resserra l’étrange cape qu’il portait autour de ses épaules, qui lui attirait le regard furibond des passants. Il sillonnait les rues et les avenues, et à cette heure de l’après-midi, elles se trouvaient bondées. Rajoutez cela à un accoutrement de héros tout droit sorti d’un film fantastique : Stan déambulait tel un daim au milieu d’un groupe de lions affamés. Après tout, il ne s’en souciait pas tellement, et de toutes façon il savait que son séjour ici ne durerait pas. Seulement l’heure de son rendez-vous approchait, et il ne trouvait toujours pas l’endroit. La fille lui avait désigné une façade d’immeuble en construction. Aucun moyen de la repérer facilement, car la moitié, si ce n’est les trois quarts de la ville étaient en travaux, comme à chaque fois où l’on en a le moins besoin. Soudain, une main força Stan à se retourner. Et voilà, à se promener vêtu de cette manière, on attire souvent les ennuis, mais Stan n’avait plus l’habitude de ce « monde ». Il tenta de masquer son ennui aux deux policiers qui lui faisaient face, et leur adressa un sourire qui aurait été davantage convaincant sur le visage d’un prédateur qui s’apprête à dévorer sa proie. Le résultat ne se fit pas attendre, le plus petit des agents lui fit face, une main sur son arme rangée dans son étui, et l’autre posée sur la hanche. Il lança sans politesse :
-Eh, on peut savoir pourquoi t’es fagoté de la sorte toi ?
Se retenir était primordial, car l’expérience avait appris au garçon à ne pas franchir « trop » de limites, ou du moins, à prendre son temps avant de les franchir.


voilà donc si ça vous plaît je mettrais la suite... (à savoir que ce n'est que le début, et que plus loin on bascule dans le grand retour en arrière de l'histoire, où il y a deux narrateurs) Shocked
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
Driamn
Clafouteur en herbe
Driamn


Masculin Nombre de messages : 349
Age : 29
Date d'inscription : 22/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyJeu 12 Juil - 15:23

ok ok super .. vivement la suite pour en savoir plus..
Revenir en haut Aller en bas
Ayra
Clafoutement bon
Ayra


Féminin Nombre de messages : 401
Age : 32
Date d'inscription : 29/03/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyJeu 12 Juil - 15:56

moi aussi je veux la suite !!! mais sinon pour voir la super couverture il faut enlever supe devant http ...... ^^
Revenir en haut Aller en bas
lyris-la faelle
Ptit clafoutis préparé avec amour
lyris-la faelle


Féminin Nombre de messages : 243
Age : 30
Date d'inscription : 28/05/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyJeu 12 Juil - 15:57

Le début me donne envie de lire la suite!!
C'est bien écrit!
Revenir en haut Aller en bas
Zâr Uldin
Clafoutement bon
Zâr Uldin


Masculin Nombre de messages : 446
Age : 32
Date d'inscription : 24/09/2006

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyJeu 12 Juil - 17:24

Bravo, la couverture est super.
Voilà le bon lien pour les autres:
https://servimg.com/view/11399045/1r

Uldin Sêh
Revenir en haut Aller en bas
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyVen 13 Juil - 0:02

merci à tous, bon ben je met la suite du coup... (par contre je vous préviens, j'envisage de faire 200 ou 300 pages à peu près..... l'histoire devrait être finie d'ici la fin de l'été)


suite:

