Le Monde des Alkänans

looool
c'est toujours aussi bien ^^
SUITEUH!

merci beaucoup ellundril!!!! bon je suis tellement motivée par tes commentaires que je t'en met plus!!! vraiment merci!!

suite:

(ah ben me**e, word* bloque.......hum hum...bon attends je vois ça....)

La carrure seule de Tranda imposait le respect. Des épaules massives, surplombées d’une tête à l’air sévère, d’où un regard gris perçant fixait Sföttendel, aurait fait fuir n’importe quel alkänan de faible constitution.
-Vous semblez soucieux cher collègue… Une baisse de moral ? , puis sans laisser le temps à Sföttendel de répondre, il ajouta :
-Je suppose que c’est l’air de la ville, enfin quoi qu’il en soit, heureux de voir que vous êtes en bonne santé !
Discrètement, Talbari leva les yeux au ciel pour la énième fois. Lorsque Sföttendel l’avait prévenu de sa paranoïa, il n’avait pas exagéré ; le contraire semblait même plus exact.
Ils se trouvaient dans le bureau de Tranda depuis quelques instants. Chaque pile de dossiers était parfaitement rangée dans les étagères creusées à même le mur. Tout, à l’intérieur de la pièce témoignait de la propreté maniaque du capitaine. Exactement l’inverse de Sföttendel. Difficile de croire que ces deux-là s’entendaient si bien.
-Alors Tranda? Quelles nouvelles ? demanda Sföttendel avec un sourire à peine perceptible.
-Je sais ce que vous allez penser mon ami, mais je vous rassure, ce que je vais vous dire est grave et donc de la plus grande importance.
-Dois-je m’en rassurer alors ?
Une fois de plus, Talbari leva soupira. Son compagnon ne changerait jamais, sarcastique en toute circonstance…
-Sföttendel ! Tranda haussa le ton, cette affaire va sans doute vous ôter le sourire, alors attendez au moins que je vous expose les faits. Mais laissez-moi vous dire que vous reprenez du service… tous les deux.
Cette fois, Sföttendel focalisa son attention sur le capitaine, et s’assit dans un fauteuil qu’il lui désignait. Tranda joignit ses mains, et ferma les yeux un instant avant de commencer :
-Bien, alors j’imagine que vous vous rappelez de « l’affaire Varkin » ?
À l’annonce de ce nom, les mains de Sföttendel se crispèrent sur les poignées du fauteuil.
L’immense et lourde queue de Talbari s’écrasa quelque part derrière lui, produisant un bruit sourd. L’affaire Varkin concernait la capture d’un guerrier alknor, sans doute l’un des plus puissants. Sföttendel et Talbari, ainsi q’un autre capitaine, Helkan, avait été envoyés aux frontières des royaumes alknor et alkänan pour empêcher l’intrusion d’un groupe d’ennemis dans le pays. Là, ils devaient rassembler des troupes alliées pour combattre. Mais à leur arrivée, les alliés avaient tous été massacrés, et le capitaine de la troupe ennemie, Varkin, un guerrier redoutable, les attendait. Il tua Helkan, et blessa gravement Sföttendel. Toutefois, après plusieurs jours de traque, Talbari réussit à le capturer. De là, il fut emprisonné dans une contrée alkänan.
-Je prends cela pour un oui, continua Tranda, donc voilà les faits : il y a trois jours, Varkin s’est échappé de prison.
La réaction ne se fit pas attendre, Talbari se redressa soudain, et dans rugissement il demanda :
-Comment ?
Sföttendel avait brusquement pâli. Ses jointures blanchissaient agrippées au fauteuil.
Tranda répondit presque honteusement :
-Il semblerait qu’il ait bénéficié d’une aide extérieure…
Sföttendel fronça les sourcils, et interrogea à son tour le capitaine :
-Une trahison chez nous ?
-Non, une aide alknor.
-Est-ce que l’on sait de qui il s’agit ?
Tranda rapprocha son visage de ses grosses mains. Ses sourcils ne formaient presque plus qu’une seule et même ligne. Il contemplait une bague qu’il portait à l’index droit.
-Malheureusement, le seul garde qui dit le savoir a reçu un coup sur le crâne, et le Conseil n’accorde pas une très grande importance à son témoignage…
-C’est complètement idiot ! rugit Talbari, ils n’ont aucune chance de savoir de qui il s’agit s’ils ne se basent pas sur la moindre information !
-Je le sais ! Mais il y a autre…
Sföttendel coupa Tranda, soudain pris d’un doute :
-De qui s’agit-il ?
-Et bien le garde qui l’a vu, soutient qu’il s’agit…d’une alknor du nom de Swinära…
-Alors là, rien ne pouvait nous arriver de mieux ! Magnifique ! lança Sföttendel avec un rire sans joie, les deux guerriers alknors, sans doute les plus puissants, cavalent ensemble dans la nature !
Il rejeta la tête en arrière, geste qui lui était devenu familier, et déclara amèrement :
-Et le conseil pense qu’il ne peut se fier à un garde qui a pris un coup ! Doublement mieux !
Puis, se penchant vers Tranda, il ajouta :
-Je peux vous assurer d’une chose en tout cas, c’est que si le Conseil refuse cette éventualité, selon laquelle Swinära et Varkin sont ensemble, c’est qu’ils ont peur de quelque chose… Ou alors ils en ont pris compte, mais ils ne veulent affoler personne, et ça signifie qu’il y a quelque chose de plus gros là-dessous…
En voyant l’air gêné de Tranda, il acheva :
-J’ai raison, n’est-ce pas ?
-Parfois je déteste votre esprit analytique Sföttendel !
-…
-Toutefois, vous êtes dans le vrai, le Conseil redoute que le peuple s’affole. Mais il y a autre chose de plus grave lié à cette évasion, d’après certains de mes contacts installés à Fretnardä, la capitale du royaume alknor, il semblerait que le roi Këtten veuille reprendre sa campagne d’expéditions sur la planète voisine, Delma. Il constituerait une élite de guerriers alknor dans cette optique.
Sföttendel leva un sourcil. Il jeta un coup d’œil à Talbari, qui s’était rassis, et reporta son attention sur le capitaine Tranda :
-Quel est le rapport avec Varkin ?
-Vous n’êtes pas sans savoir que Varkin est le descendant direct de Këtten ? C’est son fils unique, et son meilleur guerrier…
-On sait que Swinära est sous les ordres de Këtten, il l’aura probablement envoyée délivrer son fils, compléta Sföttendel, les sourcils froncés.
Talbari intervint alors :
-Alors pourquoi ne l’as-t-il pas fait libérer directement après son emprisonnement ? Ça aurait été plus profitable, et il en avait le pouvoir…
Tranda s’impatienta :
-Oui certes, mais je ne sais pas pourquoi il a agit ainsi, et je n’avance que des hypothèses à ce sujet. En tous les cas, Varkin doit lui sembler le meilleur élément pour ce projet…
-Mais en quoi est-ce que ça consiste ? coupa Sföttendel.
-J’y viens. J’ai de nombreux contacts infiltrés dans le palais de Këtten, et il semblerait que son intention est de fonder une base sur Delma, et y envoyer des troupes d’entraînement, en outre, il compte apparemment asservir les meilleurs guerriers delnars.
Talbari gronda. Lui-même était un delnar. Sur sa planète, Delma, son peuple vivait en totale paix, sans gouvernement d’aucune sorte. Le félin habitait à présent sur Galdära, ainsi que quelques représentants de son espèce.
-Pourquoi Këtten chercherait-il à faire cela ? demanda calmement Sföttendel.
-Nous ne savons pas encore pourquoi…
-Si Këtten parvient à prendre leur commandement… ils constitueraient une armée redoutable… ça plus ses propres guerriers, j’imagine que c’est assez suffisant pour…