Le petit policier continua :
-Tu appartiens à une bande de marginaux qui se retrouve pour le festival ?
Magnifique opportunité ! Stan joua la carte de la prudence :
-À vrai dire, oui, mais je me promène jusqu'au lancement de la fête…
-Mouais…si tu veux mon avis, tu devrais faire attention d’ici là.
Stan fit mine de demander pardon, et convaincu que l’échange était terminé, il tourna le dos aux officiers. Sans avoir eu le temps de faire un pas, l’un des deux, l’autre policier sans doute, l’arrêta :
-Qu’est-ce que tu portes dans le dos ?
Aïe. Voilà que les vrais ennuis commençaient.
-C’est un sabre en bois pour la représentation de ce soir au festival…rien de bien dangereux.
-J’en suis sûr, mais je voudrais bien y jeter un œil quand même, juste pour admirer le travail…
Stan se décida à montrer uniquement le manche de l’arme, qui en était évidemment une, et déballa le cuir qui le recouvrait.
-Oui, et le reste ?
Cette fois, Stan fit mine de se baisser, et lorsque les deux policiers firent de même, il se redressa, et d’un magnifique et insultant saut périlleux, il se retrouva sur la route. Les multiples passants sur le trottoir, certains arrachés de leur rêverie devant les vitrines des magasins, scrutaient la scène avec avidité. Au moment où le petit agent réalisa ce qui venait de se passer, il voulut se lever, mais son attention se reporta sur le camion qui arrivait à toute vitesse sur l’étrange garçon, qui ne semblait pas se soucier de ce qui se passait autour de lui. La scène se figea, puis un cri déchira le silence, et le camion dérapa. L’asphalte fit crisser les pneus du monstre, et le hurlement du chauffeur se mêla à celui des passants. Mais le garçon avait déjà disparu, et sans que les gens ne s’en aperçoivent, ils foulait le trottoir un sourire aux lèvres…
Les briques de la façade de l’immeuble où procèderait la rencontre menaçaient à tout moment de s’écrouler. Le quartier ressemblait plutôt à un champ de bataille où les bâtiments tombaient en ruines, et le panneau de rénovation complètement défoncé indiquait bien que la municipalité ne s’en préoccupait pas. À cette pensée Stan se surprit à sourire, son « interlocutrice » ne faisait pas les choses à moitié lorsqu’il s’agissait d’un endroit convenablement calme pour une réunion privée. Le garçon devait rencontrer une inconnue pour discuter affaires. « Affaires hors du commun » pensait-il. Enfin décidé, il pénétra dans l’édifice désigné. Des nuages de poussière se soulevaient à chacun de ses pas. Stan scruta les alentours à la recherche d’un quelconque indice de la présence de la femme. Il se trouvait dans ce qui avait dû être un hôtel, à en juger par le comptoir qui lui faisait face. Des clés étaient restées accrochées à leur tableau, et de la paperasse recouvrait le comptoir dans son intégralité. Les murs jaunâtres présentaient des traces évidentes d’humidité, et par endroit la tapisserie se décollait pour laisser entrevoir un mur de briques. Un grand escalier s’élevait derrière le garçon en une volée de marche de pierre polie par l’usage. Soudain, Stan ressentit une brûlure au niveau de la nuque. Surpris, il se tourna vivement. Ce n’était pas bon signe. Et la dernière fois que cela s’était produit, il se trouvait dans un « environnement » plutôt « spécial ». Stan percevait clairement les battements de son propre cœur, il n’avait pas peur, ni était même angoissé, mais un terrible doute mêlé à une certaine surprise s’empara de lui. Et ses suspicions se révélèrent fondées lorsqu’une voix traînante, gracieuse, et amusée, s’adressa à lui et le fit se retourner :
-Tu n’as pas changé depuis tout ce temps !
Abasourdi, Stan resta là sans dire mot, pendant que la silhouette familière descendait l’escalier pour venir lui faire face.
-Swin… commença le garçon dont la joie menaçait d’exploser à tout moment. Il fut coupé dans son élan :
-Moi aussi je suis ravie de te revoir, après tout cela fera bientôt…un an ?
-Oui, un an, balbutia maladroitement Stan, encore sous le choc.
La femme tourna autour de lui, histoire de voir à quel point il avait changé, physiquement.
-Quand nous nous sommes…quittés, tu avais les cheveux plus courts, et même si ça me fait mal de l’avouer, tu as une certaine classe qui te faisait défaut avant…
Elle s’arrêta et se plaça de nouveau face à lui. L’éclat bleu de ses yeux la charma. Les cheveux en bataille de Stan, ébouriffés derrière la tête, laissaient entrevoir une longue mèche ornée de perles, sur sa tempe gauche. Il la regarda, un sourire mi-figue, mi-raisin sur les lèvres, et la prit dans ses bras. Ils restèrent un instant comme cela, jusqu’à ce que doucement, la femme se dégagea de son étreinte, et lui posant une main sur l’épaule. Soudain, son air devint plus grave.
-Stan, je ne suis pas ici simplement pour le plaisir de te revoir…
-Il y a un problème ?
-C’est à Jilanga… il y a un problème…
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
Ellundril_Chariakin
Clafoutis vétéran
Ellundril_Chariakin


Féminin Nombre de messages : 518
Age : 33
Date d'inscription : 24/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyVen 13 Juil - 0:31

O.o
J'adore comment tu écris même si j'ai pu relever une petite faute d'accord de temps... rien de bien méchant loool
J'demande une suite XD
TOPLEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Revenir en haut Aller en bas
http://stateofsaw.skyrock.com
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyVen 13 Juil - 0:44

oki oki la suite arrive!!! (please dit moi quelle faute!!!!! je suis maniaque)

suite: (c'est le grand retour en arrière(les trois quarts du roman...)

Là où tout commence…


**Chapitre I**

Comme chaque matin, Stan se leva de mauvaise humeur. À vrai dire, la perspective de devoir passer une journée chez sa tante l’exaspérait au plus haut point. Ah la famille ! Mais ses parents avaient longuement insisté pour qu’il s’y rende, car ils partaient assister à un congrès. Avoir des parents intéressés par la psychologie se révélait parfois être un lourd fardeau. Mais quoi qu’il en soit, une seule issue s’offrait, ou plutôt s’imposait à lui, Tante Adeline. Cette vieille folle, schizophrène selon Stan, allait lui proposer de manger ses dernières lubies culinaires. Et la dernière fois, il s’en était sorti, par chance, avec un terrible mal de ventre.
En bref, Stan ne voulait pas retourner chez la folle comme il l’avait admirablement hurlé à sa mère avant de s’enfermer dans sa chambre le soir précédant. Et évidemment, la théorie de « l’ado reclus » qui rejette l’autorité parentale avait refait surface. Mais il n’y avait plus moyen d’y échapper maintenant, Stan allait être conduit chez Tante Adeline pour son plus grand malheur. Sur le chemin, l’ambiance qui régnait dans la voiture était des plus glaciale.
-Tu sais Stan, tenta d’argumenter la mère, Adeline est très heureuse de te revoir…
-C’est sûr, maintenant qu’elle a trouvé un cobaye pour tester ses poisons, railla Stan.
-Ecoute mon garçon, quand j’avais ton âge… commença le père.
Et voilà ! Bienvenue dans les sempiternelles comparaisons entre les générations. Les conseils de « ceux-qui-savent-tout-car-ils-ont-tout-vu » bourdonnèrent aux oreilles du garçon.