(on entre dans le vif du sujet là hahaha!!!)

aaaaaaaaaaaaaaaa
JVEUX UNE SUTIE XD!!!

Ouai, c'est trop bien lool j'adooore !! la suite la suite la suite !
ps: t'inquiete Nat... je vais me bander les yeux xD

dsl!!!c'est pas le bon texte!!!!!!!!! je le remets!!!

bon voilà, dsl dsl vraiment:
suiteuh:

-Mon peuple ne se laissera jamais contrôler par qui que ce soit ! gronda Talbari.
-Je le sais bien, du moins pas sans représailles, mais si jamais Këtten parvient à mener ses projets à bien, imaginez un instant les répercussions ?
Sföttendel répondit laconiquement :
-Une fois de plus, il tenterait d’envahir nos royaumes…
-Exactement, souffla Tranda, et une nouvelle guerre n’est pas envisageable !
Tranda fixa Sföttendel avec sévérité. En dépit du fait qu’ils possédaient tous deux le même grade, ils parlaient avec une déférence marquée.
-Vous pensez qu’il compte envoyer Varkin sur Delma ?
Une lueur dans les yeux de Tranda lui répondit.
-Probablement, et sûrement à la tête d’un escadron.
Sföttendel sourit. Il ferma les yeux quelques secondes, et réfléchit silencieusement. Tranda attendait patiemment. Il dit alors :
-Alors j’imagine que c’est la raison pour laquelle le Conseil souhaite que ses meilleurs guerriers reprennent du service ?
Tranda hocha la tête en signe d’approbation, et ne put s’empêcher de ricaner devant l’orgueil de Sföttendel.
-Quand doit-on être opérationnels ?
-D’ici deux jours vous serez convoqués par le Conseil… Êtes-vous prêts ?
-Qui ne le serait pas ?répondit nonchalamment Sföttendel, enfin, je suis en manque d’action en ce moment, alors qu’en penses-tu Talbari ?ajouta-t-il en se tournant vers son compagnon.
Le félin balançait nerveusement sa queue, et son pelage bleu électrique était légèrement hérissé sur son dos, formant une sorte de crête. Il leva la tête comme pour fixer le plafond recouvert de lianes entremêlées, et répondit doucement :
-Je suivrais les ordres que l’on me donne…
Les deux capitaines échangèrent des regards surpris. Mais au fond de lui, Sföttendel savait ce qui tracassait son ami. Soudain, Tranda se leva, et mis fin à l’entrevue.
Une fois à l’extérieur, Talbari ne dit pas un mot. Il se mura dans un silence que son compagnon ne tarda pas à briser :
-Talbari, je peux imaginer ce à quoi tu penses, et c’est normal, mais il faut aller de l’avant, non ? Helkan…
Le félin stoppa net. Ils se trouvaient dans un couloir lumineux en dépit de son étroitesse. Les murs étaient recouverts de lianes, parfois interrompues par des alcôves où il était possible de s’asseoir.
Talbari plongea son regard dans celui de son ami, et lentement, il déclara avec amertume :
-Tu dois donc savoir que je mettrais tout mon cœur dans cette mission. Pour le reste, je n’ai rien à déclarer.
-Talbari…
-Garde à l’esprit qu’on devra surmonter nos propres sentiments pour réussir. Et maintenant, si tu as fini, je vais faire un tour.
Puis le félin s’éloigna. Sföttendel n’aimait pas voir son compagnon tourmenté, mais cette vieille affaire les avait bouleversé tous les deux, et il comprenait parfaitement ce qu’il pouvait ressentir. Le capitaine Helkan avait été leur meilleur ami durant la guerre. En dépit de son jeune âge, il avait été un excellent guerrier, mais Varkin s’était révélé plus puissant encore.

Sföttendel décida de couper par la forêt. Il marchait lentement sur les sentiers de mousse sinueux. Les arbres immenses, à l’écorce mauve ou pourpre, s’élevaient majestueusement au dessus de sa tête. Ils offraient une ombre rafraîchissante aux marcheurs, et de longues lianes pendaient des cimes. Les premières et dernières branches se trouvaient tout en haut des troncs. Elles étaient plates pour la plupart, et de nombreux petits animaux en profitaient pour y gambader joyeusement. Sföttendel leva le visage vers les cimes, et d’un geste ralenti, il captura une feuille en plein vol. Sans vraiment la voir, il regardait sa forme en spirale. La membrane douce et bicolore le séduisait d’habitude, mais sa tête regorgeait de pensées tristes et maussades. Il entendit le bruit caractéristique des pas de Talbari. Celui-ci marcha à son côté sans prononcer le moindre mot. Il n’y avait pas de vent, pas la moindre petite brise. Les feuilles dégringolaient de leurs branches comme irrésistiblement attirées vers le sol.
Quelque part là-haut, un animal poussa un cri, et une nuée d’être ailés s’envola en un panaché de couleurs. L’esprit de Sföttendel s’échappa avec eux.

***

c'est très bien !! mais c'est lequel chapitre qui est pas bon ??

trop magnifique
je veux connaître la suite lol
Même si le roi dit nous voulons ^^'

ben j'avais posté un chapitre qui était pas bon, mais j'ai édité! bon alors euh.....ellundril le "trop magnifique" meeeeeeeeeeeerciiiiiiiiiiiiiii trop gentil!!!!!!!!!!!
ah et puis euh la suite ok je la met:

suite:

Quelle folie avait poussé Stan à suivre ce parfait inconnu ?
C’est en ruminant cette question que le garçon avançait. La pluie n’avait pas tardé à les tremper, et les baskets de Stan produisaient un agaçant bruit de succion à chaque pas.
Tout en tentant de graver la route qu’ils empruntaient dans sa mémoire, le jeune homme décida de poser quelques questions à l’étranger :
-Qui êtes-vous ?
S’arrêtant brusquement sous la lumière d’un lampadaire, il pointa un doigt sur la poitrine de Stan :
-Maintenant tu vas écouter attentivement ce qui va suivre, tu n’es rien de plus pour moi qu’un vulgaire objet, et dans cette vue-là, je me contenterais de t’utiliser. Quant à toi, tu ne poses pas de questions, tu ne fais aucun commentaire, tu peux même éviter de respirer mais j’ai peur que tu n’y survives pas. Donc pour le moment, la seule chose que tu as à faire, c’est de me suivre silencieusement, et de répondre à mes questions !
L’inconnu avait dit cela d’une traite. Encore sous le choc, Stan secoua la tête et s’apprêta à protester, mais l’homme l’en découragea.
Le garçon se résolut donc à suivre ses indications, et reprit la marche avec une pointe d’angoisse. Un objet… Est-ce que l’homme avait l’intention de se « débarrasser de l’objet » en question à la fin ?