La sonnette résonna comme l’appel du cor des enfers dans la maison de la Tante Adeline. Les grilles devant lesquelles les parents de Stan l’avaient déposé s’ouvrirent aussitôt pour laisser apparaître le jardin. L’allée principale était bordée de nains de jardin aux sourires diaboliques. De chaque côté, la pelouse verdoyante rayonnait, et les divers arroseurs automatiques tournaient frénétiquement sur eux-mêmes, éclaboussant Stan au passage, qui trop absorbé par ce qu’il venait d’apercevoir, trébucha, et tomba sur le sol glissant. Sans songer à se relever, il resta affalé sur le sol, subissant les assauts répétés des jets d’eau. Elle était là. Au bord de la piscine creusée, allongée sur une banquette, prenant le soleil. Sa silhouette boudinée leva une main vers Stan, et s’agita, tandis qu’elle hurlait, comme pour couvrir le vacarme inexistant des arroseurs automatiques :
-Stan ! Stan ! Viens faire un saut dans la piscine avec moi !
Si l’enfer existait vraiment, Stan songea qu’il en était aux portes. À présent, la Tante Adeline brandissait un maillot de bain rose à pois blancs, qui devait manifestement être celui qu’elle lui destinait. D’énormes lunettes de soleil recouvraient ses yeux, et son chapeau de paille orné de fleurs fanées la rendait encore plus effrayante. Mais cela paraissait dérisoire à la vue de ce qu’elle portait en guise de maillot, qui ressemblait davantage à une grosse ceinture élastique. Malgré la chaleur étouffante de l’été, Stan sentit des frissons parcourir son dos.


***












Sföttendel sortit de son sommeil avec joie. L’aube arrivait sur la planète Galdära. Les rayons des deux soleils venaient à peine de pointer à travers la fenêtre de la chambre que Sföttendel commençait déjà à se préparer pour la journée. L’essentiel de sa tenue se constituait de cuir ; il enfila un pantalon ample ouvert à l’entrejambe bordé de vert, par-dessus un corsaire noir moulant. Au niveau des genoux, le cuir laissait place à un disque épais noir. Sföttendel se baissa, et entoura ses mollets avec des bandes de tissu blanc. Il attrapa une paire de boots, les mit, et attacha à leurs extrémités un autre disque de façon à les maintenir contre les bandes blanches. Se relevant d’un bond, il attrapa un gilet de cuir clair, surmonté de multiples lanières. La peau de Sföttendel avait un teint hâlé, et lorsqu’il eut achevé de s’habiller, il se regarda dans un miroir. Celui-ci n’était pas constitué de verre, mais était formé d’une seule et plate bulle d’eau. Autour de la surface, une bordure rayonnante, bleue l’empêchait de couler. Sföttendel passa une main dans ses cheveux verts, mi-longs et dressés en bataille sur sa tête, et accrocha un bandeau de cuir brun autour. Ses oreilles étaient pointues, et deux anneaux pendaient à chacune d’elles. Un petit bouc vert ornait son menton. Son visage fin dégageait une chaleur charismatique, et deux yeux vert sapin dardaient un regard moqueur sur leur droite.
-Alors Talbari, tu as réussi à retrouver ton chemin malgré la gueule de bois ? À première vue tu es bien plus résistant au Skana que je le croyais!
-Ne parle pas si fort, alkänan de malheur, je sens que ma tête va exploser au moindre bruit…
Le dénommé Talbari était un gigantesque félin au pelage bleu électrique, qui subissait les effets d’un alcool très fort : le Skana. La veille, lui et Sföttendel s’étaient rendus dans une taverne de Jilanga, la cité mère des alkänans. Mais Talbari, décidé à prouver à son ami que les effets du Skana se révèleraient moindre sur lui que sur un alkänan normalement constitué, il en avait ingurgité l’équivalent de deux barils.
-Tu ne changeras jamais, beaucoup de parlotte, trop de fierté, et voilà les conséquences !
Le ton railleur de Sföttendel agaça le félin, qui fit la sourde oreille. Il mesurait deux fois la taille de son ami, mais les appartements de l’alkänan avaient des dimensions exceptionnelles, et si Talbari sautait avec toute l’impulsion dont il était capable, il ne serait sûrement pas parvenu à heurter la surface de jade du plafond. Ils se trouvaient tous deux dans le salon, et sa forme sphérique engendrait des colonnes torsadées tout le long des parois lisses où des étagères accueillaient un nombre effarant de livres reliés de cuir. Des fenêtres d’une matière identique à celle du miroir laissaient pénétrer la lumière dans le salon, qui diffusait un halo verdoyant reposant. Une immense table ronde, basse, recouverte de parchemins, de cartes, et de divers objets, parmi lesquels un sabre au manche d’ivoire, des poignards, un arc et des flèches dans un carquois de petite taille occupait le centre de la pièce. Les fauteuils situés de part et d’autres ressemblaient à d’immenses noix constituées de matière douce et moelleuse, de couleur bleu, verte, et parfois ocre. Ils reposaient sur un immense tapis aux motifs alkänans. Après s’être avancé vers Sföttendel, Talbari déclara comme à regret :
-Je ne comprends pas pourquoi tu vis ici. C’est vrai, toi tu es plutôt du genre nomade, d’ailleurs, tu peux me rappeler combien de temps on passe dans ces appartements, les rares fois où on y est ?
-En y réfléchissant bien, je pense que chacun de nos séjours ici dure environ une semaine… affirma nonchalamment l’alkänan, mais si tu préfères, je peux le rendre pour qu’on vive dans la forêt…
Soupirant, Talbari changea de sujet :
-Bon, on doit être chez Tranda dans trois ou quatre heures au plus… mais j’imagine que tu voudras passer récupérer ton « engin » de fou chez le réparateur d’abord ?
-Exactement, répondit Sföttendel, affichant une expression d’intense joie à cette idée.
***
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
lyris-la faelle
Ptit clafoutis préparé avec amour
lyris-la faelle