Leur marche nocturne les mena dans un cabanon abandonné situé à l’écart du centre-ville, dans un terrain vague. D’après ce que Stan distinguait à l’intérieur ; une minuscule table ainsi qu’une unique chaise bancale, des restes de nourritures sur une vieille étagère qui menaçait de s’écrouler, et pour finir un vieux matelas en guise de lit, l’inconnu vivait ici depuis un bout de temps.
Soudain, il rejeta son capuchon en arrière, enleva la cape qui lui entourait les épaules, et la posa sur la table. Il attrapa ensuite ce qui paraissait être une lampe à huile, et l’alluma. Puis d’un signe, il enjoignit Stan à s’asseoir. Le garçon s’exécuta, sans parvenir à lâcher l’homme des yeux. Il dégageait une aura machiavélique, mais aussi un charisme indéniable. Il possédait un visage fin et plutôt long. Sur sa joue gauche se dessinait d’étranges signes. Ses yeux argentés étaient entourés de marges noires, et son expression hautaine de dédain soulignait le tout. Stan remarqua le teint hâlé de sa peau, et aperçu un détail choquant : l’inconnu avait des oreilles pointues, où pendaient plusieurs anneaux en or.
Ses cheveux noirs brillaient dans la faible lueur de la lampe, et sur le sommet de son crâne ils étaient lisses, des mèches raides encadraient son visage et surmontaient son front. Trois discrètes lanières dorées retenaient les cheveux dans son dos, qui parvenaient jusqu’au milieu de la colonne vertébrale.
L’homme secoua la tête et se massa la nuque. Puis il observa fixement Stan, qui soutint son regard sans ciller.
-Bien, maintenant tu vas répondre à mes questions.
Il fit une pause, et Stan tenta le tout pour le tout :
-Vous avez bien expliqué tout à l’heure que je ne devais vous interroger, que je devais vous suivre gentiment et me taire, mais je ne vois pas pourquoi j’obéirais. C’est vrai, vous avez sans doute les moyens de me tuer, ou même pire, mais si je ne me trompe pas, vous avez besoin de moi, non ?
L’inconnu parut amusé un instant. Le garçon continua donc :
-Et à moins d’être stupide, je pense qu’il serait plus judicieux pour vous d’accepter ma proposition…
-Laquelle ?
-Vous me posez une question, j’en pose une autre…
En soupirant, l’homme hocha la tête en signe d’approbation.
Stan attendit donc qu’il commence, ce qu’il ne tarda pas à faire :
-Où sommes-nous ?
Interloqué, le garçon répondit avec l’air suspicieux :
-On est à l’écart de la ville…
-Non, pas ça ! Je veux parler de la planète !
Ceci acheva de surprendre le garçon, qui répondit avec amusement :
-Oh ! Nous sommes sur Terre… Et vous, d’où venez-vous ? railla-t-il.
-De Galdära bien sûr ! Mais ce n’est pas le problème, parce que je ne connais pas la Terre, c’est dans quelle galaxie ça ?
-Attendez une minute ! Vous êtes en train de dire que vous venez d’une autre galaxie ?
-…
Le regard que l’homme lui destinait fit office de réponse. Stan s’assit doucement sur le sol, en prenant soin de ne pas tomber. Ce qu’il apprenait était trop fort pour lui.
-Donc, vous venez de Gald…machin, et après ? Qui êtes-vous réellement ?
-Je suis un alknor, répondit-il hautainement, et je m’appelle Varkin.
-Varkin… Et ben euh… moi c’est Stan, je suis un humain.
Cet échange pour le moins impressionnant et étrange piquait la curiosité du garçon.
-Donc tu habites cette planète, qu’y a-t-il comme autre peuple ?
-Juste nous, pourquoi ? Enfin il y a les animaux mais ça…
Varkin le coupa :
-Oui j’imagine bien, chez moi aussi, dit-il comme si toute la discussion respirait l’évidence, mais je veux dire, y a-t-il d’autres peuples semblables au vôtre ici ? Comme des humains, mais qui ne portent pas le même nom ?
Stan se gratta la tête en réfléchissant.
-Si je comprends bien ce que vous me dites, je dirais que non. Pourquoi ?
-Chez nous, il y a mon peuple, les alknors, et nos semblables… les alkänans.
Il avait prononcé ce nom avec dégoût.
Ils continuèrent d’échanger des renseignements, même si Varkin semblait vouloir en dire le moins possible, tandis qu’il écoutait attentivement chaque détail qu’évoquait Stan.
Puis le garçon posa une question qui lui vint en toute logique :
-Mais comment avez-vous « atterri » ici ?
Fronçant les sourcils, Varkin parla lentement, comme s’il tentait de comprendre lui-même ce qu’il expliquait :
-Je me trouvais dans mon palais, Stan ouvrit de grands yeux, et je combattais un alkänan. Je n’ai pas trop compris où je me trouvais sur le moment, car on évoluait dans les pièces. Puis soudain, j’ai été projeté contre un objet, et un flux d’énergie m’a enveloppé. Mon ennemi s’est jeté sur moi, et s’est retrouvé dans la même situation… Cependant, on a continué à se porter des coups, et tout à coup, un bruit sourd, comme si quelque chose avait explosé. L’énergie a tournoyé autour de nous, et après un éclair blanc… et voilà.
Devant l’air dubitatif de Stan, Varkin entreprit de lui expliquer ce qu’était l’énergie.
Admiratif, le garçon se désintéressa totalement de son interlocuteur, et loua les qualités de l’énergie :
-Vous vous rendez compte ? C’est même mieux que l’électricité ! Et…
-Oui, magnifique ! En attendant, je suis coincé ici, sur cette Terre, et je n’ai aucune idée de la manière dont je vais pouvoir retourner dans ma galaxie.
Derrière le ton tranchant et dédaigneux de Varkin perçait une lueur d’angoisse. Stan haussa les épaules en signe d’impuissance :
-Mais comment voulez-vous que je vous aide ? Je ne connais rien de votre culture !
Varkin sembla réfléchir, et machinalement, Stan vit quelque chose glisser de sa manche dans sa main. Un long coutelas serti d’ivoire. La lame projeta l’éclat de la lumière dans les yeux du garçon qui frissonna dans la nuit.

voilà voilà!!!

C'est une honte ! Je dois m'inscrire sur le forum pour pouvoir avoir l'histoire !!! Là je ne te félicite pas grrr ! *anger is not far*

Je me présente, je suis madame la colorisatrice de la couv (et de l'avatar d'une certaine Alkänan).

=> Beau progrès pour le style Nat ! 100 fois meilleurs que tu sais quoi. Moi aussi je vais faire rejoindre la troupe des "la suiteeeeeeeeeuh !" Mais ça tu le savais...

aaaaaaaaaaaaaaaaaaagh audrey!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
vive audrey!!! soury!!!!!!!

SUITEUH
C'est toujours aussi cool...
Et alors là, j'ai besoin d'en savoir plus... parce que Varkin, c'est le méchant du coup...
mais il est sur la terre
Ce qui veut forcément dire que Stan est en danger... Ou alors qu'il va en faire un...
AH JE VEUX CONNAITRE LA SUITE!!!