Féminin Nombre de messages : 243
Age : 30
Date d'inscription : 28/05/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyVen 13 Juil - 13:03

J'adooooooooore
Mais j'ai remarqué une ou deux fautes...
Revenir en haut Aller en bas
Ellundril_Chariakin
Clafoutis vétéran
Ellundril_Chariakin


Féminin Nombre de messages : 518
Age : 33
Date d'inscription : 24/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyVen 13 Juil - 13:15

"Il la regarda, un sourire mi-figue, mi-raisin sur les lèvres, et la prit dans ses bras. Ils restèrent un instant comme cela, jusqu’à ce que doucement, la femme se dégagea"
Ici, ce qui ne va pas, c'est à "dégagea". Remplace-le par du subjonctif, c'est plus agréable à lire...:
"Il la regarda, un sourire mi-figue, mi-raisin sur les lèvres, et la prit dans ses bras. Ils restèrent un instant comme cela, jusqu’à ce que doucement, la femme se dégage"
Voilà


Sinon, sérieux, j'aime vraiment beaucoup ton stylé, alors une petite suite sitoplé XD
B'soux ^^
(ah ui, si tu pouvais, chère 'Une alkänan de passage', aller lire ma fiction, ça serait zentil XD
SUITE!!!!!!
Revenir en haut Aller en bas
http://stateofsaw.skyrock.com
Driamn
Clafouteur en herbe
Driamn


Masculin Nombre de messages : 349
Age : 29
Date d'inscription : 22/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyVen 13 Juil - 13:27

oui vraiment bien !! qui a dessiné(e) une couverture aussi belle ??
Revenir en haut Aller en bas
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyVen 13 Juil - 16:26

oui ellundril-chariakin, j'irais lire ton histoire, mais je ferais tout ce soir (je mettrais la suite aussi).....

merci beaucoup à tous!!!!
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
Ellundril_Chariakin
Clafoutis vétéran
Ellundril_Chariakin


Féminin Nombre de messages : 518
Age : 33
Date d'inscription : 24/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptySam 14 Juil - 1:02

Où est la suite?
^^'
Revenir en haut Aller en bas
http://stateofsaw.skyrock.com
Driamn
Clafouteur en herbe
Driamn


Masculin Nombre de messages : 349
Age : 29
Date d'inscription : 22/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptySam 14 Juil - 1:05

y'a p'us de suit' ??
Revenir en haut Aller en bas
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptySam 14 Juil - 1:26

patienceuuh!!! alors oui la couverture est de moi (sauf pour la colo, c'est une amie), sinon voilà la suiteeeeeeeeuh:

suite:

L’odeur qui se répandait dans la cuisine aurait fait fuir n’importe quel chef. Les biscuits qu’avait préparés Tante Adeline avaient une couleur douteuse. Installé sur une chaise qui semblait de granit, Stan scrutait l’heure où sa tante s’éclipserait pour suivre avec une délectation fanatique son feuilleton télévisé. Pour l’heure, elle était plantée face à lui, assise dans sa cuisine aux meubles roses. Des napperons en dentelle blancs recouvraient différents objets complètement inutiles et affreux, et lorsque le « coucou » de l’horloge retentit dans la pièce, Stan renversa la moitié de sa tasse de chocolat froid sur le sol. Tante Adeline, se leva soudain, et comme affolée, elle dit :
-Ecoute, finis tes biscuits, et on s’occupera du nettoyage plus tard !
Elle courut à la porte de la cuisine, qu’elle percuta avec un magnifique et gracieux mouvement de hanche qui l’ouvrit. Interloqué, le garçon l’écouta traverser la maison, et s’énerver furieusement à la recherche de la télécommande. Le feuilleton allait commencer… Durant ses recherches, Stan l’entendait marmonner toute seule, convaincu qu’il fallait la faire enfermer. Il se leva, et entreprit de débarrasser la table. Il jeta les biscuits cramoisis par la fenêtre qui donnait sur la rue, et soupira de soulagement en voyant un chien errant avaler les preuves à convictions. Tout à coup un cri le fit bondir. La télécommande avait été retrouvée…
À quinze ans, on ne pouvait pas dire que Stan avait de talent particulier. Allongé sur le lit de la chambre qui lui était réservée chez sa tante, il fixait le plafond en tentant de s’endormir, mais la soirée ne faisait que débuter, et l’orage qui grondait dans le ciel ne l’aidait pas. Chaleur écrasante l’après-midi, tonnerre d’enfer le soir. Entre la tante hystérique, le week-end désastreux et le mauvais temps, Stan était servi. Puis une idée lui traversa l’esprit, après le dîner, sa tante allait généralement se coucher directement, il aurait quartier libre toute la nuit. En plus de cela, son meilleur ami habitait à seulement quelques kilomètres…
La nuit promettait d’être longue, plus longue qu’il ne pouvait l’imaginer même…
-T’aurais pu venir plus tôt !
Maxime attendait Stan depuis une heure devant l’endroit où ils s’étaient donnés rendez-vous.
-Au téléphone tu….
Stan le coupa
-Bah, elle s’est couchée plus tard que d’habitude, c’est pas de ma faute !
Tout en marchant, les deux meilleurs amis discutaient de choses sans grand intérêt. Ils se dirigeaient vers le parc, fermé la nuit. Les cheveux blonds et courts de Maxime captaient légèrement la lumière des réverbères. Il était habillé simplement, et son visage constellé de taches de rousseur avait l’habitude de rayonner. Stan avait des cheveux noirs en bataille. Ses yeux bleus pétillaient plus qu’à l’accoutumée, et sa bouche s’étira en un sourire enfantin. De carrure plutôt mince, il était cependant grand. Vêtu d’un jean et d’une légère veste d’été bleue marine, il ne semblait pas souffrir de la fraîcheur de la soirée.
-Tu peux simplement me dire pourquoi on vient ici, dans la nuit, alors que c’est fermé ?
-Ben je veux m’amuser un peu, c’est tout, et puis, j’ai entendu dire qu’un vigile faisait des rondes pour surveiller le parc !
-Non mais t’es pas net ! Tu veux te faire attraper et emmener au poste ?
Stan prit l’air moqueur :
-Ne me dis pas que tu as peur ?
Maxime semblait hésiter, puis, contraint de ne pas perdre la face devant son ami, il déclara comme à regrets :
-D’accord, va pour l’excursion nocturne ! Mais je te préviens que si on se fait attraper, je te laisse derrière et moi je cours !
Ses yeux démentaient ses paroles, et l’excitation commençait à s’emparer des garçons. Ils arrivèrent enfin devant les grandes grilles en fer forgé du parc municipal. Les rues étaient désertes, et aucun bruit ne vint perturber leur ascension des barrières. Parvenu au sommet, Stan écarquilla les yeux, et dit avec amusement :
-Si j’étais toi je ferais attention à ces pics-là…
Après un saut, il se retrouva enfin dans le parc. Il n’y avait toujours aucun bruit. Quand Maxime fut à son tour descendu, il demanda :
-Alors, on fait quoi maintenant ?
-Je propose une petite balade du côté du poste de garde…