Suite!!!
Trop génial! La suite! la suite! la suite! (*droguée à ton histoire et à quelques autres*)

bon ok tite' ellundril (je suis contente que ça te remue les méninges!!!) bon merci et voilà the suite:

suite:

Mais l’homme ne paraissait pas disposé à se servir de l’arme, au contraire, il la faisait tourner dans sa paume, tout en réfléchissant.
-Mais j’y pense, qu’est devenu votre adversaire ? s’enquit le garçon.
Le visage de Varkin s’éclaira d’un coup, si l’expression convenait à la situation, car aussitôt, il fronça les sourcils, et lâcha avec dégoût :
-Il doit être ici aussi… sans doute.
-…
-Tu vas pouvoir m’être utile tout compte fait. Si jamais il est aussi ici, ça signifie qu’on a peut-être une chance de retourner sur Galdära.
Stan ramena ses genoux contre son menton, et y posa la tête. Calmement, il conclut :
-Donc vous comptez vous servir de moi pour retrouver cet… homme ? Et d’ailleurs, quel est son nom ?
Avant de répondre, Varkin se leva, et tourna le dos au garçon. Puis lentement, il pivota pour lui faire face, et cracha avec toute sa haine :
-Sföttendel.





































**Chapitre III**



De son balcon, Sföttendel apercevait le palais du Conseil. Assis sur une sorte de pierre sphérique, il songeait à leur prochaine mission. Demain, lui et Talbari auraient rendez-vous au palais. Les appartements de Sföttendel se situaient au dernier étage d’un bâtiment réservé aux gens des hautes sphères de Jilanga. Il bénéficiait ainsi d’un immense balcon, sur lequel des arbres poussaient. Il y avait même une mare à l’eau claire et pure. Le sol était recouvert de mousse, et c’est ici que l’alkänan passait le plus clair de son temps avec Talbari, lorsqu’ils rentraient chez eux. Pour l’heure, ce dernier avait préféré prendre l’air, seul. Un petit cri s’éleva sur la droite de Sföttendel. Un jibako sauta sur son épaule. C’était un petit être ailé spécifique à Jilanga. On en trouvait un peu partout sur Galdära, mais plus précisément dans cette partie des royaumes du sud. Il possédait un corps de félin miniature, et ses ailes n’étaient non pas constituées de plumes, mais bien de poils fins et légers. Comme les delnars, comme Talbari donc, il n’avait que deux « doigts » à chaque patte. Ses yeux, entièrement noirs, ravissaient Sföttendel, et le jibako approcha ses naseaux, deux fentes rosées, pour souffler dans le cou de l’alkänan. Celui-ci éclata d’un rire clair. Il était plutôt rare d’en croiser un en pleine ville, et Sföttendel continua de profiter de cette occasion. Quand le petit animal se fut calmé, il se lova sur les genoux du capitaine. Son pelage doré luisait aux soleils, et bientôt, une sorte de ronronnement cristallin résonna sur le balcon.

Sföttendel leva doucement la tête ; il s’était assoupi, mais le jibako n’avait pas bougé d’un pouce. Les lumières de la ville illuminaient la nuit à présent. Les lanternes d’énergie rayonnaient de couleurs chatoyantes telle des flammes emprisonnées.
La terre ne représentait qu’une partie mineure de l’intérieur de la planète. Galdära était constituée d’une immense réserve d’énergie, qui alimentait la plupart des objets alkänans ou alknors. Ressource inépuisable, on l’extrayait de la terre grâce à des puits spéciaux. Il en existait deux principaux situés dans les capitales de chaque royaume. Le reste de la population en bénéficiait grâce à des réseaux de circulation de l’énergie. Cette dernière était en outre le moteur des modraks. Les habitants de Galdära l’utilisaient depuis toujours, et sans elle, leur confort de vie serait extrêmement diminué. C’est aussi cette énergie qui permettait de voyager d’une planète à l’autre.
Sföttendel s’étira et après un bâillement, il se leva et déposa le jibako à sa place sur la pierre.
Il écarta les rideaux de toile douce, et entra dans le salon. Talbari jouait distraitement avec un des poignards de Sföttendel. Ce dernier s’arrêta dans l’entrée, et l’observa. Le delnar était couché, et son pelage luisant bleu électrique semblait diffuser une lueur. Chacune de ses épaules portait un tatouage en forme de spirale : le signe alkänan. Sur la tête du félin, ses yeux étaient bordés de marges blanches. Sur son front jusqu’à ses joues, une mince ligne tatouée parcourait le pelage. Talbari sortit une griffe et fit tournoyer l’arme lentement sur le sol. Blanches comme l’ivoire, et tranchantes à souhait. Soudain, le delnar prit conscience de la présence de Sföttendel. Il leva la tête comme à regret et demanda :
-Est-ce que tu as déjà combattu Swinära ?
La question prit l’alkänan au dépourvu. Swinära appartenait à un passé qu’ils n’abordaient jamais.
-Oui, mais ça remonte à longtemps… pourquoi cette question ?
De plus en plus intrigué, Sföttendel s’avança vers son ami, et s’accroupit face à lui. Il prit le poignard avec lequel il jouait, et le posa sur la table. Puis il se tourna vers le félin, et demanda :
-Qu’est-ce qui se passe Talbari ?
-Je voulais savoir si tu avais eu affaire à elle par le passé, c’est tout. Et qui est l’alknor dont tu m’as parlé avant que l’on se rende chez Tranda ?
Sföttendel le regarda surpris.
-Tu sais lorsque nous avons vu les soleils alignés horizontalement, tu m’as dit que la dernière fois que tu avais vu ça tu combattais un alknor, qui étais-ce ?
-C’était elle.
-Tu sais qui l’accompagne ? fit-il énigmatique.
-Aux vues de ce qu’on a appris, ça doit être Varkin…
L’air ahuri de Sföttendel agaça le delnar. L’alkänan écarta les bras en signe d’incompréhension :
-Mais je ne sais rien d’elle ! Juste que c’est une machine à tuer…
Talbari acquiesça en silence. Son ami fronça les sourcils et demanda suspicieusement :
-Tu as des informations à son sujet ? Tu devrais m’en parler, ça pourrait être utile !
-Non, je ne sais rien d’elle, du moins ça ne concerne pas la mission. Tâche d’oublier ça, et pense plutôt à te reposer pour demain.
Préférant abandonner, l’alkänan battit en retraite.


***


voilà voilà!!!!!! bonne lecture!!

houlaa
Franchement, je suis paumée là... :s
C'est qui elle? et d'abord, comme cela se fait-il que Varkin croit que Sföttendel est avec lui dans ce monde? Suite toplé, car là je pige rien ^^'

ellundril si tu comprends rien c'est normal, je t'éclaire en fait, le moment où varkin parle, c'est un moment après la mission....tu comprends??????????

et elle, c'est celle qui a libéré Varkin de sa prison, mais tu n'auras des infos sur elle que plus tard
!!

ouai, ben tu sais quoi... poste la suite mdddr
Il est tard, et c'est trop difficile de réfléchir ^^'

??? maintenant?? bon ok:

suite:

Bien calé dans son lit, Stan soupira une nouvelle fois. La lumière du soleil irradiait la chambre, et ses yeux le brûlaient affreusement. Voilà deux jours qu’il avait rencontré Varkin, mais depuis l’épisode de la capture dans le parc, plus de nouvelles. Pourtant, l’alknor lui avait bien précisé qu’il le contacterait. Ou alors tout cela n’avait été qu’un rêve…
Mais après tout, ça semblait tellement irréel que le garçon ne pouvait s’empêcher d’y croire malgré lui. Lui, un adolescent ordinaire de quinze ans, mêlé à une affaire galactique ! Il y avait de quoi rêver effectivement. L’utilité de Stan dans tout cela revenait à aider Varkin à retrouver ce « Sföttendel ». Puisque le garçon se trouvait dans son environnement, Varkin avait dû supposer que sa tâche en serait facilitée. Un détail cependant inquiétait Stan ; l’alknor avait qualifié ce Sföttendel d’ennemi. Mais à considérer Varkin, le garçon redoutait de voir à quoi ressemblerait cet ennemi, s’il était aussi… froid, ou bien s’il était pire…
« Quoi qu’il en soit, je ne suis qu’un pion dans un jeu qui me dépasse… » pensa amèrement l’adolescent.

-Combien de fois je devrais te le répéter ? Il faut me réveiller tous les jours à neuf heures !
Dans la cuisine, la tante Adeline répétait sans cesse la même chose, chaque matin, Stan devait impérativement la réveiller à la même heure. « Sans doute pour une émission télévisée, encore ! ». Le seul problème ; chaque matin, le même cinéma, quand le garçon tentait de réveiller sa tante, elle l’ignorait complètement, et replongeait dans ses rêves certainement peuplés de Kevin, et autres latin lover fictifs…
-Maintenant, reprit-elle outragée, tu vas faire les courses. La liste est là.
Elle désigna le buffet, et laissa Stan seul dans la cuisine. Rageur, le garçon attrapa le morceau de papier, et après avoir furieusement enfilé un manteau, il sortit dans la rue en prenant bien soin de claquer la porte de toutes ses forces.
Si la pluie ne tombait plus, les nuages qui cachaient le soleil laissait deviner que ce ne serait qu’une question de temps. En songeant à sa tante, le garçon ne put s’empêcher de grommeler, ce qui lui attira le regard surpris des passants. Il savait qu’elle n’était pas méchante au fond, seulement agaçante à souhait.
Après avoir achevé sa « mission », Stan se dirigeait sur le chemin de retour, quand une sensation désagréable s’emparât de lui. Il se retourna vivement, et hoqueta de surprise : Varkin lui faisait face. Il avait daigné retirer son capuchon, mais sa tenue pour le moins surnaturelle n’échappait pas aux personnes qui passaient à côté d’eux. Tout le monde paraissait se retourner sur son passage.
-Euh… bonjour…
Le visage fatigué de l’alknor choqua Stan, mais il n’en dit rien.
-J’ai peut-être une piste, pour retrouver l’autre. Mais nous devons discuter dans un endroit calme. Tu as une idée l’humain ?
-Ne m’appelez pas comme ça ! , protesta le garçon avec véhémence.
-Soit, mais ne compte pas que je sois « aimable » avec toi pendant nos échanges, donc tu as une idée ? , rétorqua-t-il, piqué au vif.
« Un endroit paisible… Un bar ça ferait trop louche… Ah oui ! »
-Suivez-moi !