***
Les rues dans Jilanga commençaient peu à peu à être bondées. L’aube venait à peine de se lever, mais elles fourmillaient déjà d’alkänans. Sföttendel était de ceux là, et accompagné de Talbari il se rendait chez le réparateur. Il s’agissait en fait d’un jeune alkänan prodige nommé Jylor, qui réparait les véhicules des guerriers d’état. Les alkänans n’étaient pas un peuple guerrier, mais les guerres passées avec les alknors, leur peuple voisin, avaient forcé le Conseil à fonder une élite de soldats. Jilanga, cité mère des alkänans constituait la capitale des royaumes du sud de la petite planète Galdära. La vie y était prospère dans sa généralité, et de la capitale gouvernait un conseil qui dirigeait le pays avec sagesse et rigueur. Cette vie convenait parfaitement à Sföttendel, qui avait été nommé capitaine d’une troupe de guerrier d’état. Son travail occupait une partie mineure de sa vie, car les guerriers n’étaient actifs que lors de conflits, ou d’expéditions menées sur les autres planètes. Le reste du temps, il le passait avec Talbari, à arpenter diverses régions sauvages de Galdära. Sföttendel jouissait aussi de certains privilèges dont il ne profitait guère, en raison de son désintéressement total,-et attristant selon Talbari-, aux relations avec les hautes sphères de la société. D’ailleurs, les seules fois où il semblait prendre les choses à cœur, c’était lors des combats, ou quand il parcourait des dizaines de régions sur son « engin de fou » : la modrak. C’était une sorte de moto, sans roues, qui flottaient à quelques centimètres au dessus du sol –la plupart des véhicules fonctionnaient grâce à une énergie extraite de la planète-, que Sföttendel avait acheté à la suite d’une mission menée avec succès.
L’air frais et pur de Jilanga ravissait l’alkänan. Il marchait avec nonchalance, et Talbari, à son côté, lança sarcastiquement :
-Des fois j’ai des doutes sur ton véritable grade, un capitaine ! Je plains tes guerriers !
Sföttendel éclata de rire, et rejetant la tête en arrière, il répondit avec gaieté :
-Ils ne sont pas à plaindre, je dirais même qu’ils ont la belle vie ! D’ailleurs si tu te renseigne sur chaque troupe, la mienne doit être la moins encadrée !
C’était vrai, mais Talbari se rappelait des exploits de l’équipe lors du dernier conflit, deux ans plus tôt. Les guerriers avaient mis une telle ardeur au combat, ils suivaient Sföttendel sans jamais poser de question, et fait surprenant, ils le traitaient comme un égal et non comme un supérieur. Avec un soupir, le félin donna un coup d’épaule à Sföttendel.
-Tu veux que je m’écrase contre le sol ? souffla l’alkänan en se rattrapant de justesse à un passant qui s’éloigna l’air ahuri.

-Tu peux répéter ? demanda Sföttendel avec frustration.
-Il y a eu un petit incident « technique »… elle ne sera pas prête avant… un moment.
-Incident ? Tu veux dire que tu as voulu faire le malin et améliorer ce qui n’avait pas besoin de l’être ! Ah toi je te retiens ! Si tu n’étais pas le meilleur réparateur de Jilanga…
Quand Sföttendel avait appris la nouvelle : sa modrak « immobilisée » pour encore plusieurs semaines, il avait éclaté. Selon Jylor, le réparateur, il y avait un petit problème du côté du faisceau de circulation d’énergie. Le guerrier d’état, pour qui l’engin était aussi précieux que sa propre vie, ou presque, avait commencé à s’énerver. Mais ça ne durerait pas longtemps, et durant l’échange électrique, Talbari soupirait avec vigueur. Les murs de la boutique débordaient de pièces détachées. Des volants par ci, des faisceaux par là, des multitudes d’accessoires plus étranges les uns que les autres. Le comptoir derrière lequel tentait de se « protéger » Jylor ressemblait davantage à un établi qu’à autre chose. Le réparateur, d’apparence juvénile, portait un costume de travail de cuir brun replié sur ses hanches. Un gilet blanc recouvrait son torse, et à chaque fois que Sföttendel haussait le ton, l’unique anneau accroché à son oreille gauche tintait avec un cliquetis strident. Ses cheveux étaient ras et noirs et, d’ordinaires rieurs, ses yeux reflétaient bien son actuelle blessure dans sa fierté. Lui, un génie, humilié de la sorte ! Mais malgré cela, il entretenait d’habitude de bonnes relations avec Sföttendel.
-Bon alors quand est-ce qu’elle sera fonctionnelle ? demanda le capitaine avec dédain.
Jylor, malgré le grade de son interlocuteur, bomba le torse avec fierté, et annonça :
-Trois semaines !
L’affaire conclue, les deux compagnons se retirèrent.
-Tranda veut me voir… pour quelle raison à ton avis ?
Sföttendel avait retrouvé son calme habituel, et il interrogeait Talbari au sujet de leur rendez-vous.
-Quand je l’ai vu hier, il m’a parlé d’une affaire mineure, mais je pense qu’il n’a pas voulu que tu en saches plus par mon intermédiaire…
-Il préfère que je sois devant lui, ses méthodes ne changent pas. Il est devenu, comment dire… un tantinet paranoïaque depuis les conflits avec les alknors.
Tranda, un autre capitaine de l’élite des guerriers d’état, avait été trahi par l’un de ses subordonnés lors de la guerre. Depuis il soutenait s’en être parfaitement remis, bien que son entourage prétendît le contraire.
Les rues pavées de Jilanga regorgeaient de passants à présent. Les diverses boutiques, tavernes, et échoppes en tout genre commençaient à peine à ouvrir. La pierre brune claire des bâtiments semblait absorber chaque particule des rayons solaires. Les murs étaient couverts des articles de chaque boutique. Des auvents de toiles verts, bleus ou encore ocres surmontaient les entrées. La route se divisait en deux parties séparées par un muret immatériel, seulement parcouru par un filin bleu de circulation de « l’énergie » de Galdära. D’un côté, les modraks, et autres véhicules pouvaient circuler dans les deux sens car la route avait une immense largeur. De l’autre côté du muret s’étalait un gigantesque trottoir où se trouvaient également les différentes boutiques. Sföttendel leva la tête avec affliction en songeant à la balade ratée en modrak. C’est alors qu’il remarqua une chose étrange dans le ciel, habituellement, les deux soleils se superposaient toujours verticalement. Voilà que tout à coup, ils étaient côte à côte à l’horizontale !
L’alkänan donna un coup de coude à Talbari qui, peu à peu imité par la foule leva la tête à son tour. Le félin reporta son attention autour de lui, et demanda lentement :
-Tu penses que c’est mauvais signe ?
-Je ne sais pas, mais la dernière fois que j’ai vu ce phénomène se produire, je me battais contre un alknor…
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptySam 14 Juil - 1:30

ah, euh, la suite, sera pour plus tard (pas longtemps), mais je ne mettrais pas toute, l'histoire dans le fofo, et oui, disons que d'abord, il faut que je la termine, (en chantier), mais bon...

sinon bonne lecture, et merci pour vos commentaires!![/img]
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
Ellundril_Chariakin
Clafoutis vétéran
Ellundril_Chariakin


Féminin Nombre de messages : 518
Age : 33
Date d'inscription : 24/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptySam 14 Juil - 13:13

ouaaaaaaaaaaaaaaaa
troooooooop pusisant O.o
J'adoreeeeeeeeeeeee
SUITEUH!!!
Revenir en haut Aller en bas
http://stateofsaw.skyrock.com
Driamn
Clafouteur en herbe
Driamn


Masculin Nombre de messages : 349
Age : 29
Date d'inscription : 22/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptySam 14 Juil - 13:23

ouai super !! je veut une modrak !!! geek
Revenir en haut Aller en bas
lyris-la faelle
Ptit clafoutis préparé avec amour
lyris-la faelle


Féminin Nombre de messages : 243
Age : 30
Date d'inscription : 28/05/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptySam 14 Juil - 13:32

Ben, j'espere que tu conduis mieux que le lapin de ton avtar, car sinon, elle va aller souvent chez le garagiste
Revenir en haut Aller en bas
Driamn
Clafouteur en herbe
Driamn


Masculin Nombre de messages : 349
Age : 29
Date d'inscription : 22/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyDim 15 Juil - 2:33

Laughing j'ai pas mon permis: attention sur la route...
Revenir en haut Aller en bas
lyris-la faelle
Ptit clafoutis préparé avec amour
lyris-la faelle


Féminin Nombre de messages : 243
Age : 30
Date d'inscription : 28/05/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyDim 15 Juil - 12:42

Au secours, tu m'as cassé trois cotes
Revenir en haut Aller en bas
Driamn
Clafouteur en herbe
Driamn


Masculin Nombre de messages : 349
Age : 29
Date d'inscription : 22/06/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyDim 15 Juil - 12:44

je vous avez prévenu... attenton sur la route Twisted Evil
Revenir en haut Aller en bas
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyLun 16 Juil - 10:22

bon la suite est pour demain ou ptête avant, en tout cas Driamm, si tu veux une modrak, je te conseille de faire gaffe à la puissance: ça roule pas, ça reste en suspension à quelques cen timètres au dessus du sol, et en plus ça fonctionne à une énergie issue de la planète..donc c'est très rapide........très rapide.... (lyris c'est plus trois côté, mais plutôt trois jambes que tu vas casser ...enfin les deux quoi)
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
lyris-la faelle
Ptit clafoutis préparé avec amour
lyris-la faelle


Féminin Nombre de messages : 243
Age : 30
Date d'inscription : 28/05/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyLun 16 Juil - 11:49

Bob, moi je me cache chez moi tant que t'as pas expliqué comment conduire à Driamn
Revenir en haut Aller en bas
Une alkänan de passage
Clafouteur en herbe
Une alkänan de passage


Féminin Nombre de messages : 334
Age : 33
Date d'inscription : 12/07/2007

Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans EmptyLun 16 Juil - 20:29

bon allez voilà la suite (driamn, pour conduire une modrak, relaxe toi bien avant, et ferme les yeux (tu verras déjà moins le nombre de piéton que tu percutes!!! ptdr)),

suite:

**Chapitre II**


Stan devait vraiment être en manque d’action. Voilà qu’il proposait de s’aventurer près du poste de garde du parc. Maxime rechignait à suivre son ami.
- Stan, tu ne veux pas qu’on rentre ? J’ai un mauvais pressentiment là…
Son compagnon le fixa sans comprendre :
-Je croyais que ça t’emballait de prendre des risques ?
-Oui, mais là, on peut finir au poste pour ça ! Et je ne tiens pas trop à ce que mes parents soient réveillés en plein milieu de la nuit en apprenant que je suis sorti en cachette.
-Mais on ne risque rien, et puis pour une fois qu’on peut se voir en dehors des cours…
Stan tenta de faire les yeux doux, mais Maxime continua sur sa lancée :
-Arrête ça ! Entre prendre des risques pour rire et ça, il y a une différence !
-Mais je…
Maxime le coupa :
-En plus il paraît que le gardien a un chien, un doberman selon mon voisin !
Stan leva les yeux au ciel, et se parant de son air le plus agaçant, il se passa une main dans les cheveux :
-Je comprends tout maintenant…
-Qu’est-ce que tu comprends ? demanda son compagnon avec une soudaine hargne.
Stan n’eut pas le loisir de répondre. Un bruit, à peine perceptible, venait de le déranger. Il plaqua une main sur la bouche de son ami qui s’apprêtait à répliquer. Le bruit cessa. Maxime se dégagea, et chuchota :
-Qu’est-ce qui se passe ?
Stan lui fit signe de se taire. Il lui avait semblé entendre des pas. Furtifs. Il allait se retourner, quand une main agrippa son épaule. Maxime hurla, mais Stan ne l’entendait plus. Il venait de recevoir un coup violent sur la tête, et à part des points noirs devant ses yeux, il ne distinguait plus rien de la scène.