-Et c’est ça, ton endroit… calme ?
Stan soupira, et planta son regard dans celui de l’alknor :
-Je me doutes que votre palais vous manque, mais excusez moi de ne pas avoir le luxe nécessaire, mais au moins ici personne ne viendra nous déranger !
L’alknor sembla sur le point d’exploser, mais il sut se contenir, ce qui, intérieurement, réjouit le garçon. En effet, ils se trouvaient dans l’abri jardin de la tante Adeline. Repère sûr, car depuis le jour où elle s’était retrouvée coincée dedans, en compagnie des araignées, elle préfèrerait maintenant mourir plutôt que d’en ouvrir la porte.
Stan déplaça un râteau contre un mur, et s’assit. Il s’attendait à ce que Varkin l’imitât, mais celui-ci ne paraissait pas enjoué à cette idée. Il affichait toujours la même expression hautaine. Mais finalement, il s’accroupit, et commença :
-Hier, j’ai entendu deux humains discuter dans la rue, apparemment il s’agissait d’hommes de pouvoir, car ils portaient des objets à la ceinture, comme des armes.
-Ce devait être des policiers… Mais ils ne t’ont pas arrêté ?
-Ils étaient occupé à se raconter des évènements insensés, et à un moment de leur discussion, l’un d’eux a mentionné la capture d’un individu, ce dernier avait les cheveux verts et les oreilles pointues : c’est lui.
-Ah ? Mais alors il suffit de trouver le poste de police, et ensuite, de libérer, euh… Sföttendel !
Varkin détourna la tête, et fronça les sourcils douloureusement :
-Je serais plutôt d’avis à le laisser ici, mais j’ai besoin de lui… Si ça ne tenait qu’à moi, je le tuerais, d’ailleurs, je ne sais pas ce qui arrivera une fois que nous serons face à face…
-Vous n’allez quand même pas le tuer ! Enfin ça ne se fait pas !
Cette fois, Varkin se leva, et sortit son coutela de sa manche. Il souleva Stan et le plaqua contre la paroi du cabanon :
-Tu ne sais absolument rien de nous, ou de ce qu’il a pu faire ! Je te garanties qu’il ne se gênera pas pour sortir les armes, et si tu crois que je suis un gentil petit gars qui n’enfreindra pas tes convictions, tu te trompes ! Si tu savais le quart de ce que j’ai fait, tu ne tarderait pas à t’enfuir…
Blême, Stan s’excusa. L’autre le relâcha, et se retourna pour frapper rageusement un sac d’engrais qui passait par là. Le plastique se déchira, et la terre se répandit sur le sol. Varkin rangea son coutelas, et se prit le visage dans les mains.
-Tu ne te rends même pas compte… Je vais devoir venir en aide à mon pire ennemi !
Stan commençait à croire que l’alknor appartenait au camp des « méchants ». D’ailleurs, il n’en doutait presque plus à présent, mais l’attitude de Varkin le dissuadait de faire quoi que ce fût pour se sortir de là. Avec un peu de chance, ce Sföttendel représenterait une aide, mais les choses se compliquaient de plus en plus…

***
-Vous devez donc vous rendre secrètement dans le palais de Këtten tous les deux.
Sföttendel sourit au doyen du conseil qui lui faisait face. Le vieil alkänan parlait depuis plusieurs minutes, sans interruption. Talbari et le capitaine debout face à l’immense table en jade du Conseil alkänan recevaient leur ordre de mission. Premièrement, ils devaient se rendre à Windell la capitale alknor, et s’infiltrer dans le palais de Këtten. La suite consistait à capturer Varkin. Le but premier du Conseil s’arrêtait là.
Le doyen fit une pause, et observa longuement Sföttendel. Celui-ci sourit à nouveau, et déclara narquoisement :
-Est-ce que nous devons le ramener, vivant ?
Le doyen se leva lentement, et parla avec douceur :
-Nous savons tous ici ce qui vous lie au guerrier alknor Varkin, et c’est pour cette raison que l’on vous confie cette tâche…
Sföttendel fit mine d’ignorer la remarque, et déclara, mine de rien :
-Hum… Je pensais que c’était à cause de nos capacités exceptionnelles… Mais vous avez raison, personne d’autre ne peut comprendre. Donc nous acceptons. Talbari ?
-J’accepte.
Le vieil alkänan posa une main sur son front et secoua la tête, en soupirant, amusé.
De même, les quatre autres membres du Conseil souriaient imperceptiblement. Sföttendel était connu pour ses remarques piquantes, et son esprit un peu à part.
La vaste salle du Conseil regorgeait de lumière. La table immense occupait le centre de la pièce, et les fauteuils des membres s’alignaient tout autour. Du sol au plafond, des immenses, et gigantesques bibliothèques encastrées dans les murs ivoiriens abritaient des livres, des parchemins, et toute sorte d’objets étranges ou ancestraux. Des grandes vitrines en eau les protégeaient, contenues par des flux d’énergie à même le mur. À l’entré de la salle, deux exceptionnelles statues de saphir occupaient chaque côté. Elles représentaient un delnar, et un alkänan aux cheveux longs. Deux lanternes d’énergie suspendues au plafond les surplombaient. Leur lumière brillait perpétuellement, semblait-il.
Le doyen, grand malgré son vieil âge, aux longs cheveux blancs et noués dans son dos, déclara que la réunion s’arrêtait ici. Au moment où Sföttendel allait suivre Talbari pour sortir, il remarqua que le doyen lui faisait signe de l’attendre à l’extérieur.
Une fois dehors, le capitaine s’assit sur un banc de jade, dans un des couloirs qui donnaient sur une gigantesque cour pavée, blanche, entourée de jardins fleuris, où s’ébattaient des nuées de jibakos. La vue de la ville en contrebas de la colline boisée fit rire Sföttendel.
-Talbari, tu te rends compte ? On est ici depuis deux semaines, un record !
-Oui, répondit son compagnon, las, et d’ailleurs, je commençais à croire que tu y prenais goût…
La remarque tira un rire à l’alkänan. Talbari paraissait remis de leur discussion de la veille.
Tout à coup, une silhouette se profila derrière Sföttendel, qui se retourna vivement.
-Marchons, dit simplement le doyen.
Obéissant, le capitaine se leva et se mit au côté du vieil alkänan. Talbari marchait de l’autre.
-Alors, comment se passe ton séjour ici ?
-Ah vous savez Talgafel, comme d’habitude…
Le dénommé Talgafel fixa intensément le capitaine, qui gêné, déclara :
-Ne me regardez pas comme cela, ça me met mal à l’aise !
-Tu ne ressens rien ? Par rapport à…
-Varkin ? Non, moi ça peut aller je dois dire, en revanche, et il tourna la tête en direction de Talbari, qui secoua la sienne.
-Alors Talbari ? interrogea le doyen.
-Hum, ça va, mais j’avoue que je ne sais pas quelle sera ma réaction quand je tomberais face à lui.
Et le félin sourit tristement. Sföttendel vola à son secours, et changea de sujet :
-Mais vous ne nous avez pas convoqué « secrètement » pour le seul plaisir de prendre des nouvelles, je me trompe ?
-Tu as raison, en fait, tu ne bénéficieras d’aucune aide pour cette mission.
-…
-Aucun alkänan ne t’accompagnera, vous serez seuls, et vous ne disposerez d’aucun contact, pas même ceux du capitaine Tranda.
-Pas de problème, mais pourquoi me dites-vous ceci ?
-Je veux que vous sachiez tous les deux, que vous serez livrés à vous-même, rien de plus.
Sur ces mots, il salua les deux amis, et fit demi-tour.
Soudain, Sföttendel ramena ses coudes à sa tête, et grogna, comme s’il était blessé. Talbari s’affola :
-Qu’est-ce qui t’arrive ?
-Non ! Je viens juste de m’en rendre compte !
-Quoi ?
Il découvrit ses yeux larmoyants au félin et solennellement, il chuchota :
-Je ne pourrais pas y aller à modrak !
Talbari tomba à la renverse.
-Non mais quel crétin sans merci !

Sur le balcon de ses appartements, Sföttendel faisait les cent pas. Talbari lui avait assuré être de retour le plus tôt possible. Une affaire urgente le retenait apparemment…
-Je suis là !
Sföttendel leva les yeux au ciel, et trépigna :
-Maintenant, si tu as fini toutes tes petites manigances, j’aimerais partir, il faut compter au moins deux semaines de route jusqu’à Windell !
-À ce propos, commença le félin, si je comprends bien, tu n’as pas ta modrak ?
-Remue bien le couteau dans la plaie…
-Donc pour plus de rapidité, tu n’as qu’à monter sur mon dos.
Ce que vit Talbari aurait attendrit le plus barbare des guerriers alknors. Sföttendel ouvrit de grands yeux ronds et brillants.
-C’est vrai ?
-Ah, mais avant tu avais l’habitude de le faire !
-Mm, oui mais je croyais que ça te gênait !
-Bon quand tu auras fini de faire l’enfant, on pourra partir ?
L’alkänan prit la tête et se rua dans le salon. Sur la table, il attrapa un sac de toile brun qu’il cala sur son épaule en bandoulière. Il attacha des sangles de cuir autour de sa poitrine, retenues à l’épaule droite par une boucle d’ivoire, et qui soutenaient une dague.
Puis il amorça un mouvement, pour s’emparer de son arc en bois mauve, mais suspendit son geste. « Il ne faut pas que je m’encombre… »
Talbari attendait visiblement, et l’alkänan s’approcha pour l’harnacher à son tour. Il entoura le cou du félin avec une liane tressée d’argent et d’ivoire qui venait former un entrecroisement sur son poitrail. Comme Sföttendel progresserait sur le dos du delnar, il accrocha rapidement un fourreau contenant deux petits poignards, serré autour d’une de ses pattes avant. Rompus pour le départ, ils sortirent côte à côte dans la rue.

Une fois dans la forêt, Talbari invita Sföttendel à monter sur son dos. Sans attendre, le capitaine bondit et soupira :
-J’ai honte de le dire, mais tu es bien plus confortable que ma modrak…


bon la suite plus tard hin...bonne lecture!

MDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDR
trop fort, j'adooooore
J'imagine trop la scéne mdddr
ça me fait penser au chat botté dans Shreck les yeux de Sföttendel

oui sans doute, bon la suite pour demain alors!!! (ellundril je préserve ta santé.niahaha)
j'éditerais....

merci beaucoup sinon!!!

^^' ouki... preserve là... Mais de quoi? ^^'

du trop plein de ligne à lire (donc en même temps ta raison...)
et voilà............ au fait, je vais mettre varkin, swinära, et sföttendel enfants en fanarts (colorés par audrey alias soury!!!)

ouki
J'irai voir ^^

merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii multiplette!!!!

(j'imagine que tu sais pourquoi??! tes 1000000000000..... de perso)

mddddddddr
ok, ok
Misss skyzophérinéquique arriérée!
( Me demande pas c'que ça veut dire, je n'en sais rien mdddddr)