Stan était étendu sur le sol. À en juger par les buissons proches de lui, il se trouvait toujours dans le parc. Soudain, il se souvint : Maxime ! Il voulut se relever, mais une douleur à l’arrière du crâne l’en empêcha. Une voix traînante s’éleva alors derrière lui :
-Je te suggère d’éviter tout mouvement brusque d’ici les prochaines minutes…
En plissant les yeux, le garçon tourna la tête dans sa direction, mais il ne voyait rien.
-Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait de Maxime ?
-Rassure-toi, ton ami ne craint rien, il s’est échappé. Mais il ne m’intéresse plus à présent, tu suffiras amplement.
Sans oser se demander ce que le « suffira amplement » signifiait, Stan tenta de se calmer.
La voix appartenait à un homme, plutôt jeune d’après son timbre. Mais quelque chose chez elle effrayait Stan, sa froideur peut-être.
-Vous voulez me tuer ?
Un rire glacial retentit alors.
-Ha, ha, ha ! Te tuer ? Non, je ne suis pas là pour ça, en tout cas pas pour le moment, j’ai encore besoin de toi…
Soudain, son mystérieux interlocuteur s’avança, mais le capuchon qui lui recouvrait la tête empêchait au garçon de le voir. Ses vêtements ressemblaient à ceux de personnages d’un film d’heroic-fantasy.
-Bon si tu as fini ta sieste, tu pourrais peut-être te lever…
D’une poigne de fer, il releva le garçon. Enfin, il lui tourna le dos et déclara :
-Nous allons avoir de la visite…
En effet, à peine quelques secondes plus tard, un aboiement tout proche fit sursauter Stan.
-Comment avez-vous su qu’il arrivait ?
Malgré sa frayeur, la curiosité de Stan l’empêchait de prendre ses jambes à son cou. Quelque chose aussi lui disait qu’il n’irait pas bien loin avant que son « kidnappeur » ne le rattrape.
Pour le moment, ce dernier semblait complètement absorbé par le nouage de lanières autour d’une de ses bottes.
-Vous allez vous laisser attraper ?
Se relevant rapidement, l’homme demanda :
-Tu n’as pas le mal de l’air j’espère ? Bien, maintenant, il est temps de mettre les voiles !
Puis sans prévenir, il prit Stan et le mit en travers de ses épaules malgré ses protestations. Le vigile et son chien se rapprochaient, mais quelque chose au fond de Stan l’empêchait d’appeler à l’aide. L’homme bondit alors, et se retrouva debout sur une branche d’un chêne tout proche. Stan avait l’impression de rêver ; faire un bond pareil était impossible, mais apparemment pas pour cet homme, qui recommença, et évolua ainsi d’arbre en arbre. Le vigile ne semblait pas les suivre cependant. Mais l’homme continuait sa course au travers des branches. Et tout à coup, il parut glisser, tandis que le cri qu’allait pousser son « fardeau » se figea dans sa gorge. Au dernier moment, l’homme avait saisi une petite branche, et s’était réceptionné en douceur sur le sol. Ils se trouvaient à présent en dehors du parc. La rue était déserte. Les lampadaires projetaient une faible lueur. Soudain, le tonnerre gronda, et une pluie drue s’abattit sur les deux fuyards. Gardant irrémédiablement son capuchon rabattu sur sa tête, l’homme reposa Stan à terre sans ménagement. Ce dernier était à présent trop surpris et curieux pour songer à fuir.
-Qui êtes-vous vraiment ? demanda-t-il plein d’espoir.
-Ce n’est pas dans mes projets de te faire le récit de ma vie, alors je te conseille de te taire et de me suivre.
L’homme l’entraîna à sa suite à travers les rues.



***

(voilà pour le moment....j'espère que ça plaît, enfin bon..bonne lecture comme toujours!!!!!)
Revenir en haut Aller en bas
http://www.talbari.skyblog.com
Contenu sponsorisé





Le Monde des Alkänans Empty
MessageSujet: Re: Le Monde des Alkänans   Le Monde des Alkänans Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Monde des Alkänans
Revenir en haut 
Page 1 sur 8Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant
 Sujets similaires
-
» Carte du Monde
» Hello tout le monde !!!
» Ω Le Monde d'Ewilan Ω
» Le Monde d'Ewilan
» 1.1. D'un monde à l'autre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les séries de Pierre Bottero :: Fan :: Écrits :: Histoire ne venant pas d'un livre-
Sauter vers: